13ème siècle
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13ème siècle
Base Mérimée MH PA00099571
13ème / 19ème siècles
Base Mérimée MH PA00111469
18ème siècle
Base Mérimée MH PA00099591
Montrésor (Indre-et-Loire)
Le fief de Montrésor relevait autrefois du Trésorier du Chapitre de la Cathédrale de Tours d'où son nom de "Mons Thesauri" au Xème siècle devenant "Monthésour" au XIIIème , et enfin Montrésor.
Montrésor est une des places fortes dont la fondation est attribuée à Foulques Nerra (XIème siècle). Il y aurait fait construire par son capitaine, Roger dit le petit diable, une forteresse sur le promontoire rocheux dominant la vallée de l' Indrois.
Dans la deuxième moitié du XIIe siècle, Montrésor tombe aux mains des Plantagenêt.
Philippe Auguste reprend Montrésor aux anglais en 1188.
A la fin du XIVe siècle, Jean de Bueil amorce une restructuration du site. Mais c’est Imbert de Bastarnay, seigneur de Bridoré qui réaménage complètement le château pour lui donner son aspect actuel.
C'est en 1849 que le Comte Xavier Branicki, gentilhomme polonais qui se lia d'amitié avec Napoléon III, acquit ce château. Militaire, politicien, financier, il fut l'un des fondateurs du Crédit Foncier de France en 1852.
The stronghold of Montrésor once belonged to the Treasurer of the Cathedral Chapter of Tours hence its name "Mons Thesauri" to Xth century becoming "Monthésour" in the thirteenth, and finally Montresor.
Montresor is a stronghold whose foundation is attributed to Fulk Nerra (XI century). There would be built by its captain, Roger said the little devil, a fortress on the rocky promontory overlooking the valley of the Indrois.
In the second half of the twelfth century, Montresor fell to the Plantagenets.
Philippe Auguste Montresor takes to English in 1188.
At the end of the fourteenth century, Jean de Breuil began a restructuring of the site. But it is of Bastarnay Imbert, Lord of Bridoré that completely rearranges to give the castle its present appearance.
In 1849 the Count Xavier Branicki, Polish gentleman who befriended Napoleon III, acquired the castle. Military, politician, financier, he was a founder of Crédit Foncier de France in 1852.
La forteresse
En 1005, Foulques Nerra, fit construire par son capitaine Roger "Le Petit Diable" une forteresse dominant la vallée de l'Indrois.
De massives tours d'angle et les tours d'entrée du XIIe siècle impressionnent encore par leur puissante architecture féodale.
The fortress
In 1005, Foulques Nerra, built by its captain Roger "The Little Devil" a fortress overlooking the valley of Indrois.
Massive corner towers and the entrance towers of the twelfth century still impress by their powerful feudal architecture.
Le Logis Renaissance.
Avec la présence à partir du XVe siècle de plus en plus fréquente de la cour en Touraine, Montrésor devient le lieu de vie des courtisans et des serviteurs du royaume.
En 1493, Imbert de Batarnay achète Montrésor et fait construire une élégante résidence dominant l’Indrois.
Imbert de Batarnay est un personnage influent, conseiller et chambellan de quatre rois de France : Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François I.
Montresor (Indre et Loire).
The Renaissance dwelling.
With the presence in the fifteenth century more and more common of the court in Touraine, Montresor becomes the life of the courtiers and servants of the kingdom.
In 1493, Imbert de Montresor Batarnay bought and built an elegant residence overlooking Indrois.
Imbert de Batarnay is an influential figure, counselor and chamberlain of four kings of France: Louis XI, Charles VIII, Louis XII and François I.
Castello Utveggio - monumentalny pałac zbudowany w latach 1928–1933.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
La tour de Montdoucet, le donjon. Devant le donjon, la tour de la Chaise. En arrière, avec son toit d'ardoise, une des deux tours de l'entrée.
Le château, sur un promontoire crayeux, domine la vieille cité qui s'étire le long de la vallée de l'Huisne. Sa position, entre le royaume de France et le duché de Normandie rattaché au royaume d'Angleterre, est stratégique.
Des traces de fortification remontent à l'Antiquité et à la période mérovingienne.
Le château est représentatif de l'architecture castrale, qu'il s'agisse de la tour maîtresse romane ou de la forteresse royale du XIIIe siècle.
En 960, une guerre oppose le comte de Blois, Thibaud Ier «le Tricheur»*, au duc de Normandie, Richard Ier**. L'un des chefs militaires de Thibaut, est Rotrou***. Rotrou Ier fera construire un donjon de bois sur l'éperon crayeux dominant Nogent.
Le donjon actuel, en pierre, est édifié au XIème siècle par Rotrou II****. Rotrou II était le second fils de Geoffroy Ier, vicomte de Châteaudun, seigneur de Mortagne et de Nogent, et d'Helvide de Pithiviers. Geoffroy Ier***** était fils de Fulcois, comte de Mortagne, et de Mélisende de Nogent, fille de Rotrou de Nogent, seigneur de Nogent, dont il hérite de la seigneurie par mariage.
Rotrou III (1100-1140) achève la constitution du comté du Perche et fait élever dans son propre château de Nogent une collégiale dédiée à saint Jean-Baptiste.
Les Rotrou resteront fidèles aux comtes de Blois-Champagne, au XIe siècle. Leur engagement aux côtés du duc de Normandie dans la conquête de l’Angleterre en 1066 leur vaut de premières possessions sur le sol du territoire
conquis. Guillaume le Conquérant, assisté de Rotrou II du Perche, assiège et s'empare du château de Rémalard en 1077, pour s'emparer de Robert II de Normandie, dit Robert Courteheuse (courtes bottes) , prétendant malheureux au trône d'Angleterre.
Brûlé par Salisbury en 1427, le château est reconstruit sous Charles VII, il passa ensuite à Louis de Bourbon, à Sully qui le restaura en partie.
L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte.
L'accès est défendu par deux tours. Le donjon a perdu sa couverture, ses planchers et son crénelage. La cour a été nivelée au XIXe siècle, ce qui fit disparaître le fossé du donjon. Sur le rebord d'une terrasse intérieure, s'élève un puits du XVIe siècle, couvert par un dôme en pierre.
* Thibaud dit le Tricheur, haut fonctionnaire carolingien, fonde, vers 950, le comté de Blois. Thibaud Ier de Blois doit son surnom à son habileté politique. Thibaud fera construire de puissantes résidences fortifiées, notamment à Chartres et Châteaudun.
** Richard Ier de Normandie n'a qu'une dizaine d'années quand son père naturel, Guillaume Longue-Épée, est assassiné le 17 décembre 942, lors d'une entrevue à l'initiative des princes francs hostiles à la montée en puissance des Normands. Il se voit affubler d'un conseil de régence constitué de hauts personnages normands : Bernard le Danois, Raoul dit Taisson l'Ancien, Anslech de Bricquebec et Osmond de Conteville. Le roi carolingien Louis d'Outremer, comme suzerain, fait transporter le jeune Richard, sous prétexte d'éducation, à sa cour de Laon en 943. En 945 , Richard s'enfui avec l'aide d'Osmond de Conteville. Pendant ce temps, Louis d'Outremer avait mis des fidèles à la tête de la Normandie. Le roi sera battu, et fait prisonnier, le 3 juillet 945 sur la Dives, peut-être à Corbon, par une coalition de chefs vikings. Richard Ier sera reconnu duc de Normandie en 947.
*** Rotrou Ier (960-996), comte de Nogent. Prénom d'origine germanique "Rothrod". En latin Rot(h)rodus.Francisé en Rotrou. Seigneur de Nogent, Rotrou lance en 980 des travaux de fortifications au sommet de l'éperon dominant Nogent, un donjon en bois sur une motte castrale. Nogent devient Nogent le Châtel.
***** Rotrou II (1100-1144), sera actif dans la Reconquête de l’Espagne musulmane.
***** Geoffroy Ier sera assassiné dans une émeute, en 1040, alors qu'il était à Chartres.
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Saint-Jean_de_Nogent-l...
pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097173
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
L'entrée et le donjon.
Le château, sur un promontoire crayeux, domine la vieille cité qui s'étire le long de la vallée de l'Huisne. Sa position, entre le royaume de France et le duché de Normandie rattaché au royaume d'Angleterre, est stratégique.
Des traces de fortification remontent à l'Antiquité et à la période mérovingienne.
Le château est représentatif de l'architecture castrale, qu'il s'agisse de la tour maîtresse romane ou de la forteresse royale du XIIIe siècle.
En 960, une guerre oppose le comte de Blois, Thibaud Ier «le Tricheur»*, au duc de Normandie, Richard Ier**. L'un des chefs militaires de Thibaut, est Rotrou***. Rotrou Ier fera construire un donjon de bois sur l'éperon crayeux dominant Nogent.
Le donjon actuel, en pierre, est édifié au XIème siècle par Rotrou II****. Rotrou II était le second fils de Geoffroy Ier, vicomte de Châteaudun, seigneur de Mortagne et de Nogent, et d'Helvide de Pithiviers. Geoffroy Ier***** était fils de Fulcois, comte de Mortagne, et de Mélisende de Nogent, fille de Rotrou de Nogent, seigneur de Nogent, dont il hérite de la seigneurie par mariage.
Rotrou III (1100-1140) achève la constitution du comté du Perche et fait élever dans son propre château de Nogent une collégiale dédiée à saint Jean-Baptiste.
Les Rotrou resteront fidèles aux comtes de Blois-Champagne, au XIe siècle. Leur engagement aux côtés du duc de Normandie dans la conquête de l’Angleterre en 1066 leur vaut de premières possessions sur le sol du territoire
conquis. Guillaume le Conquérant, assisté de Rotrou II du Perche, assiège et s'empare du château de Rémalard en 1077, pour s'emparer de Robert II de Normandie, dit Robert Courteheuse (courtes bottes) , prétendant malheureux au trône d'Angleterre.
Brûlé par Salisbury en 1427, le château est reconstruit sous Charles VII, il passa ensuite à Louis de Bourbon, à Sully qui le restaura en partie.
L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte.
L'accès est défendu par deux tours. Le donjon a perdu sa couverture, ses planchers et son crénelage. La cour a été nivelée au XIXe siècle, ce qui fit disparaître le fossé du donjon. Sur le rebord d'une terrasse intérieure, s'élève un puits du XVIe siècle, couvert par un dôme en pierre.
* Thibaud dit le Tricheur, haut fonctionnaire carolingien, fonde, vers 950, le comté de Blois. Thibaud Ier de Blois doit son surnom à son habileté politique. Thibaud fera construire de puissantes résidences fortifiées, notamment à Chartres et Châteaudun.
** Richard Ier de Normandie n'a qu'une dizaine d'années quand son père naturel, Guillaume Longue-Épée, est assassiné le 17 décembre 942, lors d'une entrevue à l'initiative des princes francs hostiles à la montée en puissance des Normands. Il se voit affubler d'un conseil de régence constitué de hauts personnages normands : Bernard le Danois, Raoul dit Taisson l'Ancien, Anslech de Bricquebec et Osmond de Conteville. Le roi carolingien Louis d'Outremer, comme suzerain, fait transporter le jeune Richard, sous prétexte d'éducation, à sa cour de Laon en 943. En 945 , Richard s'enfui avec l'aide d'Osmond de Conteville. Pendant ce temps, Louis d'Outremer avait mis des fidèles à la tête de la Normandie. Le roi sera battu, et fait prisonnier, le 3 juillet 945 sur la Dives, peut-être à Corbon, par une coalition de chefs vikings. Richard Ier sera reconnu duc de Normandie en 947.
*** Rotrou Ier (960-996), comte de Nogent. Prénom d'origine germanique "Rothrod". En latin Rot(h)rodus.Francisé en Rotrou. Seigneur de Nogent, Rotrou lance en 980 des travaux de fortifications au sommet de l'éperon dominant Nogent, un donjon en bois sur une motte castrale. Nogent devient Nogent le Châtel.
***** Rotrou II (1100-1144), sera actif dans la Reconquête de l’Espagne musulmane.
***** Geoffroy Ier sera assassiné dans une émeute, en 1040, alors qu'il était à Chartres.
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Saint-Jean_de_Nogent-l...
pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097173
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
La tour Saint-Victor-de-Buthon au premier plan, le pavillon Louis XIII, la tour des Brunelles, une des deux tours d'entrée avec son toit d'ardoise. En arrière, l'angle crènelé du donjon.
Le château, sur un promontoire crayeux, domine la vieille cité qui s'étire le long de la vallée de l'Huisne. Sa position, entre le royaume de France et le duché de Normandie rattaché au royaume d'Angleterre, est stratégique.
Des traces de fortification remontent à l'Antiquité et à la période mérovingienne.
Le château est représentatif de l'architecture castrale, qu'il s'agisse de la tour maîtresse romane ou de la forteresse royale du XIIIe siècle.
En 960, une guerre oppose le comte de Blois, Thibaud Ier «le Tricheur»*, au duc de Normandie, Richard Ier**. L'un des chefs militaires de Thibaut, est Rotrou***. Rotrou Ier fera construire un donjon de bois sur l'éperon crayeux dominant Nogent.
Le donjon actuel, en pierre, est édifié au XIème siècle par Rotrou II****. Rotrou II était le second fils de Geoffroy Ier, vicomte de Châteaudun, seigneur de Mortagne et de Nogent, et d'Helvide de Pithiviers. Geoffroy Ier***** était fils de Fulcois, comte de Mortagne, et de Mélisende de Nogent, fille de Rotrou de Nogent, seigneur de Nogent, dont il hérite de la seigneurie par mariage.
Rotrou III (1100-1140) achève la constitution du comté du Perche et fait élever dans son propre château de Nogent une collégiale dédiée à saint Jean-Baptiste.
Les Rotrou resteront fidèles aux comtes de Blois-Champagne, au XIe siècle. Leur engagement aux côtés du duc de Normandie dans la conquête de l’Angleterre en 1066 leur vaut de premières possessions sur le sol du territoire
conquis. Guillaume le Conquérant, assisté de Rotrou II du Perche, assiège et s'empare du château de Rémalard en 1077, pour s'emparer de Robert II de Normandie, dit Robert Courteheuse (courtes bottes) , prétendant malheureux au trône d'Angleterre.
Brûlé par Salisbury en 1427, le château est reconstruit sous Charles VII, il passa ensuite à Louis de Bourbon, à Sully qui le restaura en partie.
L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte.
L'accès est défendu par deux tours. Le donjon a perdu sa couverture, ses planchers et son crénelage. La cour a été nivelée au XIXe siècle, ce qui fit disparaître le fossé du donjon. Sur le rebord d'une terrasse intérieure, s'élève un puits du XVIe siècle, couvert par un dôme en pierre.
* Thibaud dit le Tricheur, haut fonctionnaire carolingien, fonde, vers 950, le comté de Blois. Thibaud Ier de Blois doit son surnom à son habileté politique. Thibaud fera construire de puissantes résidences fortifiées, notamment à Chartres et Châteaudun.
** Richard Ier de Normandie n'a qu'une dizaine d'années quand son père naturel, Guillaume Longue-Épée, est assassiné le 17 décembre 942, lors d'une entrevue à l'initiative des princes francs hostiles à la montée en puissance des Normands. Il se voit affubler d'un conseil de régence constitué de hauts personnages normands : Bernard le Danois, Raoul dit Taisson l'Ancien, Anslech de Bricquebec et Osmond de Conteville. Le roi carolingien Louis d'Outremer, comme suzerain, fait transporter le jeune Richard, sous prétexte d'éducation, à sa cour de Laon en 943. En 945 , Richard s'enfui avec l'aide d'Osmond de Conteville. Pendant ce temps, Louis d'Outremer avait mis des fidèles à la tête de la Normandie. Le roi sera battu, et fait prisonnier, le 3 juillet 945 sur la Dives, peut-être à Corbon, par une coalition de chefs vikings. Richard Ier sera reconnu duc de Normandie en 947.
*** Rotrou Ier (960-996), comte de Nogent. Prénom d'origine germanique "Rothrod". En latin Rot(h)rodus.Francisé en Rotrou. Seigneur de Nogent, Rotrou lance en 980 des travaux de fortifications au sommet de l'éperon dominant Nogent, un donjon en bois sur une motte castrale. Nogent devient Nogent le Châtel.
***** Rotrou II (1100-1144), sera actif dans la Reconquête de l’Espagne musulmane.
***** Geoffroy Ier sera assassiné dans une émeute, en 1040, alors qu'il était à Chartres.
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Saint-Jean_de_Nogent-l...
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Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.)
Le châtelet d'entrée avec ses deux tours et le pont dormant* sur le fossé (douves sèches).
* Le pont dormant est fixe contrairement au pont-levis.
Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher).
Passerelle cyclo piétonne qui double le pont routier sur le Cher.
La nouvelle passerelle cyclo piétonne qui enjambe le Cher, a été officiellement inaugurée le 21 juin 2025, en présence de nombreuses personnalités : Éric Carnat, maire de Saint-Aignan, Laurent Vignaud, sous-préfet de Romorantin, François Bonneau, président du conseil régional, Philippe Gouet, président du conseil départemental, Bernard Pillefer, sénateur, Roger Chudeau, député et Jacques Paoletti, président de la communauté de communes.
Cette infrastructure assure une traversée sécurisée du Cher pour les piétons et cyclistes, vers l’Île-Plage et la piscine. Elle s'inscrit dans la véloroute Cœur de France à vélo.
La passerelle repose sur des structures qui supportaient l'ancien moulin.
Une seconde passerelle reliant l'Île-Plage à Noyers est également prévue.
Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher).
Passerelle cyclo piétonne qui double le pont routier sur le Cher.
La nouvelle passerelle cyclo piétonne qui enjambe le Cher, a été officiellement inaugurée le 21 juin 2025, en présence de nombreuses personnalités : Éric Carnat, maire de Saint-Aignan, Laurent Vignaud, sous-préfet de Romorantin, François Bonneau, président du conseil régional, Philippe Gouet, président du conseil départemental, Bernard Pillefer, sénateur, Roger Chudeau, député et Jacques Paoletti, président de la communauté de communes.
Cette infrastructure assure une traversée sécurisée du Cher pour les piétons et cyclistes, vers l’Île-Plage et la piscine. Elle s'inscrit dans la véloroute Cœur de France à vélo.
La passerelle repose sur des structures qui supportaient l'ancien moulin.
Une seconde passerelle reliant l'Île-Plage à Noyers est également prévue.
Montrésor (Indre-et-Loire)
Le logis Renaissance (le nouveau Logis).
En 1493, Un noble du Dauphiné, Imbert de Batarnay*, rachète le château à Antoine de Villequier qui est très endetté et risque la saisie.
Imbert de Batarnay, conseiller des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier, et propriétaire de Bridoré (Indre-et-Loire), entreprend la construction d'un nouveau logis à l'intérieur de l'enceinte fortifiée. Ce nouveau logis d'architecture Renaissance s'appuie sur le mur sud de l'enceinte de l'ancienne forteresse.
*Imbert de Batarnay, dit aussi Monsieur du Bouchage, du nom d'un de ses domaines dans le Dauphiné, serait né vers 1438, à Batharnay, dans la Drome.
Imbert ou Ymbert de Batarnay, seigneurt du Bouchage, conseiller de quatre rois, se trouva mêlé à de nombreux évènements, mais malheureusement, n'écrivit pas ses Mémoires (à l'inverse de son contemporain Philippe de Commynes).
Le dauphin, le futur Louis XI, alors en lutte contre son père, s'était retiré dans le Dauphiné. Il recherchait des hommes capables de le seconder. "Vers 1455, se rendant de Vienne à Romans, il remarqua un jeune damoiseau qui chassait au faucon près du château de Charmes ; admirant l'adresse déployée par l'enfant, qui n'était autre qu'Ymbert de Batarnay, le dauphin l'interrogea et l'entretint pendant quelque temps; il reconnut sans doute tout le parti qu'il pourrait tirer plus tard des nombreuses qualités d'un tel serviteur et l'attacha dès lors à sa personne".
Le dauphin devenu roi (Louis XI), Ymbert de Batarnay fut au nombre des chevaliers qui l'accompagnèrent dans sa fuite, lorsque, refusant ouvertement de se soumettre aux ordres de Charles VII, il se retira auprès du duc de Bourgogne. A peine assit sur le trône, "Louis XI s'empressa de combler de faveurs, au détriment des fidèles serviteurs de son père, ceux qui n'avaient pas craint de se compromettre pour lui, et l'écuyer dauphinois fut nommé, le 6 août 1461, quinze jours seulement après la mort de Charles VII, valet de chambre du nouveau roi, garde et capitaine des places de Blaye et de Dax, en Guyenne". C'est à la même époque que Ymbert de Batarnay pris le titre de "seigneur du Bouchage". En effet, "Louis XI s'était engagé à faire passer dans les mains de son fidèle serviteur les biens de Gabriel de Roussillon, seigneur du Bouchage, de Brangues et de Morestel, qui, en 1456, avait soutenu l'autorité royale contre le dauphin rebelle. Gabriel de Roussillon, emprisonné dans un cachot du château de Beaurepaire, en Dauphine, y mourut le 27 décembre 1461." Le neveu, et héritier, de Gabriel de Roussillon, ne pu retrouver son héritage qu'en cédant celui-ci à sa fille, Georgette de Monchtenu, à condition de la donner en mariage à Ymbert de Batarnay.
Ymbert obtint de Louis XI les revenus des châtellenies et mandements de Peyrins, de Beaumont et de Monteux en Dauphine ; il obtint encore l'office de visiteur des gabelles et celui de maître des ports et passages dans la sénéchaussée de Lyon. En 1464, le sire d'Estouteville, capitaine du Mont-Saint-Michel, étant mort, la garde de cette importante forteresse fut confiée à Ymbert seigneur du Bouchage.
Les seigneurs spoliés réclamèrent plus d'une fois ce qu'il avait acquis, plus ou moins légitimement, mais "ce qui était entre ses mains en sortait bien difficilement, et il finissait toujours par avoir gain de cause ou par obtenir des dédommagements".
Batarnay fait partie des conseillers les plus proches et influents du roi. Au même titre que Philippe de Commynes ou Jean Bourré, il est présent lors des réceptions des ambassadeurs. Comme Louis XI, Imbert de Batarnay alternait flatteries et menaces, sanctions et récompenses. Il écrit souvent des courriers à la place du roi, celui-ci se contentant de les signer. Du Bouchage servira d'intermédiaire
entre le roi, malade, et tout un tas de médecins et de charlatans venus proposer leurs services. Le roi, "solitaire de Plessis-les-Tours", ne va pas tarder à mourrir (à 60 ans), le 30 août 1483, dans son château de Plessis-lez-Tours.
Le successeur de Louis XI, Charles VIII, n'a que 13 ans, il est placé sous la tutelle de sa soeur aînée, Anne de France âgée de 23 ans et de son époux Pierre de Beaujeu. Sur les conseils de son père, le roi conserva la majorité du personnel royal. Imbert de Batarnay attendit quelques mois, le temps de voir la famille Beaujeu assoir son pouvoir, avant de se rallier. Le gouvernement des régents provoqua une rébellion des princes menée par Louis d'Orléans (futur Louis XII). Imbert de Batarnay prendra résolument le parti de la cours contre Louis d'Orléans, iL sut en particulier retenir les habitants d'Orléans, excités à la révolte par les conjurés. En vue de soustraire le roi à ses tuteurs, Louis d'Orléans se lance dans la Guerre Folle". Louis d'Orléans perdra la partie à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier et sera fait prisonnier. Charles VIII laissa gouverner les régents jusqu'à ce qu'il trouva cette tutelle trop lourde. Il prit le pouvoir en 1491 et son premier acte fut de libérer Louis d'Orléans, après trois années de captivité. La nature aventureuse de Charles VIII le poussa à des expéditions militaires en Italie. C'est alors qu'il envisageait une nouvelle expédition en Italie, que Charles VIII trouva une mort absurde : Il se heurta brutalement le front contre un linteau d'une porte de son château d'Amboise (Le coeur de Charles VIII a été retrouvé en 1873 sous une dalle de la collégiale de Cléry). Son fils étant mort, c'est Louis d'Orléans qui lui succéda sous le nom de Louis XII.
La carrière de Batarnay n'est pas pour autant terminée, nous le retrouvons, par exemple, auprès de Louis XII, qui va reprendre possession de Gênes.
Sous François Ier encore, il négociera le mariage de Charles d'Autriche avec Madame Renée de France, fille de Louis XII. Il mourut le 12 mai 1523, à Montrésor, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, laissant plusieurs petits-enfants. Il aura un peu servi le royaume et beaucoup ses intérêts.
(Voir, entre autres : Le Vavasseur Achille. Ymbert de Batarnay, seigneur du Bouchage, conseiller des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier (1438-1523) , par Bernard de Mandrot.. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1887, tome 48. pp. 455-459).
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
Château des Comtes du Perche ou château Saint-Jean (XIe-XIIe s.).
Le donjon.
Un premier donjon de pierre, succédant à un donjon de bois, est élevé au XIe siècle. Du haut de ses 30 mètres, il domine la vallée de l'Huisne. C'est l'un des plus anciens donjons de pierre de France.
En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est entièrement brûlé par les Anglais. Il sera reconstruit par le Comte du Maine entre 1460 et 1470.
