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Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher).


Maison XVIIe siècle.
15 rue des Carmélites.

La porte cochère de l'ancien hôtel du subdélégué de l'Intendant, faisait peut-être partie de l'ancienne maison des Carmélites, devenue propriété nationale pendant la Révolution. C'est un portail à deux vantaux, en bois clouté, de forme cintrée. Encadrement de pierre dure. Pilastres et corniche simples encadrant le cintre creusé et mouluré qui encastre la porte. Des bornes en pierre de forme curieuse et assez rare, sont placées en paire de chaque côté de ce portail. Une autre semblable se trouve à l'intérieur de chaque côté du porche.

La porte donne sur la cour d'entrée. La fenêtre à gauche éclairait le guichet.

L'ordre religieux des Carmélites est arrivé à Blois en 1625.

Le subdélégué de l'intendant est une sorte de sous-préfet. Le subdélégué de l'intendant le plus célèbre aujourd’hui est sans doute Étienne Lafont, subdélégué à Mende en Occitanie, connu pour sa traque de la bête du Gévaudan entre 1764 et 1767.


www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00098362

Tours (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Tours (Indre-et-Loire)

Tours (Indre-et-Loire)


Vestiges du couvent des Cordeliers.

La façade occidentale conserve les derniers vestiges de la chapelle: Une porte sous arc brisé. Le tympan est décoré de deux anges agenouillés tenant un écu aux armes de France. Le portail a été dégagé en 1958.

Les Cordeliers (Religieux et religieuses de l'ordre de Saint-François-d'Assise, sont nommés ainsi à cause de leur ceinture de corde à trois nœuds) se sont installés à Tours en 1224. Le couvent, a été établi sur un terrain situé entre la Grande Rue (rue Colbert) et la rue de la Scellerie. L'actuelle rue des Cordeliers était la limite orientale du couvent.

La construction du couvent se fera en plusieurs campagnes : cloître sud au 13e siècle, cloître nord au 14e siècle et après.

L'église conventuelle fondée par Payen Hemenard, bourgeois de Toursun, au début 2e quart 13e siècle était constituée d’un vaisseau unique à trois travées, terminé par un chevet plat et flanqué au nord d’une chapelle. La construction se poursuit à la fin du XIIIe siècle par l'édification d'une nouvelle nef et d'un collatéral à l'ouest de l'église primitive. L'église primitive de Payen Hemenard devient alors le choeur de la nouvelle église.

Pillé et partiellement détruit en 1561 lors des Guerres de Religion, l’ensemble conventuel est alors en ruine.

Au 2e quart 18e siècle, ll'argent récupéré par la location de plusieurs salles permet la réparation des bâtiments autour du cloître sud, de la charpente et des couvertures de l'église.

1757 : reconstruction de la sacristie et réfection du pignon du dortoir.

1771 : vente des bâtiments autour du cloître nord, alors en ruine, et réparation des bâtiments autour du cloître sud .

Ce qui reste du couvent est vendu comme bien national en 1791, à l'exclusion du jardin et d'un bâtiment, vendus en 1792.

En 1794, l’église est transformée en salle de spectacle. La première représentation a lieu en 1796 , on y jouait alors aussi bien du théâtre que de l’opéra.

La ville rachète le théâtre installé dans l'église des Cordeliers en 1867 et en 1868, celle-ci est entièrement détruite pour construire un théâtre moderne. Ce dernier sera inauguré en 1872.

En 1883 un incendie ravage l'intérieur du théâtre, mais la façade a résisté . Le nouveau théâtre à l'italienne, oeuvre de l'architecte Jean-Marie-Louis Hardion originaire de Chambray, également architecte de l'Hospice général de Tours, sera ouvert en 1889.


actuacity.com/tours_37000/monuments/couvent-de-cordeliers...
Panneau sur le site.
toursetculture.com/2019/06/01/visite-du-grand-theatre-ope...
armma.saprat.fr/monument/tours-couvent-des-cordeliers/

Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher).


Ancien couvent des Bernardines.

Ancien prieuré conventuel de religieuses de l’ordre de Cîteaux fondé en 1641 par Nicolas Servien et Charles de Bauquemare (époux d'Elisabeth Servien), conseillers du roi, sans doute sous l’impulsion d’Antoinette Servien, fille de Nicolas et épouse de François de Beauvillier, premier duc de Saint-Aignan, qu'elle a épousé en 1634. Antoinette Servien décèdera en 1679-1680.

Le couvent est sous le contrôle des religieuses Bernardines, ordre religieux de Cîteaux, réformé par saint Bernard de Clairvaux. L'abbaye de Cîteaux fondée en 1098 par saint Robert de Molesme, fut réformée quand saint Bernard en devint abbé en 1112. A son apogée, l'ordre comptait plus de 500 monastères dans tout l'occident. Entré en décadence au XIVe siècle, l'ordre verra deux réformes, au XVIe et XVIIe siècles., celle des Feuillants, puis celle de la Trappe. L'abbaye de Cîteaux sera vendue comme bien national en 1791.

Le couvent des Bernardines qui se consacre aux soins des malades et à l'éducation des jeunes filles, est attaché au duché. A la Révolution, il sera inscrit au registre des biens nationaux (1790), saisi (1791), et vendu.

Le couvent deviendra un entrepôt jusqu'à ce qu'un ancien intendant de la famille Beauvilliers rachète l'ensemble.

Après l'acquisition au profit du comte de Saint-Aignan, la chapelle et son clocher sont détruits. En 1835, le prince de Chalais, devenu par alliance propriétaire du site, transforme le lieu en magnanerie dont deux salles sont encore conservées au premier étage du bâtiment conventuel, et fait démolir ou remanier diverses parties.

De la fin du 19e siècle jusqu'en 2005, le bâtiment conventuel est utilisé comme école confessionnelle. Les dernières soeurs à y enseigner seront des Franciscaines.

D’abord repris par un promoteur immobilier puis remis en vente suite de la défaillance de celui-ci, le site étant à l'abandon, un incendie se déclare en 2009 dans le bâtiment principal détruisant entièrement la charpente. Le site préempté par la ville voit de nouveau propriétaires en 2015.

Depuis 2020, les nouveaux propriétaires ont décidé de lancer des travaux de restauration, avec l'aide de la Fondation du Patrimoine. Il est prévu de faire du lieu un site culturel : Résidences d'artistes et d'écrivains, bibliothèque de 14 000 livres et 700 vidéos de théâtre, lieu de recherche et de répétition pour des artistes dans les bâtiments annexes, lieu de conférence et de travail, etc...


www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/saint-ai...

monumentum.fr/couvent-notre-dame-des-anges-dit-des-bernar...

www.fondation-patrimoine.org/les-projets/couvent-notre-da...

Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher).


Ancien couvent des Bernardines.

Ancien prieuré conventuel de religieuses de l’ordre de Cîteaux fondé en 1641 par Nicolas Servien et Charles de Bauquemare (époux d'Elisabeth Servien), conseillers du roi, sans doute sous l’impulsion d’Antoinette Servien, fille de Nicolas et épouse de François de Beauvillier, premier duc de Saint-Aignan, qu'elle a épousé en 1634. Antoinette Servien décèdera en 1679-1680.

Le couvent est sous le contrôle des religieuses Bernardines, ordre religieux de Cîteaux, réformé par saint Bernard de Clairvaux. L'abbaye de Cîteaux fondée en 1098 par saint Robert de Molesme, fut réformée quand saint Bernard en devint abbé en 1112. A son apogée, l'ordre comptait plus de 500 monastères dans tout l'occident. Entré en décadence au XIVe siècle, l'ordre verra deux réformes, au XVIe et XVIIe siècles., celle des Feuillants, puis celle de la Trappe. L'abbaye de Cîteaux sera vendue comme bien national en 1791.

Le couvent des Bernardines qui se consacre aux soins des malades et à l'éducation des jeunes filles, est attaché au duché. A la Révolution, il sera inscrit au registre des biens nationaux (1790), saisi (1791), et vendu.

Le couvent deviendra un entrepôt jusqu'à ce qu'un ancien intendant de la famille Beauvilliers rachète l'ensemble.

Après l'acquisition au profit du comte de Saint-Aignan, la chapelle et son clocher sont détruits. En 1835, le prince de Chalais, devenu par alliance propriétaire du site, transforme le lieu en magnanerie dont deux salles sont encore conservées au premier étage du bâtiment conventuel, et fait démolir ou remanier diverses parties.

De la fin du 19e siècle jusqu'en 2005, le bâtiment conventuel est utilisé comme école confessionnelle. Les dernières soeurs à y enseigner seront des Franciscaines.

D’abord repris par un promoteur immobilier puis remis en vente suite de la défaillance de celui-ci, le site étant à l'abandon, un incendie se déclare en 2009 dans le bâtiment principal détruisant entièrement la charpente. Le site préempté par la ville voit de nouveau propriétaires en 2015.

Depuis 2020, les nouveaux propriétaires ont décidé de lancer des travaux de restauration, avec l'aide de la Fondation du Patrimoine. Il est prévu de faire du lieu un site culturel : Résidences d'artistes et d'écrivains, bibliothèque de 14 000 livres et 700 vidéos de théâtre, lieu de recherche et de répétition pour des artistes dans les bâtiments annexes, lieu de conférence et de travail, etc...


www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/saint-ai...

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Angers (Maine-et-Loire). by sybarite48

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Angers (Maine-et-Loire).

Angers (Maine-et-Loire)


Ancienne gendarmerie, ancien couvent des Jacobins.

L'ancienne caserne Saint-Maurice a hébergé la gendarmerie jusqu'à 2011. Le bâtiment a été vendu par le département, pour deux millions d'euros, à une entreprise locale d'aménagement dont Angers Loire métropole est un des principaux actionnaires.

Le bâtiment actuel a été construit dans le dernier tiers du XVIIIe siècle pour les Jacobins.

La porte d’entrée est l'oeuvre de l'architecte angevin Ernest-François Dainville en 1879. La gendarmerie occupera les lieux à partir de 1797.


www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-...

www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA49000795

Nevers (Nièvre) by sybarite48

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Nevers (Nièvre)

Nevers (Nièvre)


Ancien lycée "L'Espérance".

L'ancien couvent des Jacobins (XIVe siècle) devint d'abord maison pour les incurables, orison, hospice pour filles enceintes, et à partir de 1821 école, avec l'arrivée des Frères des Ecoles. Il abrita l'établissement professionnel Saint-Joseph, puis lycée professionnel et lycée technique, jusqu'en 2012.


education-programme.over-blog.com/2016/03/lep-et-lycee-te...

Sainte-Maure-de-Touraine (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Sainte-Maure-de-Touraine (Indre-et-Loire)

Sainte-Maure-de-Touraine (Indre-et-Loire)


L'école le Couvent avec sa chapelle.


En 1635, deux chanoinesses de la communauté du Mans fondent une nouvelle communauté à Sainte-Maure. En 1666, un premier bâtiment du monastère est construit. Dix ans plus tard, la communauté compte seize religieuses. La chapelle est construite en 1682. Le manque de ressources entraîne la suppression de la communauté en 1752.

De 1753 à 1770, les bâtiments du monastère sont occupés par l'hôpital de la commune. Une manufacture de tissus peints occupa les lieux pendant un an, de 1767 à 1768.

Sous la Révolution, le Couvent servit de fabrique de salpêtre pour la fabrication de la poudre à canon.

Pendant dix ans, de 1816 à 1826, l'école publique occupe une partie des locaux.

A partir de 1826, le Couvent renaît avec une trentaine de religieuses chargées d'instruire gratuitement les filles. En 1936 s'ajoute une école de garçons qui fusionnera avec l'école de filles en 1970.


sites.google.com/site/ecolelecouvent/histoire-du-couvent

Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). by sybarite48

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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire).

Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire)

Ancienne abbaye (12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle).


Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle, ils sont occupés par la mairie.


L'abbaye a été fondée au XIIe siècle (1150), par le seigneur du Plessis-Macé, à la place d'un ancien prieuré.

En 1152, la nouvelle abbaye est dotée de terres, et des chanoines réguliers augustiniens venant de l’abbaye de la Roë s'y installent. Ils sont placés sous l'autorité du curé du lieu, Herbert. La nouvelle abbaye s'installe dans un territoire dit "désert", c'est à dire peu peuplé (D'après la tradition, au Xe siècle, l'église initiale qui se trouvait à Eculard aurait été transférée à Saint-Georges-sur-Loire, pour échapper à la pression viking en étant trop proche du fleuve).

Vers 1180, Raoul de Beaumont*, évêque d'Angers, consacre la nouvelle abbaye.

L'abbaye est pillée et incendiée lors de la trêve de Tours signée en 1444 par Charles VII et Henri VI d'Angleterre.

En 1486, l'abbaye est de nouveau pillée lors de la Guerre Folle* qui opposa le roi de France Charles VIII aux grands féodaux (François II de Bretagne et Louis d’Orléans, futur Louis XII).

Elle sera reconstruite au XVIe siècle. De cette reconstruction, il reste une cheminée Renaissance dans le réfectoire qui était l'ancien lieu de culte au XIIIe siècle. La cheminée, édifiée contre le mur-pignon est, porte une date, 1573, et un nom, celui de l'abbé de l'époque, Antoine Millet.

En 1658, Monseigneur de Grignan fait reprendre l’abbaye, tombée en commende* depuis 1534, par l'ordre de Sainte-Geneviève de Paris. Le monastère parisien se trouve alors au centre et à l’origine d’un vaste mouvement de réforme monastique initié par le concile de Trente*.

Les moines de Sainte-Geneviève détruisent alors les anciens bâtiments presque totalement et reconstruisent des bâtiments plus imposants entre 1690 et 1699. La maison conventuelle édifiée par Maurice Cellier a été terminée vers 1690, elle abrite, depuis 1970, les services municipaux. La construction du Palais abbatial, sous la direction de Sébastien Simonneau, sera terminée vers 1699; c'est actuellement une propriété privée.

A la veille de la révolution, l'abbaye ne comptait plus que cinq chanoines.

En 1790, l'abbaye est supprimée par la Constitution civile du clergé. Les bâtiments seront vendus comme biens nationaux et morcelés.

En 1791, la maison de l’abbé est acquise par un notaire. Sous le Directoire, la maison conventuelle est reprise par un aubergiste et un agriculteur.

En 1825, on construisit une nouvelle église en remplacement de l'église abbatiale.

En 1959, l’ancienne sellerie ou cellerie* des moines est devenue la perception.

En 1970, les services municipaux s'installent dansl'ancien bâtiment conventuel, et la bibliothèque municipale dans ce qui avait été la salle de billard des religieux.


* Raoul de Beaumont au Maine, fait évêque d'Angers en 1177, était l'un des fils de Constance, une fille bâtarde de Henri Ier roi d'Angleterre mais également comte d'Anjou et du Maine.

* La trêve de Tours fut signée au château des Montils-lès-Tours le 28 mai 1444, dans le contexte de la guerre de Cent Ans. En 1436, Charles VII retrouve sa capitale reprise par Richemont. Le 12 novembre 1437 le roi de France fait son entrée dans Paris. Le roi d'Angleterre Henri VI, se résigne à signer une trêve à Tours le 28 mai 1444. La trêve, qui durera deux ans, a été mise à profit par le roi de France pour renforcer son armée et son pouvoir. Il enlèvera la Normandie aux anglais en 1450, puis Bordeaux et la Guyenne en 1453. Les Anglais ne tiennent plus alors, que Calais. Pendant les trêves, les gens de guerre démobilisés et donc non payés se livrent au brigandage et au pillage.

* La Guerre folle est une révolte des grands féodaux contre Anne de Beaujeu, pendant la minorité de Charles VIII. A la mort de Louis XI en août 1483, son fils Charles n'a que 13 ans, il est donc placé sous la tutelle de sa soeur aînée Anne de Beaujeu. Les grands signeurs cherchèrent à profiter de la faiblesse du pouvoir royale et se lancèrent dans une rébellion qui devint bientôt une véritable guerre civile. Les conjurés furent battus à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 27 juillet 1488. La bataille fit 7000 morts, essentiellement des conjurés.

* La commende (du latin commendare «confier»), confie la gestion, et le bénéfice, d'une abbaye (ou un prieuré) à un clerc séculier ou parfois à un laïc qui ne sont pas soumis à la règle monastique. A partir de François Ier et du concordat de Bologne (1516), c'est le roi qui nomme les candidats aux bénéfices majeurs vacants (évêchés et abbayes). Les abbés commendataires ont possédé la plupart des abbayes françaises jusqu’en 1790. Le système est à l'origine de la décomposition monastique.

* Le Concile de Trente fut convoqué par le pape Paul III en 1542 pour entreprendre la réforme de l'Eglise catholique, réforme rendue nécessaire par la remise en cause et la concurrence de la Réforme protestante. Le concile s'était vu fixer trois objectifs : la restauration de l'unité des chrétiens, la lutte contre la Réforme protestante et contre les Turcs. Il en sortit un maintien de la tradition, mais aussi une réorganisation de l'Eglise. En particulier sur le plan discipline : Réaffirmation d'un système hérarchique sous l'autorité du pape, interdiction de perception d'argent pour l'octroi des indulgences, maintien du célibat des prêtres, obligation faite aux évêques de résider dans leur diocèse, etc. Le concile de Trente donna un élan nouveau à l'Eglise.

* La sellerie est l'endroit où on entrepose les selles et les harnais des chevaux. On peut penser aussi au "cellerier" qui était le religieux préposé, dans un couvent, aux provisions et à la nourriture. Il pourrait donc s'agir du "cellier".


www.saint-georges-sur-loire.fr/wp-content/uploads/2016/06...

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Panneau explicatif sur le site.

Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). by sybarite48

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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire).

Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire)

Ancienne abbaye (12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle).


Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle, ils sont occupés par la mairie.


L'abbaye a été fondée au XIIe siècle (1150), par le seigneur du Plessis-Macé, à la place d'un ancien prieuré.

En 1152, la nouvelle abbaye est dotée de terres, et des chanoines réguliers augustiniens venant de l’abbaye de la Roë s'y installent. Ils sont placés sous l'autorité du curé du lieu, Herbert. La nouvelle abbaye s'installe dans un territoire dit "désert", c'est à dire peu peuplé (D'après la tradition, au Xe siècle, l'église initiale qui se trouvait à Eculard aurait été transférée à Saint-Georges-sur-Loire, pour échapper à la pression viking en étant trop proche du fleuve).

Vers 1180, Raoul de Beaumont*, évêque d'Angers, consacre la nouvelle abbaye.

L'abbaye est pillée et incendiée lors de la trêve de Tours signée en 1444 par Charles VII et Henri VI d'Angleterre.

En 1486, l'abbaye est de nouveau pillée lors de la Guerre Folle* qui opposa le roi de France Charles VIII aux grands féodaux (François II de Bretagne et Louis d’Orléans, futur Louis XII).

Elle sera reconstruite au XVIe siècle. De cette reconstruction, il reste une cheminée Renaissance dans le réfectoire qui était l'ancien lieu de culte au XIIIe siècle. La cheminée, édifiée contre le mur-pignon est, porte une date, 1573, et un nom, celui de l'abbé de l'époque, Antoine Millet.

En 1658, Monseigneur de Grignan fait reprendre l’abbaye, tombée en commende* depuis 1534, par l'ordre de Sainte-Geneviève de Paris. Le monastère parisien se trouve alors au centre et à l’origine d’un vaste mouvement de réforme monastique initié par le concile de Trente*.

Les moines de Sainte-Geneviève détruisent alors les anciens bâtiments presque totalement et reconstruisent des bâtiments plus imposants entre 1690 et 1699. La maison conventuelle édifiée par Maurice Cellier a été terminée vers 1690, elle abrite, depuis 1970, les services municipaux. La construction du Palais abbatial, sous la direction de Sébastien Simonneau, sera terminée vers 1699; c'est actuellement une propriété privée.

A la veille de la révolution, l'abbaye ne comptait plus que cinq chanoines.

En 1790, l'abbaye est supprimée par la Constitution civile du clergé. Les bâtiments seront vendus comme biens nationaux et morcelés.

En 1791, la maison de l’abbé est acquise par un notaire. Sous le Directoire, la maison conventuelle est reprise par un aubergiste et un agriculteur.

En 1825, on construisit une nouvelle église en remplacement de l'église abbatiale.

En 1959, l’ancienne sellerie ou cellerie* des moines est devenue la perception.

En 1970, les services municipaux s'installent dansl'ancien bâtiment conventuel, et la bibliothèque municipale dans ce qui avait été la salle de billard des religieux.


* Raoul de Beaumont au Maine, fait évêque d'Angers en 1177, était l'un des fils de Constance, une fille bâtarde de Henri Ier roi d'Angleterre mais également comte d'Anjou et du Maine.

* La trêve de Tours fut signée au château des Montils-lès-Tours le 28 mai 1444, dans le contexte de la guerre de Cent Ans. En 1436, Charles VII retrouve sa capitale reprise par Richemont. Le 12 novembre 1437 le roi de France fait son entrée dans Paris. Le roi d'Angleterre Henri VI, se résigne à signer une trêve à Tours le 28 mai 1444. La trêve, qui durera deux ans, a été mise à profit par le roi de France pour renforcer son armée et son pouvoir. Il enlèvera la Normandie aux anglais en 1450, puis Bordeaux et la Guyenne en 1453. Les Anglais ne tiennent plus alors, que Calais. Pendant les trêves, les gens de guerre démobilisés et donc non payés se livrent au brigandage et au pillage.

* La Guerre folle est une révolte des grands féodaux contre Anne de Beaujeu, pendant la minorité de Charles VIII. A la mort de Louis XI en août 1483, son fils Charles n'a que 13 ans, il est donc placé sous la tutelle de sa soeur aînée Anne de Beaujeu. Les grands signeurs cherchèrent à profiter de la faiblesse du pouvoir royale et se lancèrent dans une rébellion qui devint bientôt une véritable guerre civile. Les conjurés furent battus à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 27 juillet 1488. La bataille fit 7000 morts, essentiellement des conjurés.

* La commende (du latin commendare «confier»), confie la gestion, et le bénéfice, d'une abbaye (ou un prieuré) à un clerc séculier ou parfois à un laïc qui ne sont pas soumis à la règle monastique. A partir de François Ier et du concordat de Bologne (1516), c'est le roi qui nomme les candidats aux bénéfices majeurs vacants (évêchés et abbayes). Les abbés commendataires ont possédé la plupart des abbayes françaises jusqu’en 1790. Le système est à l'origine de la décomposition monastique.

* Le Concile de Trente fut convoqué par le pape Paul III en 1542 pour entreprendre la réforme de l'Eglise catholique, réforme rendue nécessaire par la remise en cause et la concurrence de la Réforme protestante. Le concile s'était vu fixer trois objectifs : la restauration de l'unité des chrétiens, la lutte contre la Réforme protestante et contre les Turcs. Il en sortit un maintien de la tradition, mais aussi une réorganisation de l'Eglise. En particulier sur le plan discipline : Réaffirmation d'un système hérarchique sous l'autorité du pape, interdiction de perception d'argent pour l'octroi des indulgences, maintien du célibat des prêtres, obligation faite aux évêques de résider dans leur diocèse, etc. Le concile de Trente donna un élan nouveau à l'Eglise.

* La sellerie est l'endroit où on entrepose les selles et les harnais des chevaux. On peut penser aussi au "cellerier" qui était le religieux préposé, dans un couvent, aux provisions et à la nourriture. Il pourrait donc s'agir du "cellier".


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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). by sybarite48

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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire)

Ancienne abbaye (12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle).


Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle, ils sont occupés par la mairie.


L'abbaye a été fondée au XIIe siècle (1150), par le seigneur du Plessis-Macé, à la place d'un ancien prieuré.

En 1152, la nouvelle abbaye est dotée de terres, et des chanoines réguliers augustiniens venant de l’abbaye de la Roë s'y installent. Ils sont placés sous l'autorité du curé du lieu, Herbert. La nouvelle abbaye s'installe dans un territoire dit "désert", c'est à dire peu peuplé (D'après la tradition, au Xe siècle, l'église initiale qui se trouvait à Eculard aurait été transférée à Saint-Georges-sur-Loire, pour échapper à la pression viking en étant trop proche du fleuve).

Vers 1180, Raoul de Beaumont*, évêque d'Angers, consacre la nouvelle abbaye.

L'abbaye est pillée et incendiée lors de la trêve de Tours signée en 1444 par Charles VII et Henri VI d'Angleterre.

En 1486, l'abbaye est de nouveau pillée lors de la Guerre Folle* qui opposa le roi de France Charles VIII aux grands féodaux (François II de Bretagne et Louis d’Orléans, futur Louis XII).

Elle sera reconstruite au XVIe siècle. De cette reconstruction, il reste une cheminée Renaissance dans le réfectoire qui était l'ancien lieu de culte au XIIIe siècle. La cheminée, édifiée contre le mur-pignon est, porte une date, 1573, et un nom, celui de l'abbé de l'époque, Antoine Millet.

En 1658, Monseigneur de Grignan fait reprendre l’abbaye, tombée en commende* depuis 1534, par l'ordre de Sainte-Geneviève de Paris. Le monastère parisien se trouve alors au centre et à l’origine d’un vaste mouvement de réforme monastique initié par le concile de Trente*.

Les moines de Sainte-Geneviève détruisent alors les anciens bâtiments presque totalement et reconstruisent des bâtiments plus imposants entre 1690 et 1699. La maison conventuelle édifiée par Maurice Cellier a été terminée vers 1690, elle abrite, depuis 1970, les services municipaux. La construction du Palais abbatial, sous la direction de Sébastien Simonneau, sera terminée vers 1699; c'est actuellement une propriété privée.

A la veille de la révolution, l'abbaye ne comptait plus que cinq chanoines.

En 1790, l'abbaye est supprimée par la Constitution civile du clergé. Les bâtiments seront vendus comme biens nationaux et morcelés.

En 1791, la maison de l’abbé est acquise par un notaire. Sous le Directoire, la maison conventuelle est reprise par un aubergiste et un agriculteur.

En 1825, on construisit une nouvelle église en remplacement de l'église abbatiale.

En 1959, l’ancienne sellerie ou cellerie* des moines est devenue la perception.

En 1970, les services municipaux s'installent dansl'ancien bâtiment conventuel, et la bibliothèque municipale dans ce qui avait été la salle de billard des religieux.


* Raoul de Beaumont au Maine, fait évêque d'Angers en 1177, était l'un des fils de Constance, une fille bâtarde de Henri Ier roi d'Angleterre mais également comte d'Anjou et du Maine.

* La trêve de Tours fut signée au château des Montils-lès-Tours le 28 mai 1444, dans le contexte de la guerre de Cent Ans. En 1436, Charles VII retrouve sa capitale reprise par Richemont. Le 12 novembre 1437 le roi de France fait son entrée dans Paris. Le roi d'Angleterre Henri VI, se résigne à signer une trêve à Tours le 28 mai 1444. La trêve, qui durera deux ans, a été mise à profit par le roi de France pour renforcer son armée et son pouvoir. Il enlèvera la Normandie aux anglais en 1450, puis Bordeaux et la Guyenne en 1453. Les Anglais ne tiennent plus alors, que Calais. Pendant les trêves, les gens de guerre démobilisés et donc non payés se livrent au brigandage et au pillage.

* La Guerre folle est une révolte des grands féodaux contre Anne de Beaujeu, pendant la minorité de Charles VIII. A la mort de Louis XI en août 1483, son fils Charles n'a que 13 ans, il est donc placé sous la tutelle de sa soeur aînée Anne de Beaujeu. Les grands signeurs cherchèrent à profiter de la faiblesse du pouvoir royale et se lancèrent dans une rébellion qui devint bientôt une véritable guerre civile. Les conjurés furent battus à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 27 juillet 1488. La bataille fit 7000 morts, essentiellement des conjurés.

* La commende (du latin commendare «confier»), confie la gestion, et le bénéfice, d'une abbaye (ou un prieuré) à un clerc séculier ou parfois à un laïc qui ne sont pas soumis à la règle monastique. A partir de François Ier et du concordat de Bologne (1516), c'est le roi qui nomme les candidats aux bénéfices majeurs vacants (évêchés et abbayes). Les abbés commendataires ont possédé la plupart des abbayes françaises jusqu’en 1790. Le système est à l'origine de la décomposition monastique.

* Le Concile de Trente fut convoqué par le pape Paul III en 1542 pour entreprendre la réforme de l'Eglise catholique, réforme rendue nécessaire par la remise en cause et la concurrence de la Réforme protestante. Le concile s'était vu fixer trois objectifs : la restauration de l'unité des chrétiens, la lutte contre la Réforme protestante et contre les Turcs. Il en sortit un maintien de la tradition, mais aussi une réorganisation de l'Eglise. En particulier sur le plan discipline : Réaffirmation d'un système hérarchique sous l'autorité du pape, interdiction de perception d'argent pour l'octroi des indulgences, maintien du célibat des prêtres, obligation faite aux évêques de résider dans leur diocèse, etc. Le concile de Trente donna un élan nouveau à l'Eglise.

* La sellerie est l'endroit où on entrepose les selles et les harnais des chevaux. On peut penser aussi au "cellerier" qui était le religieux préposé, dans un couvent, aux provisions et à la nourriture. Il pourrait donc s'agir du "cellier".


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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). by sybarite48

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Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire).

Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire)

Ancienne abbaye (12e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle).


Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle, ils sont occupés par la mairie.


L'abbaye a été fondée au XIIe siècle (1150), par le seigneur du Plessis-Macé, à la place d'un ancien prieuré.

En 1152, la nouvelle abbaye est dotée de terres, et des chanoines réguliers augustiniens venant de l’abbaye de la Roë s'y installent. Ils sont placés sous l'autorité du curé du lieu, Herbert. La nouvelle abbaye s'installe dans un territoire dit "désert", c'est à dire peu peuplé (D'après la tradition, au Xe siècle, l'église initiale qui se trouvait à Eculard aurait été transférée à Saint-Georges-sur-Loire, pour échapper à la pression viking en étant trop proche du fleuve).

Vers 1180, Raoul de Beaumont*, évêque d'Angers, consacre la nouvelle abbaye.

L'abbaye est pillée et incendiée lors de la trêve de Tours signée en 1444 par Charles VII et Henri VI d'Angleterre.

En 1486, l'abbaye est de nouveau pillée lors de la Guerre Folle* qui opposa le roi de France Charles VIII aux grands féodaux (François II de Bretagne et Louis d’Orléans, futur Louis XII).

Elle sera reconstruite au XVIe siècle. De cette reconstruction, il reste une cheminée Renaissance dans le réfectoire qui était l'ancien lieu de culte au XIIIe siècle. La cheminée, édifiée contre le mur-pignon est, porte une date, 1573, et un nom, celui de l'abbé de l'époque, Antoine Millet.

En 1658, Monseigneur de Grignan fait reprendre l’abbaye, tombée en commende* depuis 1534, par l'ordre de Sainte-Geneviève de Paris. Le monastère parisien se trouve alors au centre et à l’origine d’un vaste mouvement de réforme monastique initié par le concile de Trente*.

Les moines de Sainte-Geneviève détruisent alors les anciens bâtiments presque totalement et reconstruisent des bâtiments plus imposants entre 1690 et 1699. La maison conventuelle édifiée par Maurice Cellier a été terminée vers 1690, elle abrite, depuis 1970, les services municipaux. La construction du Palais abbatial, sous la direction de Sébastien Simonneau, sera terminée vers 1699; c'est actuellement une propriété privée.

A la veille de la révolution, l'abbaye ne comptait plus que cinq chanoines.

En 1790, l'abbaye est supprimée par la Constitution civile du clergé. Les bâtiments seront vendus comme biens nationaux et morcelés.

En 1791, la maison de l’abbé est acquise par un notaire. Sous le Directoire, la maison conventuelle est reprise par un aubergiste et un agriculteur.

En 1825, on construisit une nouvelle église en remplacement de l'église abbatiale.

En 1959, l’ancienne sellerie ou cellerie* des moines est devenue la perception.

En 1970, les services municipaux s'installent dansl'ancien bâtiment conventuel, et la bibliothèque municipale dans ce qui avait été la salle de billard des religieux.


* Raoul de Beaumont au Maine, fait évêque d'Angers en 1177, était l'un des fils de Constance, une fille bâtarde de Henri Ier roi d'Angleterre mais également comte d'Anjou et du Maine.

* La trêve de Tours fut signée au château des Montils-lès-Tours le 28 mai 1444, dans le contexte de la guerre de Cent Ans. En 1436, Charles VII retrouve sa capitale reprise par Richemont. Le 12 novembre 1437 le roi de France fait son entrée dans Paris. Le roi d'Angleterre Henri VI, se résigne à signer une trêve à Tours le 28 mai 1444. La trêve, qui durera deux ans, a été mise à profit par le roi de France pour renforcer son armée et son pouvoir. Il enlèvera la Normandie aux anglais en 1450, puis Bordeaux et la Guyenne en 1453. Les Anglais ne tiennent plus alors, que Calais. Pendant les trêves, les gens de guerre démobilisés et donc non payés se livrent au brigandage et au pillage.

* La Guerre folle est une révolte des grands féodaux contre Anne de Beaujeu, pendant la minorité de Charles VIII. A la mort de Louis XI en août 1483, son fils Charles n'a que 13 ans, il est donc placé sous la tutelle de sa soeur aînée Anne de Beaujeu. Les grands signeurs cherchèrent à profiter de la faiblesse du pouvoir royale et se lancèrent dans une rébellion qui devint bientôt une véritable guerre civile. Les conjurés furent battus à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 27 juillet 1488. La bataille fit 7000 morts, essentiellement des conjurés.

* La commende (du latin commendare «confier»), confie la gestion, et le bénéfice, d'une abbaye (ou un prieuré) à un clerc séculier ou parfois à un laïc qui ne sont pas soumis à la règle monastique. A partir de François Ier et du concordat de Bologne (1516), c'est le roi qui nomme les candidats aux bénéfices majeurs vacants (évêchés et abbayes). Les abbés commendataires ont possédé la plupart des abbayes françaises jusqu’en 1790. Le système est à l'origine de la décomposition monastique.

* Le Concile de Trente fut convoqué par le pape Paul III en 1542 pour entreprendre la réforme de l'Eglise catholique, réforme rendue nécessaire par la remise en cause et la concurrence de la Réforme protestante. Le concile s'était vu fixer trois objectifs : la restauration de l'unité des chrétiens, la lutte contre la Réforme protestante et contre les Turcs. Il en sortit un maintien de la tradition, mais aussi une réorganisation de l'Eglise. En particulier sur le plan discipline : Réaffirmation d'un système hérarchique sous l'autorité du pape, interdiction de perception d'argent pour l'octroi des indulgences, maintien du célibat des prêtres, obligation faite aux évêques de résider dans leur diocèse, etc. Le concile de Trente donna un élan nouveau à l'Eglise.

* La sellerie est l'endroit où on entrepose les selles et les harnais des chevaux. On peut penser aussi au "cellerier" qui était le religieux préposé, dans un couvent, aux provisions et à la nourriture. Il pourrait donc s'agir du "cellier".


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Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Couvent des Ursulines.

Ce bâtiment fut édifié au XVIIe siècle pour accueillir une quinzaine de religieuses de l'ordre des Ursulines, à la demande de Philippe de Béthune, le seigneur du lieu.

Philippe de Béthune, comte de Selles, marquis de Chabris, etc..., était le frère cadet du ministre de Henri IV, Maximilien de Béthune, plus connu sous le nom de "Sully".

La chapelle sera détruite au XIXe siècle et le bâtiment transformé en maison bourgeoise.