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Vue sur la Paglia Orba, les Deux Sœurs, la Pointe Lejosne, Bocca di Serra Pianella, le Capu Ucellu, le Capu di u Vallone Rossu, le Capu Tighjettu et la Serra di i Mori, au-dessus des Bergeries de Tilarba by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

© Images de Corse - Sylvain Guillaumon, all rights reserved.

Vue sur la Paglia Orba, les Deux Sœurs, la Pointe Lejosne, Bocca di Serra Pianella, le Capu Ucellu, le Capu di u Vallone Rossu, le Capu Tighjettu et la Serra di i Mori, au-dessus des Bergeries de Tilarba

Ascension du Monte Albanu (2018 m), depuis le Lac de la Paglia Orba (1510 m). Randonnée facile, en suivant le GR20 jusqu'aux Bergeries d'U Vallone (1440 m), puis en traversant le Viru pour emprunter le sentier des Bergeries de Tilarba (1650 m), avant de poursuivre la montée en direction d'un col situé immédiatement au Nord du Monte Albanu (point de passage du sentier qui redescend, sur l'autre versant, vers Calasima). De là, gagner facilement le sommet (panorama splendide sur la face Est de la Paglia Orba et toute la Grande Barrière), boucle possible en prenant plein Ouest pour rattraper directement le sentier de Tilarba (cairns).

Copyright © 2012 Sylvain GUILLAUMON - Tous droits réservés / All Rights Reserved.

Vue sur le Ravin de Solajolu, le Capu Ucellu, le Capu di u Vallone Rossu, le Capu Tighjettu, la Serra di i Mori, Bocca Minuta, la Punta Minuta et le Capu Rossu, au-dessus des Bergeries de Tilarba by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Vue sur le Ravin de Solajolu, le Capu Ucellu, le Capu di u Vallone Rossu, le Capu Tighjettu, la Serra di i Mori, Bocca Minuta, la Punta Minuta et le Capu Rossu, au-dessus des Bergeries de Tilarba

Ascension du Monte Albanu (2018 m), depuis le Lac de la Paglia Orba (1510 m). Randonnée facile, en suivant le GR20 jusqu'aux Bergeries d'U Vallone (1440 m), puis en traversant le Viru pour emprunter le sentier des Bergeries de Tilarba (1650 m), avant de poursuivre la montée en direction d'un col situé immédiatement au Nord du Monte Albanu (point de passage du sentier qui redescend, sur l'autre versant, vers Calasima). De là, gagner facilement le sommet (panorama splendide sur la face Est de la Paglia Orba et toute la Grande Barrière), boucle possible en prenant plein Ouest pour rattraper directement le sentier de Tilarba (cairns).

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Zoom sur la Punta Licciola, la Punta di Tula, le Capu à a Cuccula, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu et le Capu d'Ortu, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur la Punta Licciola, la Punta di Tula, le Capu à a Cuccula, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu et le Capu d'Ortu, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


Copyright © 2019 Sylvain GUILLAUMON - Tous droits réservés / All Rights Reserved.

Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu, Piana et le Golfe de Porto, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu, Piana et le Golfe de Porto, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Capu a u Tozzu, Punta Licciola, Punta di Tula, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Capu a u Tozzu, Punta Licciola, Punta di Tula, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu à a Penna, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu et Piana, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu à a Penna, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu et Piana, depuis le sommet de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta Licciola, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu d'Ortu et Capu di u Vitullu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta Licciola, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu d'Ortu et Capu di u Vitullu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta Licciola, Bocca a e Sponde, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu et Capu Ucellu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta Licciola, Bocca a e Sponde, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu et Capu Ucellu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu, le Monte Ravu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur la Grande Barrière, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu, le Monte Ravu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


Copyright © 2019 Sylvain GUILLAUMON - Tous droits réservés / All Rights Reserved.

Grande Barrière, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu à a Penna, Capu d'Ortu, Capu di u Vitullu, Monte Ravu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Grande Barrière, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu à a Penna, Capu d'Ortu, Capu di u Vitullu, Monte Ravu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu d'Ortu et Capu di u Vitullu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu d'Ortu et Capu di u Vitullu, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Zoom sur le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu, le Capu di u Vitullu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu Rossu, Capu Scaffone, Capu d'Ortu et Piana, dans l'ascension de la Punta Minuta (2556 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Cairns, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m) ; en arrière-plan, vue sur la Punta di Tula, le Capu à a Cuccula, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu et le Capu d'Ortu by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Cairns, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m) ; en arrière-plan, vue sur la Punta di Tula, le Capu à a Cuccula, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu et le Capu d'Ortu

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Cairn, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m) ; en arrière-plan, vue sur la Punta Licciola, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu et Piana by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Cairn, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m) ; en arrière-plan, vue sur la Punta Licciola, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu Rossu, le Capu Scaffone, le Capu d'Ortu et Piana

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


Copyright © 2019 Sylvain GUILLAUMON - Tous droits réservés / All Rights Reserved.

Bocca a e Sponde, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu d'Ortu, Capu Rossu, Capu Scaffone et Piana, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Bocca a e Sponde, Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu d'Ortu, Capu Rossu, Capu Scaffone et Piana, au-dessus de Bocca Rossa (2405 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Zoom sur Bocca a e Sponde, la Punta di Tula, la Punta di e Cricche, le Capu à a Cuccula, le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière et le Capu d'Ortu, depuis Bocca Rossa (2405 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur Bocca a e Sponde, la Punta di Tula, la Punta di e Cricche, le Capu à a Cuccula, le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière et le Capu d'Ortu, depuis Bocca Rossa (2405 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Zoom sur le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu d'Ortu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone et Piana, depuis Bocca Rossa (2405 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Zoom sur le Sphinx, la Paglia Orba, le Capu Tafunatu, la Grande Barrière, le Capu d'Ortu, le Capu Rossu, le Capu Scaffone et Piana, depuis Bocca Rossa (2405 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu d'Ortu, Capu Rossu, Capu Scaffone et Piana, depuis Bocca Rossa (2405 m) by Images de Corse - Sylvain Guillaumon

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Punta di Tula, Punta di e Cricche, Capu à a Cuccula, Sphinx, Paglia Orba, Capu Tafunatu, Grande Barrière, Capu d'Ortu, Capu Rossu, Capu Scaffone et Piana, depuis Bocca Rossa (2405 m)

Après avoir renoncé à gravir le Capu a u Ceppu, changement de cap et direction le Niolu ! Certes, en début d’après-midi, les rafales de libecciu soufflaient toujours violemment, mais les prévisions météo annonçaient une accalmie pour le lendemain… Rapides préparatifs du nécessaire pour bivouaquer et me voilà en voiture, avec une circulation étonnamment dense, dans la Scala di Santa Regina ; pas de chance, en plein week-end de la Foire du Niolu, de nombreux automobilistes redescendaient de Casamaccioli, provoquant ralentissements et embouteillages, sur cette route étroite et sinueuse !

Arrivé sans dommages au terminus de la route de Calasima, il me restait à rejoindre, à pied, les Bergeries d’U Vallone, puis le Refuge de Tighjettu et, enfin, le Ravin de Valle di Stagni ; montage express de la tente, dans une semi-obscurité et sous des rafales de libecciu réfrigérantes qui n’auguraient rien de bon… En effet, la nuit fut passée à croiser les doigts pour que les sardines tiennent bon et que la tente ne s’envole pas ! Après avoir essuyé quelques gouttes de pluie, je me suis extirpé, avant l’aube, de mon abri de fortune ; rapide petit-déjeuner, un « bon » café - enfin, surtout, un café qui réchauffe - et me voilà parti, avec un sac à dos léger, à l’assaut de la Punta Minuta, déjà gravie un mois plus tôt, mais sans être parvenu jusqu’à son antécime Nord.

Après la raide montée jusqu’à Bocca Rossa, j’ai donc retrouvé, avec une pointe de stress, la brèche caractéristique qui permet de passer d’un couloir à l’autre : une minuscule vire, en légère descente, et un pas exposé en défendent l’accès. Lors d’une précédente tentative, j’avais renoncé devant l’obstacle (qui pourra paraître insignifiant aux montagnards aguerris !) et cherché, en vain, un autre itinéraire, plus abordable. Au-delà de la brèche, il ne reste plus qu’à remonter un raide couloir, constitué de dalles dans sa partie inférieure et d’éboulis dans sa partie supérieure. Enfin, là-haut, une croix en bois, rafistolée, annonce le sommet de la Punta Minuta, à 2556 mètres d’altitude. Quelle vue, en particulier sur la Paglia Orba, le Capu Tafunatu et la Grande Barrière, qui m’ont accompagné durant toute la montée ! Malgré tout, un dernier effort était encore nécessaire pour atteindre l’antécime Nord et son imposante croix métallique, installée en 2016 par le Guide Edgar Eberle et ses camarades ; pour cela, il fallait vaincre une courte crête aérienne, dominant, à l’Est, le Cirque de Trimbulacciu et, à l’Ouest, le Cirque de la Solitude (E Cascettoni). Un pas, certes facile, mais exposé (quelques centaines de mètres de vide, des deux côtés), m’avait rebuté, un mois plus tôt... Cette fois, il fut franchi ! Le panorama, grandiose et vertigineux, permet d’admirer, tout à la fois, le Golfe de Porto, le Filosorma, la Baie de Calvi, le Tenda, le Cap Corse ou encore le Monte Cintu… Après une longue pause, ponctuée de nombreuses photos et d’un mot laissé sur le livre d’or, je me suis engagé sur le chemin du retour vers Calasima, qui s’est déroulé sans histoire et sous un grand soleil ; même le libecciu avait renoncé à souffler ! Quel contraste avec la nuit (blanche) précédente… Désormais, plus aucune fatigue et un doux mélange de satisfaction et de soulagement : cette escapade improvisée dans le Niolu fut une totale réussite !


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