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Montlivault (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Montlivault (Loir-et-Cher)

Montlivault (Loir-et-Cher)


Le Voûte du château (Début XVIIe siècle)

La Voûte établit la communication entre les deux parties du parc du château. Ce pont permettait aux propritétaires du château de se rendre directement au vivier à poissons et au lavoir. Richelieu aurait emprunté cette voie pendant son séjour au château, en 1628, lors de son retour du siège de La Rochelle.


The Château's Archeway.

The archeway provides a passageway above the road between thre two halves of the château's park. It was used as a bridge to enable the ownersof Château de Montlivault to travel directly to the fishpond where thez kept their fish and the estate's wash-house. In 1628, Richelieu who it said to have stayed at this château on his return from the siege of La Rochelle might have walked on this path.

Bléré (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Bléré (Indre-et-Loire)

Bléré (Indre-et-Loire)


Pont de pierre avec arc en anse de panier.

Il est probable que ce pont permettait le franchissement d'un bief alimentant un moulin.

Montlivault (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Montlivault (Loir-et-Cher)

Montlivault (Loir-et-Cher)


Le Voûte du château (Début XVIIe siècle)

La Voûte établit la communication entre les deux parties du parc du château. Ce pont permettait aux propritétaires du château de se rendre directement au vivier à poissons et au lavoir. Richelieu aurait emprunté cette voie pendant son séjour au château, en 1628, lors de son retour du siège de La Rochelle.


The Château's Archeway.

The archeway provides a passageway above the road between thre two halves of the château's park. It was used as a bridge to enable the ownersof Château de Montlivault to travel directly to the fishpond where thez kept their fish and the estate's wash-house. In 1628, Richelieu who it said to have stayed at this château on his return from the siege of La Rochelle might have walked on this path.

Montlivault (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Montlivault (Loir-et-Cher)

Montlivault (Loir-et-Cher)


Le Voûte du château (Début XVIIe siècle)

La Voûte établit la communication entre les deux parties du parc du château. Ce pont permettait aux propritétaires du château de se rendre directement au vivier à poissons et au lavoir. Richelieu aurait emprunté cette voie pendant son séjour au château, en 1628, lors de son retour du siège de La Rochelle.


The Château's Archeway.

The archeway provides a passageway above the road between thre two halves of the château's park. It was used as a bridge to enable the ownersof Château de Montlivault to travel directly to the fishpond where thez kept their fish and the estate's wash-house. In 1628, Richelieu who it said to have stayed at this château on his return from the siege of La Rochelle might have walked on this path.

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)


Porte Bonne-Nouvelle du XIIIe siècle.

La porte Bonne-Nouvelle permettait l'accès au faubourg oriental Bonne-Nouvelle.

On montait au premier étage, qui était éclairé par une grande baie côté ville, par un escalier à vis pris dans l'épaisseur du mur.

Le château et l'abbaye étaient pris entre cette porte et la porte d'En-Bas.

La porte Bonne-Nouvelle, contrairement aus autres portes, était protégée par une fortification avancée vers la RD 976. La porte de Vierzon, détruite sous Napoléon III, permettait de franchir cette première ligne de défense.

L'appartement de la prieure se trouvait dans l'angle formé par la tour ronde et la porte Bonne-Nouvelle.

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)


Porte Bonne-Nouvelle du XIIIe siècle.

La porte Bonne-Nouvelle permettait l'accès au faubourg oriental Bonne-Nouvelle.

On montait au premier étage, qui était éclairé par une grande baie côté ville, par un escalier à vis pris dans l'épaisseur du mur.

Le château et l'abbaye étaient pris entre cette porte et la porte d'En-Bas.

La porte Bonne-Nouvelle, contrairement aus autres portes, était protégée par une fortification avancée vers la RD 976. La porte de Vierzon, détruite sous Napoléon III, permettait de franchir cette première ligne de défense.

L'appartement de la prieure se trouvait dans l'angle formé par la tour ronde et la porte Bonne-Nouvelle.

Dun-sur-Auron (Cher) by sybarite48

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Dun-sur-Auron (Cher)

Dun-sur-Auron (Cher)


Place du Châtelet.


Située sur la motte féodale, la place du Châtelet fut occupée par une chapelle, la chapelle Saint-Vincent, qui sera démolie en 1797. La tradition rapporte que Thibault II, fils de Thibault le tricheur conte de Blois, aurait offert les restes de Saint Vincent aux seigneurs de Dun.

Le 12 novembre 1285, un convoi transportant les restes de Philippe III de France (dit "le Hardi", fils de Saint Louis) s'arrêtera dans cette chapelle pour une veillée funèbre.

En 1285, Philippe III engagea la croisade d'Aragon. Son armée fut victime d'une épidémie de dysenterie et battue à la bataille du col de Panissars. Le roi meurt à Perpignan le 15 octobre à l'âge de 40 ans. Son corps fut divisé en quatre parties : - Les chairs furent envoyées à la cathédrale de Narbonne.
- Les entrailles à l'abbaye de la Noë en Normandie.
- Les os furent seront envoyé à la nécropole royale de Saint-Denis.
- Le cœur sera confié à son confesseur qui le donnea aux Jacobins de Paris.

La partition des corps, ou "usage gaulois" (ou encore "usage teuton"), permettait la conservation à défaut d'enbaumement, lorsque la mort survenait loin du lieu de sépulture choisi. Les corps étaient bouillis pour séparer les chairs des os. Les chairs et les viscères pouvaient être enterrés immédiatement ou salés pour la conservation. Les os étaient ramenés vers le lieu choisi pour la sépulture. Une décrétale (Detestande feritatis*) du pape Boniface VIII, en 1299, s'oppose au dépeçage des cadavres et à leur démembrement, préférant la décomposition naturelle avant une éventuelle exhumation pour un déplacement des restes vers une sépulture définitive. Les rois obtiendront des dispenses, la partition du corps permettant de multiplier les cérémonies dans des lieux différents.


* Décrétale Detestande feritatis, promulguée le 27 septembre 1299 :

« Il est un usage d'une férocité abominable que suivent certains chrétiens par une coutume atroce ; c'est justement que nous ordonnons qu'on l'abolisse, nous qui sommes guidés par la pieuse intention d'éviter que cet usage féroce ne fasse plus longtemps dépecer les corps humains, ne frappe plus d'horreur les fidèles ni ne trouble l'esprit.
Lorsqu'un des leurs, soit noble, soit haut dignitaire, meurt loin de son pays (c'est le cas le plus fréquent), alors qu'il avait choisi sa sépulture dans son pays ou loin de l'endroit de sa mort, les chrétiens soumis à cette coutume perverse, mus par un soin sacrilège, le vident sauvagement de ses entrailles et, le démembrant horriblement ou le coupant en morceaux, le jettent dans l'eau pour le faire bouillir au feu. Quand enfin l'enveloppe de chair s'est détachée de l'os, ils ramènent les os vers la région choisie pour les inhumer. Voilà qui est parfaitement abominable lorsqu'on prend garde à la majesté divine, mais qui doit horrifier presque encore plus en regard du respect qu'on doit à l'homme.
Nous voulons donc, comme c'est le devoir de notre charge, qu'une habitude aussi cruelle, aussi abominable, aussi sacrilège soit entièrement détruite et ne gagne pas d'autres hommes ; nous décrétons et ordonnons de notre autorité apostolique qu'à la mort de tout homme, quelle que soit sa dignité ou sa naissance, en quelque lieu que ce soit où règne le culte catholique, personne ne songe à appliquer au corps du défunt cet usage ou tout autre qui y ressemblerait et que la main des fidèles cesse de se souiller aussi monstrueusement.
Mais, pour que les corps des défunts ne soient plus traités si cruellement, il faut les conduire à l'endroit où, vivants, ils avaient choisi leur sépulture ; si ce n'est pas possible, qu'on leur donne une sépulture chrétienne à l'endroit de leur mort ou tout près, et qu'on attende que leur corps soit tombé en poussière pour le transporter là où ils ont choisi de reposer.
Si les exécuteurs testamentaires d'un défunt ou ses familiers ou quiconque, quel que soit son rang ou sa naissance, même s'il est revêtu de la dignité épiscopale, osent enfreindre notre édit en traitant inhumainement et cruellement le corps du défunt ou en le faisant traiter ainsi, qu'ils se sachent frappés d'excommunication par leur fait même, excommunication que nous lançons dès maintenant et dont ils n'obtiendront pas l'absolution, si ce n'est du seul Siège apostolique ou à l'article de la mort. Et, tout autant, celui dont le corps aura été traité de façon aussi inhumaine, qu'il soit privé de sépulture ecclésiastique. »


fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_III_le_Hardi
journals.openedition.org/terrain/3028#bodyftn3

Dun-sur-Auron (Cher) by sybarite48

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Dun-sur-Auron (Cher)

Dun-sur-Auron (Cher)


Place du Châtelet.


Située sur la motte féodale, la place du Châtelet fut occupée par une chapelle, la chapelle Saint-Vincent, qui sera démolie en 1797. La tradition rapporte que Thibault II, fils de Thibault le tricheur conte de Blois, aurait offert les restes de Saint Vincent aux seigneurs de Dun.

Le 12 novembre 1285, un convoi transportant les restes de Philippe III de France (dit "le Hardi", fils de Saint Louis) s'arrêtera dans cette chapelle pour une veillée funèbre.

En 1285, Philippe III engagea la croisade d'Aragon. Son armée fut victime d'une épidémie de dysenterie et battue à la bataille du col de Panissars. Le roi meurt à Perpignan le 15 octobre à l'âge de 40 ans. Son corps fut divisé en quatre parties : - Les chairs furent envoyées à la cathédrale de Narbonne.
- Les entrailles à l'abbaye de la Noë en Normandie.
- Les os furent seront envoyé à la nécropole royale de Saint-Denis.
- Le cœur sera confié à son confesseur qui le donnera aux Jacobins de Paris.

La partition des corps, ou "usage gaulois" (ou encore "usage teuton"), permettait la conservation à défaut d'enbaumement, lorsque la mort survenait loin du lieu de sépulture choisi. Les corps étaient bouillis pour séparer les chairs des os. Les chairs et les viscères pouvaient être enterrés immédiatement ou salés pour la conservation. Les os étaient ramenés vers le lieu choisi pour la sépulture. Une décrétale (Detestande feritatis*) du pape Boniface VIII, en 1299, s'oppose au dépeçage des cadavres et à leur démembrement, préférant la décomposition naturelle avant une éventuelle exhumation pour un déplacement des restes vers une sépulture définitive. Les rois obtiendront des dispenses, la partition du corps permettant de multiplier les cérémonies dans des lieux différents.


* Décrétale Detestande feritatis, promulguée le 27 septembre 1299 :

« Il est un usage d'une férocité abominable que suivent certains chrétiens par une coutume atroce ; c'est justement que nous ordonnons qu'on l'abolisse, nous qui sommes guidés par la pieuse intention d'éviter que cet usage féroce ne fasse plus longtemps dépecer les corps humains, ne frappe plus d'horreur les fidèles ni ne trouble l'esprit.
Lorsqu'un des leurs, soit noble, soit haut dignitaire, meurt loin de son pays (c'est le cas le plus fréquent), alors qu'il avait choisi sa sépulture dans son pays ou loin de l'endroit de sa mort, les chrétiens soumis à cette coutume perverse, mus par un soin sacrilège, le vident sauvagement de ses entrailles et, le démembrant horriblement ou le coupant en morceaux, le jettent dans l'eau pour le faire bouillir au feu. Quand enfin l'enveloppe de chair s'est détachée de l'os, ils ramènent les os vers la région choisie pour les inhumer. Voilà qui est parfaitement abominable lorsqu'on prend garde à la majesté divine, mais qui doit horrifier presque encore plus en regard du respect qu'on doit à l'homme.
Nous voulons donc, comme c'est le devoir de notre charge, qu'une habitude aussi cruelle, aussi abominable, aussi sacrilège soit entièrement détruite et ne gagne pas d'autres hommes ; nous décrétons et ordonnons de notre autorité apostolique qu'à la mort de tout homme, quelle que soit sa dignité ou sa naissance, en quelque lieu que ce soit où règne le culte catholique, personne ne songe à appliquer au corps du défunt cet usage ou tout autre qui y ressemblerait et que la main des fidèles cesse de se souiller aussi monstrueusement.
Mais, pour que les corps des défunts ne soient plus traités si cruellement, il faut les conduire à l'endroit où, vivants, ils avaient choisi leur sépulture ; si ce n'est pas possible, qu'on leur donne une sépulture chrétienne à l'endroit de leur mort ou tout près, et qu'on attende que leur corps soit tombé en poussière pour le transporter là où ils ont choisi de reposer.
Si les exécuteurs testamentaires d'un défunt ou ses familiers ou quiconque, quel que soit son rang ou sa naissance, même s'il est revêtu de la dignité épiscopale, osent enfreindre notre édit en traitant inhumainement et cruellement le corps du défunt ou en le faisant traiter ainsi, qu'ils se sachent frappés d'excommunication par leur fait même, excommunication que nous lançons dès maintenant et dont ils n'obtiendront pas l'absolution, si ce n'est du seul Siège apostolique ou à l'article de la mort. Et, tout autant, celui dont le corps aura été traité de façon aussi inhumaine, qu'il soit privé de sépulture ecclésiastique. »


fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_III_le_Hardi
journals.openedition.org/terrain/3028#bodyftn3

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Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) by sybarite48

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Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)


La Collégiale Saint-Etienne.

Le parement nord du mur sud de la nef.

En haut à gauche, la baie partiellement obstruée, avec des peintures murales conservées dans l'arcade. La porte en dessous correspond à une phase de construction ultérieure.

Clisson (Loire-Atlantique) by sybarite48

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Clisson (Loire-Atlantique)

Clisson (Loire-Atlantique)

Le Pont Saint-Antoine sur la Moine.

Le pont aurait été construit sous François II de Bretagne*, donc autour de 1470 (XVe).

L'utilisation de ce pont et de son voisin, sur la Sèvre-Nantaise, le pont de la Vallée, était soumise à un péage.

Le pont est situé près de l'ancienne chapelle Saint-Antoine*.

En venant de la vieille ville, le pont mène au domaine de la Garenne-Lemot, une ancienne forêt de chasse, des seigneurs de Clisson, transformée en paysage idéalisé, de 1805 à 1827, par le sculpteur François-Frédéric Lemot (prix de Rome en 1790).


* "François II épousa, en secondes noces, le 27 juin 1471, dans la chapelle de l'hôpital Saint-Antoine de Clisson, Marguerite, soeur du comte de Foix, dame célèbre par sa beauté et sa prudence, et dont nous pouvons admirer le noble visage sur le célèbre tombeau, dit des Carmes, depuis 1817 placé dans la cathédrale de Nantes" (Histoire de Clisson-Comte Paul de Berthou - 1910)

* L'ancienne chapelle Saint-Antoine est jointe à une ancienne aumônerie fondée en 1434, près du vieux pont gothique sur la rivière de Moine, par Richard de Bretagne, frère du duc Jean V et seigneur de Clisson, afin de soigner les pauvres atteints du "mal des ardents" ou "feu de Saint Antoine". Le "feu de Saint-Antoine" était provoqué par l'ingestion de céréales contaminées par un champignon, "l'ergot de seigle".

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.


Les ponts romains étaient souvent constitués d'une série d'arches en plein-cintre*. Les voûtes reposent sur des piles épaisses (largeur d'environ la moitié de la voûte).. Le même cintre* était réutilisé pour chaque arche.

Les ponts du Moyen-Age sont caractérisés par des voûtes en arc brisé ou ogive. Cette technique permet de réduire la taille des piles mais présente l’inconvénient d’accentuer le dos d’âne du pont.


*Plein-cintre : en demi-cercle.

*Le cintre est une charpente provisoire qui permet de construire la voûte. Il a la forme de la voûte.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.

Selon la tradition locale, Jeanne d'Arc se rendant à Ste Catherine-de-Fierbois* pour y récupérer l'épée de Charles Martel*, aurait franchi ce pont (Mais quel village de touraine ne se vante pas d'avoir eu son "passage de la Pucelle"?).


Le pont est également nommé « Pont Géraur » ou « Pont aux Fées ». On dit qu'à l'époque de la guerre de cent ans, le seigneur de Montchenain aurait voulu construire un pont pour traverser l’Echandon. Ne trouvant personne pour le bâtir, il fait appel aux Fées. Il s’agenouille devant un vieux chêne, demeure des « Dames Blanches » et prie.
La nuit, les Fées se mettent au travail, mais la châtelaine ne voyant pas rentrer son mari, vint à sa rencontre. Aussitôt, les Fées disparurent. A ce moment, l'un des mauvais génie de l’Echandon en profita pour soulever le pont des ses épaules, ce qui lui donna sa forme.


*Jeanne d'Arc part de Vaucouleur le 23 février 1429 et arrive début mars à Sainte-Catherine-de-Fierbois.
Jean Chartier(1385-1465 - Historiographe de Charles VII), dans son "Journal du Siège et Chronique de la Pucelle", mentionne l'Epée et les circonstances de son acquisition par Jeanne d'Arc : le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois.
D'après le duc d'Alençon (celui que jeanne appelait sont "gentil duc", "gentil duc" qui finit par trahir à peu près tout le monde), cette épée finit brisée par Jeanne sur le dos d'une prostituée à Saint-Denis (il semble qu'elle ait eu l'habitude de frapper les prostituées).

Les minutes du procès nous donnent également quelques indications : Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

L’INTERROGATEUR: Aviez-vous une épée?
JEANNE: J’avais une épée que j’avais prise à Vaucouleurs.
L’INTERROGATEUR: N’aviez-vous pas une autre épée ?)
JEANNE: Etant à Tours ou à Chinon, j’envoyai quérir une épée qui était dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, derrière l’autel. Cette épée fut trouvée sur-le-champ, toute rouillée.
L’INTERROGATEUR: Comment saviez-vous que cette épée était là?
JEANNE: Je le sus par mes voix. Il y avait par-dessus cinq croix. Onques n’avais vu l’homme qui l’alla quérir. J’écrivis aux gens d’Eglise du lieu d’avoir pour agréable que j’eusse cette épée, et les clercs me l’envoyèrent. Elle était sous terre, pas fort avant, et derrière l’autel comme il me semble. Au fait, je ne sais pas au juste si elle était devant l’autel ou derrière. Je cuide avoir écrit qu’elle était derrière. Aussitôt qu’ils eurent trouvé cette arme, les clercs du lieu la frottèrent. La rouille tomba aussitôt sans efforts. Ce fut un marchand d’armes de Tours qui l’alla quérir. Les clercs du lieu me donnèrent un fourreau ; ceux de Tours également. Les deux fourreaux qu’ils me firent étaient de velours vermeil et l’autre de drap noir. J’en fis faire encore un autre de cuir bien fort.
L’INTERROGATEUR : Aviez-vous l’épée de Fierbojs quand vous fûtes prise?
JEANNE: Quand je fus prise, je ne l’avais point. Je la portai constamment depuis que je l’eus jusqu’à mon départ de Saint-Denis, après l’assaut de Paris.
L’INTERROGATEUR :Quelle bénédiction fîtes-vous ou fîtes-vous faire sur cette épée?
JEANNE: Je ne l’ai point bénite ni fait bénir. Je ne l’eusse su faire.
L’INTERROGATEUR : Vous teniez beaucoup à cette épée?
JEANNE : Je l’aimais bien parce qu’elle avait été trouvée dans l’église de Sainte-Catherine que j’aimais bien.
L’INTERROGATEUR : Avez-vous été à Coulonge-la-Vineuse?
JEANNE: Je ne sais.
L’INTERROGATEUR: Avez-vous posé quelquefois votre épée sur l’autel pour la rendre plus fortunée?
JEANNE : Non, que je sache.
L’INTERROGATEUR: N’avez-vous jamais fait des prières pour que votre épée fût plus fortunée?
JEANNE: Il est bon à savoir que j’aurais voulu voir tout mon harnais bien fortuné.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous votre épée quand vous fûtes prise?
JEANNE : Non, j’en avais une qui avait été prise sur un Bourguignon.
L’INTERROGATEUR : Où est restée l’épée de Fierbois? dans quel village?
JEANNE : A Saint-Denis, j’ai offert une épée et des armes, mais ce n’était pas celle-là.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous cette épée à Lagny?
JEANNE : Je l’avais à Lagny. De Lagny à Compiègne je portai l’épée du Bourguignon que j’ai dit. C’était une bonne épée de guerre, bonne à donner de bonnes buffes et de bons torchons.
L’INTERROGATEUR: Où avez-vous laissé l’épée de Fier-bois ?
JEANNE : Dire où je la laissai ne touche point le procès et ne répondrai pas là-dessus quant à maintenant.
(Onzième séance du procès - 27 février 1431 - trad; R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

L'épée de Fierbois fait partie des objets merveilleux de la légende de Jeanne, c'est aussi un symbole. La chapelle est transformée en salle d'armes, les soldats français libérés après avoir été fait prisonniers déposaient leurs armes à Fierbois. Devant toutes ses armes défaites, Jeanne exhume l'épée d'un vainqueur, celle de Charles Martel. De la "com" en quelque sorte.


*La légende veut que Charles Martel, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure. Pour remercier Dieu de cette victoire, Charles-Martel fit construire en le lieu appelé Fierbois (ferus bocus) une chapelle, dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et déposa son épée derrière l'autel. Cette légende se développa après l'épopée johannique.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon avec un important dos-d'âne du à l'utilisation d'arches en ogive.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.

Selon la tradition locale, Jeanne d'Arc se rendant à Ste Catherine-de-Fierbois* pour y récupérer l'épée de Charles Martel*, aurait franchi ce pont (Mais quel village de touraine ne se vante pas d'avoir eu son "passage de la Pucelle"?).


Le pont est également nommé « Pont Géraur » ou « Pont aux Fées ». On dit qu'à l'époque de la guerre de cent ans, le seigneur de Montchenain aurait voulu construire un pont pour traverser l’Echandon. Ne trouvant personne pour le bâtir, il fait appel aux Fées. Il s’agenouille devant un vieux chêne, demeure des « Dames Blanches » et prie.
La nuit, les Fées se mettent au travail, mais la châtelaine ne voyant pas rentrer son mari, vint à sa rencontre. Aussitôt, les Fées disparurent. A ce moment, l'un des mauvais génie de l’Echandon en profita pour soulever le pont des ses épaules, ce qui lui donna sa forme.


*Jeanne d'Arc part de Vaucouleur le 23 février 1429 et arrive début mars à Sainte-Catherine-de-Fierbois.
Jean Chartier(1385-1465 - Historiographe de Charles VII), dans son "Journal du Siège et Chronique de la Pucelle", mentionne l'Epée et les circonstances de son acquisition par Jeanne d'Arc : le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois.
D'après le duc d'Alençon (celui que jeanne appelait sont "gentil duc", "gentil duc" qui finit par trahir à peu près tout le monde), cette épée finit brisée par Jeanne sur le dos d'une prostituée à Saint-Denis (il semble qu'elle ait eu l'habitude de frapper les prostituées).

Les minutes du procès nous donnent également quelques indications : Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

L’INTERROGATEUR: Aviez-vous une épée?
JEANNE: J’avais une épée que j’avais prise à Vaucouleurs.
L’INTERROGATEUR: N’aviez-vous pas une autre épée ?)
JEANNE: Etant à Tours ou à Chinon, j’envoyai quérir une épée qui était dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, derrière l’autel. Cette épée fut trouvée sur-le-champ, toute rouillée.
L’INTERROGATEUR: Comment saviez-vous que cette épée était là?
JEANNE: Je le sus par mes voix. Il y avait par-dessus cinq croix. Onques n’avais vu l’homme qui l’alla quérir. J’écrivis aux gens d’Eglise du lieu d’avoir pour agréable que j’eusse cette épée, et les clercs me l’envoyèrent. Elle était sous terre, pas fort avant, et derrière l’autel comme il me semble. Au fait, je ne sais pas au juste si elle était devant l’autel ou derrière. Je cuide avoir écrit qu’elle était derrière. Aussitôt qu’ils eurent trouvé cette arme, les clercs du lieu la frottèrent. La rouille tomba aussitôt sans efforts. Ce fut un marchand d’armes de Tours qui l’alla quérir. Les clercs du lieu me donnèrent un fourreau ; ceux de Tours également. Les deux fourreaux qu’ils me firent étaient de velours vermeil et l’autre de drap noir. J’en fis faire encore un autre de cuir bien fort.
L’INTERROGATEUR : Aviez-vous l’épée de Fierbojs quand vous fûtes prise?
JEANNE: Quand je fus prise, je ne l’avais point. Je la portai constamment depuis que je l’eus jusqu’à mon départ de Saint-Denis, après l’assaut de Paris.
L’INTERROGATEUR :Quelle bénédiction fîtes-vous ou fîtes-vous faire sur cette épée?
JEANNE: Je ne l’ai point bénite ni fait bénir. Je ne l’eusse su faire.
L’INTERROGATEUR : Vous teniez beaucoup à cette épée?
JEANNE : Je l’aimais bien parce qu’elle avait été trouvée dans l’église de Sainte-Catherine que j’aimais bien.
L’INTERROGATEUR : Avez-vous été à Coulonge-la-Vineuse?
JEANNE: Je ne sais.
L’INTERROGATEUR: Avez-vous posé quelquefois votre épée sur l’autel pour la rendre plus fortunée?
JEANNE : Non, que je sache.
L’INTERROGATEUR: N’avez-vous jamais fait des prières pour que votre épée fût plus fortunée?
JEANNE: Il est bon à savoir que j’aurais voulu voir tout mon harnais bien fortuné.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous votre épée quand vous fûtes prise?
JEANNE : Non, j’en avais une qui avait été prise sur un Bourguignon.
L’INTERROGATEUR : Où est restée l’épée de Fierbois? dans quel village?
JEANNE : A Saint-Denis, j’ai offert une épée et des armes, mais ce n’était pas celle-là.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous cette épée à Lagny?
JEANNE : Je l’avais à Lagny. De Lagny à Compiègne je portai l’épée du Bourguignon que j’ai dit. C’était une bonne épée de guerre, bonne à donner de bonnes buffes et de bons torchons.
L’INTERROGATEUR: Où avez-vous laissé l’épée de Fier-bois ?
JEANNE : Dire où je la laissai ne touche point le procès et ne répondrai pas là-dessus quant à maintenant.
(Onzième séance du procès - 27 février 1431 - trad; R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

L'épée de Fierbois fait partie des objets merveilleux de la légende de Jeanne, c'est aussi un symbole. La chapelle est transformée en salle d'armes, les soldats français libérés après avoir été fait prisonniers déposaient leurs armes à Fierbois. Devant toutes ses armes défaites, Jeanne exhume l'épée d'un vainqueur, celle de Charles Martel. De la "com" en quelque sorte.


*La légende veut que Charles Martel, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure. Pour remercier Dieu de cette victoire, Charles-Martel fit construire en le lieu appelé Fierbois (ferus bocus) une chapelle, dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et déposa son épée derrière l'autel. Cette légende se développa après l'épopée johannique.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.

Selon la tradition locale, Jeanne d'Arc se rendant à Ste Catherine-de-Fierbois* pour y récupérer l'épée de Charles Martel*, aurait franchi ce pont (Mais quel village de touraine ne se vante pas d'avoir eu son "passage de la Pucelle"?).


Le pont est également nommé « Pont Géraur » ou « Pont aux Fées ». On dit qu'à l'époque de la guerre de cent ans, le seigneur de Montchenain aurait voulu construire un pont pour traverser l’Echandon. Ne trouvant personne pour le bâtir, il fait appel aux Fées. Il s’agenouille devant un vieux chêne, demeure des « Dames Blanches » et prie.
La nuit, les Fées se mettent au travail, mais la châtelaine ne voyant pas rentrer son mari, vint à sa rencontre. Aussitôt, les Fées disparurent. A ce moment, l'un des mauvais génie de l’Echandon en profita pour soulever le pont des ses épaules, ce qui lui donna sa forme.


*Jeanne d'Arc part de Vaucouleur le 23 février 1429 et arrive début mars à Sainte-Catherine-de-Fierbois.
Jean Chartier(1385-1465 - Historiographe de Charles VII), dans son "Journal du Siège et Chronique de la Pucelle", mentionne l'Epée et les circonstances de son acquisition par Jeanne d'Arc : le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois.
D'après le duc d'Alençon (celui que jeanne appelait sont "gentil duc", "gentil duc" qui finit par trahir à peu près tout le monde), cette épée finit brisée par Jeanne sur le dos d'une prostituée à Saint-Denis (il semble qu'elle ait eu l'habitude de frapper les prostituées).

Les minutes du procès nous donnent également quelques indications : Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

L’INTERROGATEUR: Aviez-vous une épée?
JEANNE: J’avais une épée que j’avais prise à Vaucouleurs.
L’INTERROGATEUR: N’aviez-vous pas une autre épée ?)
JEANNE: Etant à Tours ou à Chinon, j’envoyai quérir une épée qui était dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, derrière l’autel. Cette épée fut trouvée sur-le-champ, toute rouillée.
L’INTERROGATEUR: Comment saviez-vous que cette épée était là?
JEANNE: Je le sus par mes voix. Il y avait par-dessus cinq croix. Onques n’avais vu l’homme qui l’alla quérir. J’écrivis aux gens d’Eglise du lieu d’avoir pour agréable que j’eusse cette épée, et les clercs me l’envoyèrent. Elle était sous terre, pas fort avant, et derrière l’autel comme il me semble. Au fait, je ne sais pas au juste si elle était devant l’autel ou derrière. Je cuide avoir écrit qu’elle était derrière. Aussitôt qu’ils eurent trouvé cette arme, les clercs du lieu la frottèrent. La rouille tomba aussitôt sans efforts. Ce fut un marchand d’armes de Tours qui l’alla quérir. Les clercs du lieu me donnèrent un fourreau ; ceux de Tours également. Les deux fourreaux qu’ils me firent étaient de velours vermeil et l’autre de drap noir. J’en fis faire encore un autre de cuir bien fort.
L’INTERROGATEUR : Aviez-vous l’épée de Fierbojs quand vous fûtes prise?
JEANNE: Quand je fus prise, je ne l’avais point. Je la portai constamment depuis que je l’eus jusqu’à mon départ de Saint-Denis, après l’assaut de Paris.
L’INTERROGATEUR :Quelle bénédiction fîtes-vous ou fîtes-vous faire sur cette épée?
JEANNE: Je ne l’ai point bénite ni fait bénir. Je ne l’eusse su faire.
L’INTERROGATEUR : Vous teniez beaucoup à cette épée?
JEANNE : Je l’aimais bien parce qu’elle avait été trouvée dans l’église de Sainte-Catherine que j’aimais bien.
L’INTERROGATEUR : Avez-vous été à Coulonge-la-Vineuse?
JEANNE: Je ne sais.
L’INTERROGATEUR: Avez-vous posé quelquefois votre épée sur l’autel pour la rendre plus fortunée?
JEANNE : Non, que je sache.
L’INTERROGATEUR: N’avez-vous jamais fait des prières pour que votre épée fût plus fortunée?
JEANNE: Il est bon à savoir que j’aurais voulu voir tout mon harnais bien fortuné.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous votre épée quand vous fûtes prise?
JEANNE : Non, j’en avais une qui avait été prise sur un Bourguignon.
L’INTERROGATEUR : Où est restée l’épée de Fierbois? dans quel village?
JEANNE : A Saint-Denis, j’ai offert une épée et des armes, mais ce n’était pas celle-là.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous cette épée à Lagny?
JEANNE : Je l’avais à Lagny. De Lagny à Compiègne je portai l’épée du Bourguignon que j’ai dit. C’était une bonne épée de guerre, bonne à donner de bonnes buffes et de bons torchons.
L’INTERROGATEUR: Où avez-vous laissé l’épée de Fier-bois ?
JEANNE : Dire où je la laissai ne touche point le procès et ne répondrai pas là-dessus quant à maintenant.
(Onzième séance du procès - 27 février 1431 - trad; R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

L'épée de Fierbois fait partie des objets merveilleux de la légende de Jeanne, c'est aussi un symbole. La chapelle est transformée en salle d'armes, les soldats français libérés après avoir été fait prisonniers déposaient leurs armes à Fierbois. Devant toutes ses armes défaites, Jeanne exhume l'épée d'un vainqueur, celle de Charles Martel. De la "com" en quelque sorte.


*La légende veut que Charles Martel, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure. Pour remercier Dieu de cette victoire, Charles-Martel fit construire en le lieu appelé Fierbois (ferus bocus) une chapelle, dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et déposa son épée derrière l'autel. Cette légende se développa après l'épopée johannique.

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Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.

Selon la tradition locale, Jeanne d'Arc se rendant à Ste Catherine-de-Fierbois* pour y récupérer l'épée de Charles Martel*, aurait franchi ce pont (Mais quel village de touraine ne se vante pas d'avoir eu son "passage de la Pucelle"?).


Le pont est également nommé « Pont Géraur » ou « Pont aux Fées ». On dit qu'à l'époque de la guerre de cent ans, le seigneur de Montchenain aurait voulu construire un pont pour traverser l’Echandon. Ne trouvant personne pour le bâtir, il fait appel aux Fées. Il s’agenouille devant un vieux chêne, demeure des « Dames Blanches » et prie.
La nuit, les Fées se mettent au travail, mais la châtelaine ne voyant pas rentrer son mari, vint à sa rencontre. Aussitôt, les Fées disparurent. A ce moment, l'un des mauvais génie de l’Echandon en profita pour soulever le pont des ses épaules, ce qui lui donna sa forme.


*Jeanne d'Arc part de Vaucouleur le 23 février 1429 et arrive début mars à Sainte-Catherine-de-Fierbois.
Jean Chartier(1385-1465 - Historiographe de Charles VII), dans son "Journal du Siège et Chronique de la Pucelle", mentionne l'Epée et les circonstances de son acquisition par Jeanne d'Arc : le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois.
D'après le duc d'Alençon (celui que jeanne appelait sont "gentil duc", "gentil duc" qui finit par trahir à peu près tout le monde), cette épée finit brisée par Jeanne sur le dos d'une prostituée à Saint-Denis (il semble qu'elle ait eu l'habitude de frapper les prostituées).

Les minutes du procès nous donnent également quelques indications : Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

L’INTERROGATEUR: Aviez-vous une épée?
JEANNE: J’avais une épée que j’avais prise à Vaucouleurs.
L’INTERROGATEUR: N’aviez-vous pas une autre épée ?)
JEANNE: Etant à Tours ou à Chinon, j’envoyai quérir une épée qui était dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, derrière l’autel. Cette épée fut trouvée sur-le-champ, toute rouillée.
L’INTERROGATEUR: Comment saviez-vous que cette épée était là?
JEANNE: Je le sus par mes voix. Il y avait par-dessus cinq croix. Onques n’avais vu l’homme qui l’alla quérir. J’écrivis aux gens d’Eglise du lieu d’avoir pour agréable que j’eusse cette épée, et les clercs me l’envoyèrent. Elle était sous terre, pas fort avant, et derrière l’autel comme il me semble. Au fait, je ne sais pas au juste si elle était devant l’autel ou derrière. Je cuide avoir écrit qu’elle était derrière. Aussitôt qu’ils eurent trouvé cette arme, les clercs du lieu la frottèrent. La rouille tomba aussitôt sans efforts. Ce fut un marchand d’armes de Tours qui l’alla quérir. Les clercs du lieu me donnèrent un fourreau ; ceux de Tours également. Les deux fourreaux qu’ils me firent étaient de velours vermeil et l’autre de drap noir. J’en fis faire encore un autre de cuir bien fort.
L’INTERROGATEUR : Aviez-vous l’épée de Fierbojs quand vous fûtes prise?
JEANNE: Quand je fus prise, je ne l’avais point. Je la portai constamment depuis que je l’eus jusqu’à mon départ de Saint-Denis, après l’assaut de Paris.
L’INTERROGATEUR :Quelle bénédiction fîtes-vous ou fîtes-vous faire sur cette épée?
JEANNE: Je ne l’ai point bénite ni fait bénir. Je ne l’eusse su faire.
L’INTERROGATEUR : Vous teniez beaucoup à cette épée?
JEANNE : Je l’aimais bien parce qu’elle avait été trouvée dans l’église de Sainte-Catherine que j’aimais bien.
L’INTERROGATEUR : Avez-vous été à Coulonge-la-Vineuse?
JEANNE: Je ne sais.
L’INTERROGATEUR: Avez-vous posé quelquefois votre épée sur l’autel pour la rendre plus fortunée?
JEANNE : Non, que je sache.
L’INTERROGATEUR: N’avez-vous jamais fait des prières pour que votre épée fût plus fortunée?
JEANNE: Il est bon à savoir que j’aurais voulu voir tout mon harnais bien fortuné.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous votre épée quand vous fûtes prise?
JEANNE : Non, j’en avais une qui avait été prise sur un Bourguignon.
L’INTERROGATEUR : Où est restée l’épée de Fierbois? dans quel village?
JEANNE : A Saint-Denis, j’ai offert une épée et des armes, mais ce n’était pas celle-là.
L’INTERROGATEUR: Aviez-vous cette épée à Lagny?
JEANNE : Je l’avais à Lagny. De Lagny à Compiègne je portai l’épée du Bourguignon que j’ai dit. C’était une bonne épée de guerre, bonne à donner de bonnes buffes et de bons torchons.
L’INTERROGATEUR: Où avez-vous laissé l’épée de Fier-bois ?
JEANNE : Dire où je la laissai ne touche point le procès et ne répondrai pas là-dessus quant à maintenant.
(Onzième séance du procès - 27 février 1431 - trad; R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

L'épée de Fierbois fait partie des objets merveilleux de la légende de Jeanne, c'est aussi un symbole. La chapelle est transformée en salle d'armes, les soldats français libérés après avoir été fait prisonniers déposaient leurs armes à Fierbois. Devant toutes ses armes défaites, Jeanne exhume l'épée d'un vainqueur, celle de Charles Martel. De la "com" en quelque sorte.


*La légende veut que Charles Martel, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure. Pour remercier Dieu de cette victoire, Charles-Martel fit construire en le lieu appelé Fierbois (ferus bocus) une chapelle, dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et déposa son épée derrière l'autel. Cette légende se développa après l'épopée johannique.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.


Les ponts romains étaient souvent constitués d'une série d'arches en plein-cintre*. Les voûtes reposent sur des piles épaisses (largeur d'environ la moitié de la voûte).. Le même cintre* était réutilisé pour chaque arche.

Les ponts du Moyen-Age sont caractérisés par des voûtes en arc brisé ou ogive. Cette technique permet de réduire la taille des piles mais présente l’inconvénient d’accentuer le dos d’âne du pont.


*Plein-cintre : en demi-cercle.

*Le cintre est une charpente provisoire qui permet de construire la voûte. Il a la forme de la voûte.

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.


Les ponts romains étaient souvent constitués d'une série d'arches en plein-cintre*. Les voûtes reposent sur des piles épaisses (largeur d'environ la moitié de la voûte).. Le même cintre* était réutilisé pour chaque arche.

Les ponts du Moyen-Age sont caractérisés par des voûtes en arc brisé ou ogive. Cette technique permet de réduire la taille des piles mais présente l’inconvénient d’accentuer le dos d’âne du pont.


*Plein-cintre : en demi-cercle.

*Le cintre est une charpente provisoire qui permet de construire la voûte. Il a la forme de la voûte.

Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire). by sybarite48

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Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire).

Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire).

Abbatiale Saint-Pierre (XIIe siècle, remaniée au XVe siècle, restaurée au XIXe siècle).

La façade ouest, très simple, avec quatre contreforts plats, la porte en plein cintre.

La haute fenêtre axiale éclaire la nef, les petites fenêtres, qui encadrent celle-ci, éclairent les collatéraux.

Le pignon est percé de deux petites fenêtres accolées au dessus d'une série arcatures.