
exemples de stratégies de défense des oiseaux
L’APPARENCE PHYSIQUE DE L’OISEAU
L’un des mécanismes les plus couramment utilisés par les oiseaux est d’avoir des nuances de plumage qui peuvent être confondues avec l’environnement, de cette façon ils peuvent passer inaperçus par des prédateurs possibles. Ce type de stratégie est connu sous le nom de camouflage.
Mais ce n’est pas la seule stratégie utilisée par les oiseaux qui est liée à l’apparence. Certains d’entre eux tentent de ressembler à l’apparence d’animaux dangereux ou venimeux (mimétisme). Un exemple de ce cas est l’espèce Laniocera hypopyrra, un oiseau qui vit en Amazonie et dont les poussins ont une teinte de plumage orange avec l’extrémité des plumes blanches.Les jeunes endeuillés, lorsqu’ils détectent un danger, bougent la tête d’un côté à l’autre pour se faire passer pour une chenille venimeuse et tromper ainsi les prédateurs éventuels. Cette imitation est maintenue par les poussins jusqu’à presque quelques jours avant de quitter le nid.
SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE
La vue est le sens le mieux développé par les oiseaux, leurs yeux ont la plus grande taille en proportion de leur taille de tous les animaux. Le mécanisme de surveillance est donc l’un des plus utilisés par les oiseaux pour leur défense.
Lorsque l’on vit en grandes populations, l’observation pour détecter d’éventuels prédateurs est plus importante, en plus de diminuer la possibilité d’être attaqué car il y a beaucoup d’individus.
Les couples d’oiseaux observent à tour de rôle le nid et les petits, tandis que l’un des parents cherche de la nourriture. Comme c’est le cas pour la perdrix rouge
Mais la vue n’est pas la seule chose importante, l’acuité auditive est également indispensable pour détecter d’éventuelles menaces. Même certains oiseaux peuvent imiter le son pour éloigner les prédateurs, comme l’oiseau pijuí (Synallaxis albescens). Cet oiseau est capable d’imiter le son du serpent à sonnettes.
UTILISATION CHIMIQUE
Certains oiseaux sont capables de stocker des substances toxiques dans leur corps et de les expulser en cas de menace, soit pour fuir, soit pour éloigner d’éventuels prédateurs. Ces composants peuvent être stockés dans les glandes excrétoires ou dans le plumage de l’oiseau.
Ils peuvent aussi être prédictifs et répandre des substances aux odeurs désagréables autour du nid ou des œufs pour les rendre moins attrayants pour les prédateurs ou pour se protéger des maladies. Certains oiseaux peuvent accumuler le venin des animaux qui se nourrissent de leurs pattes et de leurs plumes.
Un exemple de ce type de défense est le poussin Fulmar (Fulmarus glacialis) qui, lorsqu’il se sent menacé, expulse un vomi de couleur orange et dégage une odeur très désagréable envers la menace.
Le pitohui est l’une des espèces d’oiseaux venimeux qui existent dans le monde. Ils peuvent fabriquer une substance toxique que l’on retrouve dans les plumes et les pattes de cet animal. Celui-ci le synthétise à partir de l’ingestion de coléoptères.
JE NE SUIS PAS VRAIMENT BLESSÉ.
Une autre stratégie très frappante utilisée par les oiseaux est de jouer les blessés pour éloigner les prédateurs du nid. Le canastera (Glareola pratincola), s’il voit un danger possible près de son nid, fait du bruit près du prédateur et fait semblant d’être blessé pour que la menace éventuelle le poursuive, une fois qu’il considère que le nid est sécuritaire, il vole rapidement pour s’échapper.
Toutes ces stratégies, comme nous l’avons mentionné précédemment, dépendront de l’environnement et du nombre d’individus que compte la population à ce moment-là. Aussi la saison de l’année et le temps de reproduction et de reproduction, feront que ces oiseaux choisiront un type de défense ou un autre. L’objectif principal est de survivre et pour ce faire, seuls les plus adaptés à l’environnement pourront y parvenir.