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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)

Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)


Ancienne abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

Retable.

Retable en bois polychromé et doré du XVIIème siècle.
Le retable, décor sculpté ou peint, placé à l'arrière de l'autel, est un élément essentiel de la décoration intérieure de l'église aux XVIIème et XVIIIème siècles. Inspiré de modèles architecturaux, le choix de la statutaire, de la décoration, de la peinture et de la dorure donne un caractère original à chacun.

Sous l'autel, une châsse-reliquaire contient le corps de la dépouille de saint Honorius, martyr. Il provient de la paroisse de la Chapelle-Blanche-saint-Martin, dont le curé avait obtenu du pape l'autorisation de ramener le corps après un voyage qu'il avait effectué à Rome au début du XIXème siècle. Le certificat placé sur la châsse confirme le don de la Chapelle, fait en 1833, par Monseigneur de Montblanc, archevêque de Tours.


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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)

Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)


Ancienne abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

Retable.

Retable en bois polychromé et doré du XVIIème siècle.
Le retable, décor sculpté ou peint, placé à l'arrière de l'autel, est un élément essentiel de la décoration intérieure de l'église aux XVIIème et XVIIIème siècles. Inspiré de modèles architecturaux, le choix de la statutaire, de la décoration, de la peinture et de la dorure donne un caractère original à chacun.

Sous l'autel, une châsse-reliquaire contient le corps de la dépouille de saint Honorius, martyr. Il provient de la paroisse de la Chapelle-Blanche-saint-Martin, dont le curé avait obtenu du pape l'autorisation de ramener le corps après un voyage qu'il avait effectué à Rome au début du XIXème siècle. Le certificat placé sur la châsse confirme le don de la Chapelle, fait en 1833, par Monseigneur de Montblanc, archevêque de Tours.


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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)

Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)


Ancienne abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

Retable.

Retable en bois polychromé et doré du XVIIème siècle.
Le retable, décor sculpté ou peint, placé à l'arrière de l'autel, est un élément essentiel de la décoration intérieure de l'église aux XVIIème et XVIIIème siècles. Inspiré de modèles architecturaux, le choix de la statutaire, de la décoration, de la peinture et de la dorure donne un caractère original à chacun.

Sous l'autel, une châsse-reliquaire contient le corps de la dépouille de saint Honorius, martyr. Il provient de la paroisse de la Chapelle-Blanche-saint-Martin, dont le curé avait obtenu du pape l'autorisation de ramener le corps après un voyage qu'il avait effectué à Rome au début du XIXème siècle. Le certificat placé sur la châsse confirme le don de la Chapelle, fait en 1833, par Monseigneur de Montblanc, archevêque de Tours.


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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)

Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)


Ancienne abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

Retable.

Retable en bois polychromé et doré du XVIIème siècle.
Le retable, décor sculpté ou peint, placé à l'arrière de l'autel, est un élément essentiel de la décoration intérieure de l'église aux XVIIème et XVIIIème siècles. Inspiré de modèles architecturaux, le choix de la statutaire, de la décoration, de la peinture et de la dorure donne un caractère original à chacun.

Sous l'autel, une châsse-reliquaire contient le corps de la dépouille de saint Honorius, martyr. Il provient de la paroisse de la Chapelle-Blanche-saint-Martin, dont le curé avait obtenu du pape l'autorisation de ramener le corps après un voyage qu'il avait effectué à Rome au début du XIXème siècle. Le certificat placé sur la châsse confirme le don de la Chapelle, fait en 1833, par Monseigneur de Montblanc, archevêque de Tours.


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Châteaumeillant (Cher) by sybarite48

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Châteaumeillant (Cher)

Châteaumeillant (Cher).


Eglise Saint-Genès.


Reliquaire (châsse). Milieu du XXe siècle. Robert Bariot.
Laiton; émail; verre; décor repoussé et ciselé.


Robert Barriot né à Châteauroux le 22 juillet 1898 et mort à Chezal-Benoît le 1er juillet 1970 est un peintre, émailleur et sculpteur français.

C'est dans !e domaine du métal repoussé, et sur des plaques de dimensions encore aujourd'hui très impressionnantes, qu'il exercera son double talent de dinandier et d'émailleur.

Robert Barriot était un homme de courage qui a mis sont talent au service de la résistance, en réalisant de faux papiers tels que des laisser passer et des documents officiels.

www.passionceramique.com/emaux.php?info_id=22

Vézelay (Yonne) by sybarite48

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Vézelay (Yonne)

Vézelay (Yonne)


Reliquaire de Marie-Madeleine.

La présence des reliques de Marie-Madeleine à Vézelay, attire depuis presque un millénaire des personnes de tout horizon.

Ces reliques auraient été, soit ramenées d'Arles par Girart de Roussillon*, soit dérobée à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, en Provence, par un moine nommé Badilon**.

La dévotion à Marie-Madeleine, dont les reliques sont déposées à l'abbaye, apparaît sous l'abbé Geoffroy élu en 1037. Ce culte attire de nombreux pélerins après que l'abbé Geoffroy eut obtenu confirmation de l'authenticité des reliques en 1050.

Ce culte attire de nombreux pélerins, et Vézelay devient une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, .

L'afflux des pèlerins qui permet le développement du commerce, la renommée des grandes foires, le vignoble, l'installation de changeurs, font la fortune de la communauté de Vézelay. Cette richesse de la communauté entraîna de nombreuses jalousies : Des habitants du bourg dont les abbés exigeait argent et soumission, du comte de Nevers et de l'évêque d'Autun jaloux de l'indépendance de l'abbaye. Ce dernier, en 1098, jeta l'interdit sur les pélerinages, interdit qui fut levé cinq ans plus tard par le Pape.

Le 22 juillet 1120, un gigantesque incendie détruisit ce qui restait de la nef carolingienne primitive. La Chronique d’Hugues de Poitiers rapporte qu’en 1164-1165 furent découvertes de nombreuses reliques dans une statue de la vierge, sauvée de l’incendie des boiseries situées au-dessus du sépulcre de Marie-Madeleine. La statue aurait été protégée de l’incendie car elle était placée dans la niche occidentale de la crypte, et les éléments incendiés n’ont concerné que la partie de crypte-halle à colonnes et architraves de bois.

La rivalité des moines de Saint-Maximin, qui mettaient en doute l'authenticité des reliques, ouvrait la voie à la décadence de Vézelay. Malgré le soutien de Saint-Louis, qui allait authentifier les reliques et offrir des reliquaires à l'abbaye en 1267, et les protections de Philippe le Hardi, puis de Philippe le Bel, une bulle pontificale, en 1295, confirme l'authenticité des reliques de Saint-Maximin et non de celles de Vézelay.

Le rôle de Vézelay s'effaça et Vézelay devint un terrain propice aux thèses de la Réforme.

Le XIXe siècle vit le développement de vastes travaux de restauration, sous la direction de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc et à l'initiative de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques.

En 1870 et 1876, le don de nouvelles reliques de Marie-Madeleine à l'église de Vézelay entraîna un relatif renouveau des pèlerinages. Le 23 juillet 1876, Victor-Félix Bernadou, archevêque de Sens, remet des reliques de sainte Marie Madeleine remises par le pape Martin IV et conservées au trésor de la cathédrale de Sens depuis 1281.

Enfin, en 1920, le Saint-Siège érigea l'église en basilique.


* Girart de Roussillon, comte de Paris, administrait plusieurs territoires bourguignons au début du IXe siècle. Selon le chroniqueur
belge Sigebert de Gembloux, après la lapidation d'Etienne (entre 29 et 36 à Jérusalem), premier martyr chrétien, Maximin, l'un des soixante-dix disciples du Christ, partit pour la Gaule avec sainte Marie Madeleine. Il l'enterra près de la ville d'Aix dont il était l'évêque. Lorsque la ville fut pillée par les Sarrasins, Girart, comte de Bourgogne, transféra le corps saint à Vézelay, dans l'abbaye qu'il venait de fonder. mais il semble bien que Girart n'eut jamais à faire aux Sarrasins.

** Badilon (Saint Badilon), fut moine à Vézelay, puis premier abbé de Leuze en Hainault au IXe siècle. Selon certaines chroniques, il aurait amené le corps de la sainte directement de Jérusalem.

Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire)

Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire)


Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais (XIIe au XVIIe siècles).

L''église actuelle a été construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, sur un plan en croix latine, à l'emplacemen d'une église antérieure probablemnt du VIe siècle*.

Le choeur et les trois travées qui le précèdent sont du XIIe siècle.

La nef et le bas-côté nord sont du XIVe siècle. Le clocher a été reconstruit dans la seconde moitié du XVe siècle. Le clocher-beffroi a été surmonté d'une flèche, en charpente, par le charpentier Jacques Poitou, au XVIIe siècle (1636), sur commande du baron du Grand-Pressigny, Pierre Brulart de Sillery.

A la veille du premier conflit mondial, le choeur est restauré dans son état d'origine.

L'abside a été modifiée au début du XXe siècle.


Une fresque murale de 1619, qui serait de Jean du Hey, représentant l'Assomption a été abimée pendant une rénovation.

L'église présente un ostensoir de 1886 que l'on doit aux orfèvres Louis et Arthur Demarquet, un calice de 1846 de l'orfèvre Pierre Henry Favier, et une châsse marquée de l'alpha et l'oméga (le principe et la fin, le premier et le dernier...)

Cinq-Mars-La-Pile est un des six endroits dans le département où l'on peut voir une relique de saint Martin.(Eglise du Grand Pressigny, Eglise de Tournon-Saint-Pierre, Musée des Amis du Vieux Chinon, Eglise de Cinq-Mars-la-Pile, Basilique Saint-Martin, Cathédrale de Tours).


* Dans la "Vie de saint Nicet", Grégoire de Tour (538 - 594), fait mention d'une église dédiée à saint Nicet ou Nizier, dans un "vicus Prisciniacus", qui pourrait être le Grand-Pressigny, et à laquelle il donne des reliques de saint Nicet.


www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA37001203

Bellac (Haute-Vienne) by sybarite48

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Bellac (Haute-Vienne)

Bellac (Haute-Vienne)


Eglise de l'Assomption de la Très Sainte-Vierge.

Petit reliquaire en cuivre : ajouré, doré, repoussé, peinture à l'émail

La face du reliquaire comportant l'ouverture est décorée dans les angles de trèfles composés chacun par trois jours circulaires. La plaque coulissan- te est décorée d'un quadrilobe. L'autre face du reliquaire est repercée de cinq quadrilobes (un dans chaque angle et un au centre). Le Christ en croix porte une couronne d'épines verte, les carnations sont blanchâtres-, les côtes sont figurées ainsi que la blessure, rougie, les yeux peints sont noirs, le perizonium est bleu marine avec filet doré.

Le reliquaire, qui pourrait avoir été portatif, date du 14e siècle. La petite figure d'applique placée à l'intérieur, représentant le Christ en croix, date du 17e ou du 18e siècle : elle remplace le contenu d'origine, disparu.


www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM87000026

Bellac (Haute-Vienne) by sybarite48

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Bellac (Haute-Vienne)

Bellac (Haute-Vienne)


Eglise Notre-Dame de Bellac (de l'Assomption-de-la-Très-sainte-Vierge).

Châsse émaillée dorée (Atelier hispano-limousin, vers 1120-1130).


Cette châsse est le plus ancien reliquaire en forme de sarcophage connu et le premier objet attribuable aux ateliers de limoges ou en tout cas hispano-aquitains. Il s'agit d'un exemple unique sans postérité.

La châsse, qui se présente sous forme d'une maisonnette au toit en bâtière (avec deux versants), est décorée de douze médaillons bombés de cuivre champlevé*, émaillé, avec une iconographie d'inspiration évangélique représentant le Christ, les quatre évangélistes, la Vierge et l'Agneau...

Au revers, seuls les médaillons du toit subsistent.

La face apparente est ornée de six médaillons bombés. Le Christ est identifié par une inscription à la circonférence : IESUS SUTSIPX, le nom XPISTUS ayant été inversé par l'orfèvre. Il est encadré par le Taureau et un griffon en lieu et place de l'Aigle, symboles des évangélistes Luc et Jean.

Sur le toit, l'Agneau Pascal entre l'Ange et le Lion (pour Matthieu et Marc).

Les médaillons sont séparés par des rangées de pierres fines taillées, du verre et des intailles antiques montées en cabochon.

Ce reliquaire fut peut-être exécuté pour la Chapelle des comtes de la Marche dans le château de bellac. La chapelle dépendait de l'église Saint-Sauveur, aujourd'hui église paroissiale de l'Assomption-de-la-Très-sainte-Vierge.

(Voir panneau sur le site).


* Cuivre champlevé : Le cuivre est creusé au burin pour y déposer l'émail.

Bellac (Haute-Vienne) by sybarite48

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Bellac (Haute-Vienne)

Bellac (Haute-Vienne)


Eglise Notre-Dame de Bellac (de l'Assomption-de-la-Très-sainte-Vierge).

Châsse émaillée dorée (Atelier hispano-limousin, vers 1120-1130).


Cette châsse est le plus ancien reliquaire en forme de sarcophage connu et le premier objet attribuable aux ateliers de limoges ou en tout cas hispano-aquitains. Il s'agit d'un exemple unique sans postérité.

La châsse, qui se présente sous forme d'une maisonnette au toit en bâtière (avec deux versants), est décorée de douze médaillons bombés de cuivre champlevé*, émaillé, avec une iconographie d'inspiration évangélique représentant le Christ, les quatre évangélistes, la Vierge et l'Agneau...

Au revers, seuls les médaillons du toit subsistent.

La face apparente est ornée de six médaillons bombés. Le Christ est identifié par une inscription à la circonférence : IESUS SUTSIPX, le nom XPISTUS ayant été inversé par l'orfèvre. Il est encadré par le Taureau et un griffon en lieu et place de l'Aigle, symboles des évangélistes Luc et Jean.

Sur le toit, l'Agneau Pascal entre l'Ange et le Lion (pour Matthieu et Marc).

Les médaillons sont séparés par des rangées de pierres fines taillées, du verre et des intailles antiques montées en cabochon.

Ce reliquaire fut peut-être exécuté pour la Chapelle des comtes de la Marche dans le château de bellac. La chapelle dépendait de l'église Saint-Sauveur, aujourd'hui église paroissiale de l'Assomption-de-la-Très-sainte-Vierge.

(Voir panneau sur le site).


* Cuivre champlevé : Le cuivre est creusé au burin pour y déposer l'émail.

Chauvigny (Vienne) by sybarite48

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Chauvigny (Vienne)

Chauvigny (Vienne)

Église Saint-Pierre.

Reliquaire dit du chef de saint Martial (XVIIe siècle)

Reliquaire en bois doré qui contient encore sa relique, le haut du crâne de saint Martial. Le reliquaire a été installé dans la collégiale en 2011.

La présence de la relique à Chauvigny est attestée depuis le XVIIe siècle. Par temps de sécheresse, le reliquaire était porté en procession jusqu'à la fontaine Saint-Bonifaix à La Puye, à une douzaine de kilomètres. Début XIXe siècle, l'église saint-Martial est vendue pour payer les travaux de restauration de la collégiale saint-Pierre. Le reliquaire voyage dans différents endroits de la ville, il échoue chez le président d'une association, c'est cette association qui engagera une restauration et l'installation de ce reliquaire dans l'actuelle église saint-Pierre.

www.lanouvellerepublique.fr/actu/saint-martial-rejoint-la...

Chênehutte-Trèves-Cunault (Maine-et-Loire) by sybarite48

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Chênehutte-Trèves-Cunault (Maine-et-Loire)

Chênehutte-Trèves-Cunault (Maine-et-Loire)


Eglise prieurale Notre-Dame de Cunault.

Châsse de saint Maxenceul.

La châsse, sculptée en forme de nef, dans un seul bloc de noyer, au XIIIe siècle, contiendrait les reliques de saint Maxenceul.

En haut, le Christ en gloire soutenu par deux anges, en dessous, les apôtres (on reconnait saint Pierre avec sa clé).

A l'origine, le bois était recouvert d'une fine feuille d'argent rehaussée de traits de peinture noire.

Rien dans la décoration de cette châsse ne rappelant saint Maxenceul, on peut penser qu'elle contenait plutôt les reliques de la Vierge vénérée à Cunault : l'anneau du mariage de Marie et des fragments de paroi arrachés en souvenir dans la grotte de l'allaitement à Béthléem. En tout cas, dans le doute, on ne prendra pas le risque de l'exposition des reliques de saint Maxenceul.

Saint Maxenceul, ou Maxenciolus était un disciple de Saint Martin. Il évangélisa l'Anjou au Ve siècle. C'est Charles le Chauve qui en 843 donna au comte d'Anjou Vivien le monastère de Cunault, où repose le corps de saint Maxenceul. Saint Maxenceul, patron de Cunault, est invoqué pour faire tomber la pluie. Lors du péril normand, en 862, les reliques furent transportées à Tournus, en Bourgogne, avec celles de saint Philibert.

Saint Maxenceul fera l'objet d'un pélerinage, à Cunault, du IXe siècle au XVIIIe siècle.

Billy (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Billy (Loir-et-Cher)

Billy (Loir-et-Cher)

Eglise Saint-Symphorien.

La nef, la partie la plus ancienne, construite en petit appareil, a été édifiée au XIe siècle. Le clocher, tour carrée sur la façade sud, a été rajouté au XIIIe siècle; l'accès à l'étage se fait par une tourelle externe avec un escalier à vis. Le choeur et l'abside seront reconstruit à la fin du XVe siècle. Les vantaux du portail seraient du XVIe siècle, le portail sera refait dans la seconde moitié du XIXe siècle. Des chapelles latérales, formant transept, sont ajoutées au XXe siècle. Une porte méridionale* a été murée.

Des petits personnages sont sculptés sur la façade occidentale, au dessus du portail.

A l'intérieur, sur le mur nord, un fragment de peintures murales, du XVe siècle, subsiste. De gauche à droite :

Saint Blaise nu, martyrisé par deux bourreaux avec des peignes à carder.
Sainte Catherine, près de la roue de son supplice, couronnée et qui tient une épée.
Sainte Barbe tenant une palme et un livre, aux côtés de sa tour.

Sur le mur nord, toujours, une épitaphe, en caractères gothiques, à la mémoire du prieur Pierre de Villède, mort en 1511.

Dans la petite chapelle sud, une série de quatorze cierges de la confrérie de saint Vincent, en zinc, du XIXe siècle.


Une archive mentionne le don de l'église par Childebert Ier* au prince Vulphin* pour l'abbaye de Selles-sur-Cher.

En 1128, après qu'elle fut usurpée par des laïcs, son dernier possesseur Hugues Graflutz la remet à Jean II évêque d'Orléans qui l'attribue à l'abbaye de Selles-sur-Cher; un prieuré-cure y est alors créé.

Au 15e siècle, un prieuré existait à Billy. Sous François Ier, l'église fit partie du domaine de la couronne jusqu'à la disparition du roi.


* C'est à la porte méridionale de l'église que se faisait la purgation canonique. Les juges ne pouvant établir suffisament les faits d'un crime, ordonnaient que l'accusé soit conduit à la porte méridionale de l'église pour y prêter serment, devant la population, qu'il était innocent. Les portes méridionales des grandes églises ont souvent de vastes portiques qui rendaient les serments plus spectaculaires.

* Childebert Ier est le quatrième fils de Clovis. A la mort de son père, le royaume est divisé en quatre et Childebert devient roi des francs de Paris. Après la mort de son frère Clodomir, il devient également roi des francs d'Orléans.

* Vulphin (Wulfin), puissant seigneur de sang royal, avait accompagné Childebert Ier en Espagne, dans une expédition guerrière contre les Wisigoths. En 542, il prend l'habit dans l'abbaye royale de Celles (Selles-sur-Cher). Wulfin donna une grande partie de ses terres et des églises, en particulier celle de Billy qui dépendait du diocèse d'Orléans.



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Bulletin Monumental publié par M. de Caumont- 1845.

La Souterraine (Creuse) by sybarite48

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La Souterraine (Creuse)

La-Souterraine (Creuse)

Eglise paroissiale de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge.

Reliquaire:

Châsse en bois doré et peint datant probablement de la première moitié du 19e siècle.

Les inscriptions portées sur les étiquettes pour identifier le nom du saint dont les reliques sont conservées :

"S. Pauli A P", "S. Placidi Martyris", "Ste Philumenae V. M", " S. Caelestini M.", "Stae Leae Martyris".

(Inventaire national)

Saint-Genou (Indre) by sybarite48

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Saint-Genou (Indre)

Saint-Genou (Indre)

Eglise Saint-Genou.

Châsse-reliquaire contenant des ossements de Saint-Genou.

Selles-Saint-Denis* (Loir-et-Cher) village qui s'est appelé Selles-Saint-Genou, serait, selon la tradition, le lieu où seraient morts et inhumés, Saint-Genou et son père (Genitus). Par la suite, les reliques de Saint-Genou auraient été transportées au monastère de l'Estrée, près du village actuel de Saint-Genou, celles de Saint-Genitus (le père) seraient restées à "Cella S. Genulfi", Selles-Saint-Genou.
Vers les années 935-937, l'invasion des Magyars força les religieux du monastère de l'Estrée-Saint-Genou* (au sud du bourg actuel de Saint-Genou) à se retirer dans le castrum Luccasi (château deLoches). Au retour, ils passèrent par le castrum Palutillus (Palluau). Les barbares furent vaincus entre Loches et Châtillon par Ebbes-le-Noble, qui d'ailleurs mourut ensuite de ses blessures. Deux ans plus tard, une nouvelle invasion les obligea à se réfugier, probablement dans la forteresse de Palluau.
Vers 990, l'abbé Robert fit reconstruire le monastère en le transportant plus près de l'Indre. 5 ans plus tard, il y transporta les reliques de Saint-Genou.
En 1066, une nouvelle basilique abbatiale fut consacrée par l'archevêque de Bourges, Aymon de Bourbon, ainsi que celui de Tours, Barthélémy.
Au XVIème siècle, l'abbaye entre en décadence. En 1512, elle avait pour abbé Antoine de Tranchelyon, ami de Rabelais. Le 10 juillet 1570, une bande de protestants tomba sur l'abbaye de Saint-Genou. L'abbé Jacques Quinault qui avait pu s'enfuir à temps avec les reliques du saint patron, se réfugia à Bourges et confia les reliques aux Cordeliers.
L'abbaye continua de péricliter et en 1765, il ne restait que 5 religieux. En 1772, Mgr Phélippaux d'Herbault décida la suppression de l'abbaye, et ses revenus furent attribués au séminaire de Bourges ou à la congrégation Notre-Dame de Châteauroux, on ne sait.
Les révolutionnaires n'y trouvèrent qu'un seul vieux religieux.
(D'après Bulletin de la Société Académique du Centre. Avril-juin 1901)

D'après l'Abbé Léon Porcher, vicaire à Monterfil (Saint-Genou, sa vie -histoire de ses reliques et de son culte - 1935), "les invasions normandes atteignant l'Aquitaine, Mainard décida qu'il fallait fuir. Les moines de Strada (l'Estrée) emportèrent avec eux ce que leur monastère possédait de plus précieux, notamment la châsse-reliquaire de saint Genoulplh. Ils s'arrêtèrent à Bourges où les reliques du saint Evêque « firent trembler les démons » un démoniaque fut guéri. Revenus au monastère d'Estrée-Saint-Genou, après le départ des bandes pillardes, les moines y ramenèrent avec eux les saints ossements, mais pour très peu detemps. Une nouvelle invasion les forçait encore à s'enfuir cette fois, on alla jusqu'au « moustier Saint-Pierre. Et le corps de saint Genoulph suivait toujours.
A Saint-Pierre-le-Moûtier, « des clercs et des religieuses, établis en cette ville, apprenant les miracles opérés par l'intercession de saint Genoulph, firent demander avec instance qu'on leur donnât « quelque petite partie de son corps. Mainard accéda à leur désir et les moines détachèrent pour eux une côte du Saint."

Après plusieurs péripéties: "De retour pour la seconde fois à Strada, la châsse du Saint Evêque y demeurera désormais de longues années, attirant en foule les pèlerins."

Il faut bien dire qu'à l'époque, la possession de reliques d'un Saint populaire était l'assurance de recevoir de nombreux pélerins, donc de nombreuses offrandes. Chacun se battait pour avoir ses reliques.


*D'autres parlent plutôt de Selles-sur-Nahon, mais à Selles-Saint-Denis, un ruisseau porte le nom de Naon.

*L'origine du nom "Estrée" vient de la voie romaine (strata, chaussée), qui partant d'Orléans, passait à Chabris, à l'Estrée et au Blanc pour aboutir à Poitiers.