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La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

Détails à l'extérieur de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Détails à l'extérieur de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Aux formes creusées dans la cavité répondent les reliefs des extérieurs. Après avoir évidé des formes pendant des mois, l’artiste relève méticuleusement l’empreinte de chaque signe.
Les moules qu’il obtient lui permettent de couler des formes de béton, exact positif des formes creusées dans le tuffeau. Ainsi naît dans la cour une étrange cascade de formes de béton, écho direct des reliefs des caves.
Depuis le fond de la grotte jusqu’au sommet de la plate-forme de béton, qui surplombe les champs dorés, l’œuvre tournoie dessinant une spirale : une hélice, l’hélice terrestre. Qu’il s’élève vers le sommet ou qu’il s’enfonce dans les entrailles de la terre, le visiteur, invariablement, passe de l’ombre à la lumière, du convexe au concave.

The shapes carved into the cavity meet the reliefs of the exteriors. After having hollowed forms for months, the artist meticulously notes the imprint of each sign.
The molds he gets allow him to cast concrete shapes, positive positive shapes dug into the tufa. Thus is born in the courtyard a strange cascade of concrete forms, direct echo of the reliefs of the cellars.
From the bottom of the cave to the top of the concrete platform, which overlooks the golden fields, the work rotates in a spiral: a propeller, the earth propeller. Whether it rises towards the summit or sinks into the bowels of the earth, the visitor invariably goes from shadow to light, from convex to concave.

Dans les salles troglodytiques de L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Dans les salles troglodytiques de L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Sortie de la salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Sortie de la salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

Entrée du lieu dit l'Orbière où se situe l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Entrée du lieu dit l'Orbière où se situe l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Si l'Anjou est une région célèbre pour ses habitations troglodytes, il en est une que la volonté créatrice a transformé en espace d'art plastique permanent.
Un projet et un rêve de sculpteur
Le lieu dit l'Orbière était un village troglodyte habité par 5 familles jusqu'en 1940. Comme beaucoup de lieux troglodytes en Anjou, il était à l'abandon dans les années 60 lorsque Jacques Warminski, jeune artiste, commença à s'y intéresser. Le sculpteur qui fut formé à l'école Boulle était un passionné du monde sous terre, dont il traqua les couloirs jusqu'en Espagne et en Turquie. D'origine Angevine, son retour aux sources s'accompagna d'un projet : acquérir l'Orbière pour en faire une œuvre monumentale.

If Anjou is a region famous for its troglodyte dwellings, there is one that the creative will has transformed into a permanent plastic art space.
A project and a sculptor's dream
The place called l'Orbière was a troglodyte village inhabited by 5 families until 1940. Like many troglodyte places in Anjou, it was abandoned in the 60s when Jacques Warminski, young artist, began to be interested . The sculptor who trained at the Boulle school was passionate about the underground world, and he tracked down the corridors to Spain and Turkey. Of Angevin origin, his return to the sources was accompanied by a project: to acquire l'Orbière to make a monumental work.

Sarah au travail sur l'extérieur de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

Sarah au travail sur l'extérieur de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Aux formes creusées dans la cavité répondent les reliefs des extérieurs. Après avoir évidé des formes pendant des mois, l’artiste relève méticuleusement l’empreinte de chaque signe.
Les moules qu’il obtient lui permettent de couler des formes de béton, exact positif des formes creusées dans le tuffeau. Ainsi naît dans la cour une étrange cascade de formes de béton, écho direct des reliefs des caves.
Depuis le fond de la grotte jusqu’au sommet de la plate-forme de béton, qui surplombe les champs dorés, l’œuvre tournoie dessinant une spirale : une hélice, l’hélice terrestre. Qu’il s’élève vers le sommet ou qu’il s’enfonce dans les entrailles de la terre, le visiteur, invariablement, passe de l’ombre à la lumière, du convexe au concave.

The shapes carved into the cavity meet the reliefs of the exteriors. After having hollowed forms for months, the artist meticulously notes the imprint of each sign.
The molds he gets allow him to cast concrete shapes, positive positive shapes dug into the tufa. Thus is born in the courtyard a strange cascade of concrete forms, direct echo of the reliefs of the cellars.
From the bottom of the cave to the top of the concrete platform, which overlooks the golden fields, the work rotates in a spiral: a propeller, the earth propeller. Whether it rises towards the summit or sinks into the bowels of the earth, the visitor invariably goes from shadow to light, from convex to concave.

La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Escalier menant de la partie intérieure de l'Hélice terrestre vers l'extérieur, L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

Escalier menant de la partie intérieure de l'Hélice terrestre vers l'extérieur, L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

"Délire autour d'un délire" L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

"Délire autour d'un délire" L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Aux formes creusées dans la cavité répondent les reliefs des extérieurs. Après avoir évidé des formes pendant des mois, l’artiste relève méticuleusement l’empreinte de chaque signe.
Les moules qu’il obtient lui permettent de couler des formes de béton, exact positif des formes creusées dans le tuffeau. Ainsi naît dans la cour une étrange cascade de formes de béton, écho direct des reliefs des caves.
Depuis le fond de la grotte jusqu’au sommet de la plate-forme de béton, qui surplombe les champs dorés, l’œuvre tournoie dessinant une spirale : une hélice, l’hélice terrestre. Qu’il s’élève vers le sommet ou qu’il s’enfonce dans les entrailles de la terre, le visiteur, invariablement, passe de l’ombre à la lumière, du convexe au concave.

The shapes carved into the cavity meet the reliefs of the exteriors. After having hollowed forms for months, the artist meticulously notes the imprint of each sign.
The molds he gets allow him to cast concrete shapes, positive positive shapes dug into the tufa. Thus is born in the courtyard a strange cascade of concrete forms, direct echo of the reliefs of the cellars.
From the bottom of the cave to the top of the concrete platform, which overlooks the golden fields, the work rotates in a spiral: a propeller, the earth propeller. Whether it rises towards the summit or sinks into the bowels of the earth, the visitor invariably goes from shadow to light, from convex to concave.

Sortie de la salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Sortie de la salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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L'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Dans la cave la plus reculée, Jacques Warminski sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.
Aux formes creusées dans la cavité répondent les reliefs des extérieurs. Après avoir évidé des formes pendant des mois, l’artiste relève méticuleusement l’empreinte de chaque signe.
Les moules qu’il obtient lui permettent de couler des formes de béton, exact positif des formes creusées dans le tuffeau. Ainsi naît dans la cour une étrange cascade de formes de béton, écho direct des reliefs des caves.

In the most remote cave, Jacques Warminski sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.
The shapes carved into the cavity meet the reliefs of the exteriors. After having hollowed forms for months, the artist meticulously notes the imprint of each sign.
The molds he gets allow him to cast concrete shapes, positive positive shapes dug into the tufa. Thus is born in the courtyard a strange cascade of concrete forms, direct echo of the reliefs of the cellars.

La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

La salle alvéolaire de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

Entrée de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

© claude lina, all rights reserved.

Entrée de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Enfant, Jacques Warminski passait ses vacances à proximité de l’Orbière, l’un des derniers villages troglodytiques alors encore habités. Le Saumurois compte la plus importante concentration de troglodytes de France (14000 cavités) : jusqu’au XIXe siècle, il s’agissait d’un mode de vie traditionnel. Les historiens estiment qu’à la fin du XVIIIe siècle, près de la moitié de la population du sud saumurois vivait en troglodyte. Avec l’industrialisation de la seconde moitié du XIXe siècle, ce mode d’habitat souterrain a disparu des mœurs. Les dernières maisons troglodytiques ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. C’est ainsi qu’au cours des années 1950, l’Orbière devient une décharge sauvage…
Nostalgique des lieux de son enfance, Jacques Warminski forme le projet de racheter le village et d’y créer une œuvre d’art, qu’il conçoit d’abord dans des carnets. Pendant une décennie, il recherche les propriétaires des différentes cavités – qui souvent ignoraient jusqu’à leur existence ! Une fois chaque habitation troglodytique achetée, il lui faudra encore des mois pour dégager l’Orbière des monceaux d’immondices qui s’y étaient accumulés. En 1990, Jacques Warminski peut enfin entamer son œuvre.
Dans la cave la plus reculée, il sculpte les parois de formes géométriques et de figures abstraites. Même si le tuffeau est une pierre aisée à tailler, le travail est titanesque : en quelques mois il dégage 1000 tonnes de gravats.

As a child, Jacques Warminski spent his holidays near l'Orbière, one of the last troglodyte villages still inhabited. The Saumurois has the largest concentration of troglodytes in France (14,000 cavities): until the nineteenth century, it was a traditional way of life. Historians estimate that by the end of the eighteenth century, nearly half of the population of the south of France lived in troglodytes. With the industrialization of the second half of the nineteenth century, this mode of underground housing has disappeared from the mores. The last troglodyte houses were abandoned in the aftermath of the Second World War. Thus in the 1950s, the Orbière became a wild dump ...
Nostalgic of the places of his childhood, Jacques Warminski plans to buy the village and create a work of art, which he first designs in notebooks. For a decade, he searches for the owners of the various cavities - which often ignored until their existence! Once each troglodyte dwelling purchased, it will still take months to clear the Orbière heaps of garbage that had accumulated. In 1990, Jacques Warminski can finally begin his work.
In the most remote cave, he sculpts the walls of geometric shapes and abstract figures. Even if the tufa is a stone easy to cut, the work is titanic: in a few months it releases 1000 tons of rubble.

Dans une salle du village troglodytique de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Dans une salle du village troglodytique de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Entrée sur le site de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France by claude lina

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Entrée sur le site de l'Hélice terrestre de Jacques Warminski, lieu dit l'Orbière, Saint-Georges-des-Sept-Voies, Maine-et-Loire, France

Si l'Anjou est une région célèbre pour ses habitations troglodytes, il en est une que la volonté créatrice a transformé en espace d'art plastique permanent.
Un projet et un rêve de sculpteur
Le lieu dit l'Orbière était un village troglodyte habité par 5 familles jusqu'en 1940. Comme beaucoup de lieux troglodytes en Anjou, il était à l'abandon dans les années 60 lorsque Jacques Warminski, jeune artiste, commença à s'y intéresser. Le sculpteur qui fut formé à l'école Boulle était un passionné du monde sous terre, dont il traqua les couloirs jusqu'en Espagne et en Turquie. D'origine Angevine, son retour aux sources s'accompagna d'un projet : acquérir l'Orbière pour en faire une œuvre monumentale.

If Anjou is a region famous for its troglodyte dwellings, there is one that the creative will has transformed into a permanent plastic art space.
A project and a sculptor's dream
The place called l'Orbière was a troglodyte village inhabited by 5 families until 1940. Like many troglodyte places in Anjou, it was abandoned in the 60s when Jacques Warminski, young artist, began to be interested . The sculptor who trained at the Boulle school was passionate about the underground world, and he tracked down the corridors to Spain and Turkey. Of Angevin origin, his return to the sources was accompanied by a project: to acquire l'Orbière to make a monumental work.

la girouette de Philippe by jcf la genaudière

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la girouette de Philippe

la girouette de Philippe

le lever du soleil à Saint Georges des sept Voies by jcf la genaudière

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le lever du soleil à Saint Georges des sept Voies

le lever du soleil à Saint Georges des sept Voies

le tilleul au lever du soleil à Saint Georges des sept Voies by jcf la genaudière

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le tilleul au lever du soleil à Saint Georges des sept Voies

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le tilleul au lever du soleil à Saint Georges des sept Voies

le ciel au lever du soleil à Saint Georges des sept Voies