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Lerné (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Lerné (Indre-et-Loire)

Lerné (Indre-et-Loire).


Château de Chavigny (XVIIe siècle).


Un premier château fût bâti en 1638 puis détruit en 1833 par les huguenots. Il ne reste que les douves, le porche d’entrée, une partie de l'aile droite, et la chapelle.

Le château a été construit pour Claude Bouthillier*, surintendant des finances de Louis XIII, par Pierre le Muet**, architecte royal.

Les communs du château ont été construits vers 1635, autour d’une cour rectangulaire. Un château moderne est bâti sur le flanc du coteau.


* Claude Bouthillier ou Le Bouthillier, ami et confident de Richelieu, fut secrétaire d'État (1628-1632), surintendant des Finances (1632-1643) et fut disgracié après la mort de Louis XIII. Il avait épousé Marie de Bragelongne (ou de Bragelonne) qui lui survivra plus de vingt ans (elle meurt à 84 ans). Il exercera sa charge de surintendant des finances du royaume de France en double avec Claude de Bullion. L'un s'occupera des recettes, l'autre des dépenses. Les deux s'enrichiront considérablement à la tête des finances du royaume.

** Pierre le Muet était l'un des quatre grands architectes du XVIIe siècle français, avec François Mansart, Jacques Lemercier et Louis Le Vau. Paris lui doit l'hôtel d’Avaux, rue du Temple à Paris (actuel musée d’Art et d’Histoire du judaïsme), et les parties hautes du Val-de-Grâce. Egalement, l'Hôtel Gauthier à Dijon... Il épousera en 1632, la fille de Jean Autissier, un des grands entrepreneurs parisiens de maçonnerie.


carnetdejuliette.fr/chapelle-de-lerne-touraine/

Tavant (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Tavant (Indre-et-Loire)

Tavant (Indre-et-Loire).


Église Saint-Nicolas (XIe-XIIe siècles)

Vue du portail occidental.

Voussure en trois partie :
Une première partie, à l'intérieure, moulurée d'un tore et d'une gorge est surmonté d'un cordon torsadé. Le La deuxième avec une rangée de petites pommes de pin et un bandeau creusé d'oves.

La troisième, ornés de pommes de pins sur des palmettes avec en dessous une suite de pointes de diamant. Un cordon identique agrémente l'archivolte.

La voussure repose sur quatre colonnes à chapiteaux feuillagés.


La construction de l'église se situe à la fin du XIe ou dans le premier quart du XIIe siècle. En tout cas, elle n'est probablement pas antérieure à la fin du XIe siècle, date de l'importation du culte de saint Nicolas en occident.

Le premier texte qui mentionne l'église paroissiale de Tavant date de 1223. Il s'agissait de la cession d'une maison par le prieuré Notre-Dame à l'église Saint-Nicolas de Tavant. Du prieuré, il ne reste qu'un pan de mur.



La nef à l'origine possédait trois vaisseaux voûtés, mais seul le vaisseau central subsiste aujourd'hui. Des absidioles prolongeaient les bras du transept ; seule celle du nord demeure.

Le toit de la nef a été restauré à une époque indéterminée, la charpente du chœur en 1826, et la voûte de la nef en 1896.


Cette église doit sa réputation aux fresques de sa crypte du XIIe siècle.


L'ancienne voie du chemin de fer de Chinon à L'Île-Bouchard passait par le chemin qui longe la façade sud de l'église. Ce tronçon, faisant partie de la ligne de Port-Boulet à Port-de-Piles, fut mis en service le 27 novembre 1882. La ligne fut fermée aux voyageurs en 1939.


patrimoine.centre-valdeloire.fr/gertrude-diffusion/dossie...

Tavant (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Tavant (Indre-et-Loire)

Tavant (Indre-et-Loire).


Église Saint-Nicolas (XIe-XIIe siècles)

Vue du portail occidental.
Portail sans tympan, avec voussure en plein cintre encadré de deux arcs aveugles en plein cintre
également.

La construction de l'église se situe à la fin du XIe ou dans le premier quart du XIIe siècle. En tout cas, elle n'est probablement pas antérieure à la fin du XIe siècle, date de l'importation du culte de saint Nicolas en occident.

Le premier texte qui mentionne l'église paroissiale de Tavant date de 1223. Il s'agissait de la cession d'une maison par le prieuré Notre-Dame à l'église Saint-Nicolas de Tavant. Du prieuré, il ne reste qu'un pan de mur.



La nef à l'origine possédait trois vaisseaux voûtés, mais seul le vaisseau central subsiste aujourd'hui. Des absidioles prolongeaient les bras du transept ; seule celle du nord demeure.

Le toit de la nef a été restauré à une époque indéterminée, la charpente du chœur en 1826, et la voûte de la nef en 1896.


Cette église doit sa réputation aux fresques de sa crypte du XIIe siècle.


L'ancienne voie du chemin de fer de Chinon à L'Île-Bouchard passait par le chemin qui longe la façade sud de l'église. Ce tronçon, faisant partie de la ligne de Port-Boulet à Port-de-Piles, fut mis en service le 27 novembre 1882. La ligne fut fermée aux voyageurs en 1939.


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Tavant (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Tavant (Indre-et-Loire)

Tavant (Indre-et-Loire).


Église Saint-Nicolas (XIe-XIIe siècles)

Portail occidental.

Colonnettes et chapiteaux.


La construction de l'église se situe à la fin du XIe ou dans le premier quart du XIIe siècle. En tout cas, elle n'est probablement pas antérieure à la fin du XIe siècle, date de l'importation du culte de saint Nicolas en occident.

Le premier texte qui mentionne l'église paroissiale de Tavant date de 1223. Il s'agissait de la cession d'une maison par le prieuré Notre-Dame à l'église Saint-Nicolas de Tavant. Du prieuré, il ne reste qu'un pan de mur.



La nef à l'origine possédait trois vaisseaux voûtés, mais seul le vaisseau central subsiste aujourd'hui. Des absidioles prolongeaient les bras du transept ; seule celle du nord demeure.

Le toit de la nef a été restauré à une époque indéterminée, la charpente du chœur en 1826, et la voûte de la nef en 1896.


Cette église doit sa réputation aux fresques de sa crypte du XIIe siècle.


L'ancienne voie du chemin de fer de Chinon à L'Île-Bouchard passait par le chemin qui longe la façade sud de l'église. Ce tronçon, faisant partie de la ligne de Port-Boulet à Port-de-Piles, fut mis en service le 27 novembre 1882. La ligne fut fermée aux voyageurs en 1939.


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Montrésor (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Montrésor (Indre-et-Loire)

Montrésor(Indre-et-Loire)


Collégiale Saint-Jean-Baptiste.

Façade sud.

Au-dessus de la porte sud, de fins médaillons illustrent la vie du Christ : annonciation, nativité, Rois mages, présentation au temple, fuite en Égypte...

Montrésor (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Montrésor (Indre-et-Loire)

Montrésor(Indre-et-Loire)


Collégiale Saint-Jean-Baptiste.

Façade sud.

Au-dessus de la porte sud, de fins médaillons illustrent la vie du Christ : annonciation, nativité, Rois mages, présentation au temple, fuite en Égypte...

Montrésor (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Montrésor (Indre-et-Loire)

Montrésor(Indre-et-Loire)


Collégiale Saint-Jean-Baptiste.

Façade sud.

Au-dessus de la porte sud, de fins médaillons illustrent la vie du Christ : annonciation, nativité, Rois mages, présentation au temple, fuite en Égypte...

Montrésor (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Montrésor (Indre-et-Loire)

Montrésor(Indre-et-Loire)


Collégiale Saint-Jean-Baptiste.

Façade sud.

Au-dessus de la porte sud, de fins médaillons illustrent la vie du Christ : annonciation, nativité, Rois mages, présentation au temple, fuite en Égypte...

Saint-Chartier (Indre). by sybarite48

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Saint-Chartier (Indre).

Saint-Chartier (Indre).


Château de Saint-Chartier. Donjon.

Le donjon, primitivement flanqué de quatre tours d'angle avec une cour intérieure, fut fortement remanié à la fin du XIXe siècle, la tour nord-est ayant été supprimée.


Forteresse du XIIe siècle, transformée à la Renaissance, remaniée au XIXe siècle.

Le château fut la résidence préférée de Denise de Déols à la fin du XIIe siècle.
Denise de Déols, née en 1173 et morte en 1207 est la fille de Raoul VI, seigneur de Déols et baron de Châteauroux, mort à l'âge de 27 ans, à Ravenne, le 27 novembre 1176, au retour de Terre Sainte. Elle épouse, déjà veuve, vers 1189, André Le Preux des Preux de Chauvigny, un seigneur poitevin au service du roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion. Il s'est illustré au cours de la troisième croisade, ce qui lui valu le surnom de « Preux des Preux ». Après la mort de Richard Cœur de Lion, il rend hommage au roi de France.

Les seigneurs de Chauvigny, seigneurs de Châteauroux, reconstruisirent le château au XIVe siècle et le logis au XVe.


C'est ici que George Sand situa l'action de son roman "Les Maîtres Sonneurs".

"Il faut vous dire qu’en ce temps-là, il y avait, au vieux château dont vous ne voyez plus que la carcasse, une demoiselle vieille, qui était de belle humeur et donnait bal à tout le pays environnant. Bourgeois ou nobles, paysans ou artisans, y allait qui voulait ; les salles du château étant si grandes qu’elles ne pouvaient jamais être trop remplies. Et l’on y voyait aller messieurs et dames montés sur leurs chevaux ou bourriques en plein hiver, par des chemins abominables, en bas de soie, boucles d’argent et tignasses poudrées à blanc comme l’étaient souvent de neige les arbres du chemin. On s’y amusait tant, que rien n’arrêtait la compagnie riche et pauvre, qui s’y voyait bien régalée de midi à six heures du soir.

La demoiselle dame de Saint-Chartier, qui avait remarqué Brulette dans les danses sur la place, l’année d’auparavant, et qui était curieuse d’amener de jolies filles à ses bals de jour, la fit demander, et, par mon conseil, elle s’y rendit une fois."

Les maîtres sonneurs - George Sand - 1853


Le roman raconte la vie des « cornemuseux », ces musiciens qui allaient de ferme en ferme pour animer les fêtes paysannes du Berry et du Bourbonnais. Il a pour héros le pauvre Joseph, que les enfants appelaient Joset l’ébervigé*, et que les sonneurs de la forêt vont initier à leur art.

Le roman se divise en trente-deux veillées, où le narrateur Étienne Depardieu, dit Tiennet, "fit le récit des naïves aventures de sa jeunesse", auprès de sa cousine Brulette, de leur ami Joseph.


* l’étonné, celui qui écarquille les yeux.


De la Châtellenie de Saint Chartier. Gaspard de la Thaumassière.
Chapitre LIV

La Ville de S. Chartier est à quatorze lieuës de celle de Bourges, à sept lieuës d'Yssoudun , cinq de Château-roux , et à une lieuë de la Châtre. Elle est appellée dans le Martyrologe de S. Laurent de Bourges,"Vicus Lucaniacus", et dans les anciens Titres "Castellum Sancti Karterij ou Charterij" , comme presque toutes les anciennes Villes où il y avoit des Châteaux, lesquels à cause de cela étoient communement appellez Châteaux, comme "Castrum sacri Cæsaris, Castrum Radulphi , Castrum Exolduni , Castrum Magduni", et ainsi des autres. Elle a presque toujours eu ses Seigneurs particuliers , tel qu'étoit en l'an 1105. Adelard Guillebaud qui se qualifioit Prince de S. Chartier ; et en cette qualité consentit que le don fait par Eudes de Deols et autres Seigneurs à l'Abbaye de Deols , des droits sur les Aubains et hommes qui s'établissoient en leurs Terres, eût lieu.
Elle passa depuis en la Maison de Deols, et les Seigneurs en faisoient foy et hommage aux Doyen , Chanoines et Chapitre de l'Eglise de Bourges, comme il se voit par l'accord fait entre Henry Roy d'Angleterre et ce celebre Chapitre l'an 1178. par lequel il leur paya la somme de cent livres pour le droit de Rachat qu'il leur devoit pour l'acceptation qu'il avoit faite du Bail de Denise Heritiere de Deols Dame de S. Chartier , neanmoins depuis les Doyen, Chanoines et Chapitre de l'Eglise de Bourges cederent à Simon de Sully Archevêque tous les droits qu'ils avoient en la Châtellenie de S. Chartier, et nommement le Fief et la Mouvance, moyennant certaines Redevances, qu'il leur ceda par Acte du mois d'Avril 1222. et il faut que depuis les Seigneurs de Château- roux ayent acquis de l'Archevêque de Bourges la Mouvance de cette Terre, qui depuis long-tems releve de la Baronnie, et à present du Duché de Château-roux.

Saint Chartier entra en la Maison de Chauvigny par le mariage de la Princesse Denise avec André de Chauvigny I. et a été possedée par les Aînez d'icelle, jusqu'à ce que Guillaume de Chauvigny I. donna les Terres de Levroux , de Meillant et de Montresor par droit de frerage , au mois de May 1218. à André et Raoul de Chauvigny ses freres.

Jean de Chauvigny en étoit Seigneur l'an 1256. et accorda divers privileges, franchises et exemptions à ceux qui demeureroient ez fins et limites de la franchise de S. Chartier , comme de Tailles , Charrois , Faulchages , Fenages et autres Corvées, à la charge neanmoins qu'ils seroient tenus de le suivre en ses Armées et Chevauchées trois jours durant à leurs dépens , et sous la reserve d'autres droits contenus en sa Charte.

Elle entra en la Maison de Senlis par le mariage de Guy le Bouteiller de Senlis IV. du nom, avec Blanche de Chauvigny. Il étoit fils de Guillaume le Bouteiller de Senlis II . du nom, Seigneur d'Hermenonville, et de Marguerite de la Chappelle sa femme, Guillaume fils de Raoul le Bouteiller de Senlis II . du nom , Seigneur d'Hermenonville , et de Marguerite de l'Isle-Adam son Epouse , lequel étoit issu de Raoul le Bouteiller de Senlis , Seigneur de Luzarches et d'Hermenonville , et de Marguerite de Milly sa femme ; Raoul fils de Guy de Senlis III . du nom, Bouteiller de France, et d'Elisabeth de Trie sa femme, qui vivoient l'an 1188. Il étoit fils de Guy III . du nom, Bouteiller de France sous Louis le Jeune et Philippe Auguste , et prit le nom de Bouteiller à cause de son Office, comme autres celuy de Veneur et de Chambellan pour même raison , et de Marguerite de Clermont sa femme. Guy étoit fils de Guillaume de Senlis Bouteiller de France sous Louis le Gros, et d'Adeline sa femme ; Guillaume fils de Guy de Senlis et de Berthe sa femme ; Guy fils de Genselin de Senlis Bouteiller de France sous Hugues Capet.

De Guy le Bouteiller de Senlis IV. du nom , et de Blanche de Chauvigny sa femme , sortit Guillaume le Bouteiller de Senlis III . du nom , S. de S. Chartier, lequel de Jeanne de Meudon procrea Guillaume le Bouteiller de Senlis IV. du nom , Seigneur de S. Chartier , Senéchal et Gouverneur d'Angoulesme, decedé l'an 1420. qui de Marie de Sermoises sa femme laissa deux enfans ; Charles tué à la Bataille de Baugé l'an 1421. qui ne laissa aucune posterité de Jeanne de Moucy sa femme, et Guillaume le Bouteiller de Senlis V. du nom, qui donna son aveu et denombrement des Seigneuries de S. Chartier , Ville-dieu et Neuvy- Pailloux à Guy de Chauvigny III. du nom , Baron de Château-roux , auquel il vendit la Seigneurie de NeuvyPailloux six mil sept cens écus d'or vieils , et la Terre de S. Chartier à Marguerite de Chauvigny Epouse de Jean de Bretagne II . du nom, Comte de Penthievre, quinze mil écus d'or, desquels Guy et André de Chauvigny ses freres s'obligerent de payer huit mil écus le 15. de Janvier 1451. et se reserva l'usufruit sa vie durant , au lieu duquel Marguerite de Chauvigny s'obligea de luy payer cinq cens cinquante livres par an sur la Terre de Reculat, le 7. de May 1455. Elle en fit la foy et hommage à Guy de Chauvigny, le 15. de Janvier 1453. et en prit possession l'11. Mars 1454.

Depuis l'acquisition faite par la Comtesse de Penthievre, cette Terre demeura en la Maison de Chauvigny jusqu'au decez d'André dernier du nom, aprez lequel elle fut partagée comme le reste de ses biens entre Hardouin de la Tour et Dame Françoise de Maillé, et est encore à present possedée par Dame Renée Nicolay fille de Messire Aymar Nicolay Chevalier, Seigneur de Bernay, Radray, Chauvigny les Glorieres, S. Chartier et autres lieux , et de Dame Diane de Maillé de la Tour Landry, issuë des anciens Seigneurs de Chauvigny, Princes du bas Berry, laquelle fut mariée l'11 . Octobre 1655. à Messire Gilles Lucas , Chevalier , Procureur et Promoteur General des Ordres Militaires de Nôtre-Dame et de S. Lazare , Marquis de S. Marc, qui , à cause de sa femme se qualifie successeur en partie des Princes du bas Berry, en consequence du consentement que luy en a donné Messire Louis de Maillé , aliàs de la Tour Landry , Chef des Noms et Armes de Maillé de la Tour Landry , de Chauvigny et Deols , le 24. Août 1666. avec permission de porter les noms et Armes de Deols, de Chauvigny, de Maillé et de la Tour Landry, ou d'aucuns d'iceux , et la qualité d'heritier des Princes du bas Berry.


Histoire de Berry - De la Châtellenie de Saint Chartier. Gaspard de la Thaumassière (1631-1702), écuyer, seigneur du Puy-Ferrand, avocat au parlement -

Saint-Chartier (Indre). by sybarite48

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Saint-Chartier (Indre).

Saint-Chartier (Indre).


Château de Saint-Chartier. Donjon.

Le donjon primitivement flanqué de quatre tours d'angle avec une cour intérieure fut fortement remanié à la fin du XIXe siècle, la tour nord-est ayant été supprimée.


Forteresse du XIIe siècle, transformée à la Renaissance, remaniée au XIXe siècle.

Le château fut la résidence préférée de Denise de Déols à la fin du XIIe siècle.
Denise de Déols, née en 1173 et morte en 1207 est la fille de Raoul VI, seigneur de Déols et baron de Châteauroux, mort à l'âge de 27 ans, à Ravenne, le 27 novembre 1176, au retour de Terre Sainte. Elle épouse, déjà veuve, vers 1189, André Le Preux des Preux de Chauvigny, un seigneur poitevin au service du roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion. Il s'est illustré au cours de la troisième croisade, ce qui lui valu le surnom de « Preux des Preux ». Après la mort de Richard Cœur de Lion, il rend hommage au roi de France.

Les seigneurs de Chauvigny, seigneurs de Châteauroux, reconstruisirent le château au XIVe siècle et le logis au XVe.


C'est ici que George Sand situa l'action de son roman "Les Maîtres Sonneurs".

"Il faut vous dire qu’en ce temps-là, il y avait, au vieux château dont vous ne voyez plus que la carcasse, une demoiselle vieille, qui était de belle humeur et donnait bal à tout le pays environnant. Bourgeois ou nobles, paysans ou artisans, y allait qui voulait ; les salles du château étant si grandes qu’elles ne pouvaient jamais être trop remplies. Et l’on y voyait aller messieurs et dames montés sur leurs chevaux ou bourriques en plein hiver, par des chemins abominables, en bas de soie, boucles d’argent et tignasses poudrées à blanc comme l’étaient souvent de neige les arbres du chemin. On s’y amusait tant, que rien n’arrêtait la compagnie riche et pauvre, qui s’y voyait bien régalée de midi à six heures du soir.

La demoiselle dame de Saint-Chartier, qui avait remarqué Brulette dans les danses sur la place, l’année d’auparavant, et qui était curieuse d’amener de jolies filles à ses bals de jour, la fit demander, et, par mon conseil, elle s’y rendit une fois."

Les maîtres sonneurs - George Sand - 1853


Le roman raconte la vie des « cornemuseux », ces musiciens qui allaient de ferme en ferme pour animer les fêtes paysannes du Berry et du Bourbonnais. Il a pour héros le pauvre Joseph, que les enfants appelaient Joset l’ébervigé*, et que les sonneurs de la forêt vont initier à leur art.

Le roman se divise en trente-deux veillées, où le narrateur Étienne Depardieu, dit Tiennet, "fit le récit des naïves aventures de sa jeunesse", auprès de sa cousine Brulette, de leur ami Joseph.


* l’étonné, celui qui écarquille les yeux.


De la Châtellenie de Saint Chartier. Gaspard de la Thaumassière.
Chapitre LIV

La Ville de S. Chartier est à quatorze lieuës de celle de Bourges, à sept lieuës d'Yssoudun , cinq de Château-roux , et à une lieuë de la Châtre. Elle est appellée dans le Martyrologe de S. Laurent de Bourges,"Vicus Lucaniacus", et dans les anciens Titres "Castellum Sancti Karterij ou Charterij" , comme presque toutes les anciennes Villes où il y avoit des Châteaux, lesquels à cause de cela étoient communement appellez Châteaux, comme "Castrum sacri Cæsaris, Castrum Radulphi , Castrum Exolduni , Castrum Magduni", et ainsi des autres. Elle a presque toujours eu ses Seigneurs particuliers , tel qu'étoit en l'an 1105. Adelard Guillebaud qui se qualifioit Prince de S. Chartier ; et en cette qualité consentit que le don fait par Eudes de Deols et autres Seigneurs à l'Abbaye de Deols , des droits sur les Aubains et hommes qui s'établissoient en leurs Terres, eût lieu.
Elle passa depuis en la Maison de Deols, et les Seigneurs en faisoient foy et hommage aux Doyen , Chanoines et Chapitre de l'Eglise de Bourges, comme il se voit par l'accord fait entre Henry Roy d'Angleterre et ce celebre Chapitre l'an 1178. par lequel il leur paya la somme de cent livres pour le droit de Rachat qu'il leur devoit pour l'acceptation qu'il avoit faite du Bail de Denise Heritiere de Deols Dame de S. Chartier , neanmoins depuis les Doyen, Chanoines et Chapitre de l'Eglise de Bourges cederent à Simon de Sully Archevêque tous les droits qu'ils avoient en la Châtellenie de S. Chartier, et nommement le Fief et la Mouvance, moyennant certaines Redevances, qu'il leur ceda par Acte du mois d'Avril 1222. et il faut que depuis les Seigneurs de Château- roux ayent acquis de l'Archevêque de Bourges la Mouvance de cette Terre, qui depuis long-tems releve de la Baronnie, et à present du Duché de Château-roux.

Saint Chartier entra en la Maison de Chauvigny par le mariage de la Princesse Denise avec André de Chauvigny I. et a été possedée par les Aînez d'icelle, jusqu'à ce que Guillaume de Chauvigny I. donna les Terres de Levroux , de Meillant et de Montresor par droit de frerage , au mois de May 1218. à André et Raoul de Chauvigny ses freres.

Jean de Chauvigny en étoit Seigneur l'an 1256. et accorda divers privileges, franchises et exemptions à ceux qui demeureroient ez fins et limites de la franchise de S. Chartier , comme de Tailles , Charrois , Faulchages , Fenages et autres Corvées, à la charge neanmoins qu'ils seroient tenus de le suivre en ses Armées et Chevauchées trois jours durant à leurs dépens , et sous la reserve d'autres droits contenus en sa Charte.

Elle entra en la Maison de Senlis par le mariage de Guy le Bouteiller de Senlis IV. du nom, avec Blanche de Chauvigny. Il étoit fils de Guillaume le Bouteiller de Senlis II . du nom, Seigneur d'Hermenonville, et de Marguerite de la Chappelle sa femme, Guillaume fils de Raoul le Bouteiller de Senlis II . du nom , Seigneur d'Hermenonville , et de Marguerite de l'Isle-Adam son Epouse , lequel étoit issu de Raoul le Bouteiller de Senlis , Seigneur de Luzarches et d'Hermenonville , et de Marguerite de Milly sa femme ; Raoul fils de Guy de Senlis III . du nom, Bouteiller de France, et d'Elisabeth de Trie sa femme, qui vivoient l'an 1188. Il étoit fils de Guy III . du nom, Bouteiller de France sous Louis le Jeune et Philippe Auguste , et prit le nom de Bouteiller à cause de son Office, comme autres celuy de Veneur et de Chambellan pour même raison , et de Marguerite de Clermont sa femme. Guy étoit fils de Guillaume de Senlis Bouteiller de France sous Louis le Gros, et d'Adeline sa femme ; Guillaume fils de Guy de Senlis et de Berthe sa femme ; Guy fils de Genselin de Senlis Bouteiller de France sous Hugues Capet.

De Guy le Bouteiller de Senlis IV. du nom , et de Blanche de Chauvigny sa femme , sortit Guillaume le Bouteiller de Senlis III . du nom , S. de S. Chartier, lequel de Jeanne de Meudon procrea Guillaume le Bouteiller de Senlis IV. du nom , Seigneur de S. Chartier , Senéchal et Gouverneur d'Angoulesme, decedé l'an 1420. qui de Marie de Sermoises sa femme laissa deux enfans ; Charles tué à la Bataille de Baugé l'an 1421. qui ne laissa aucune posterité de Jeanne de Moucy sa femme, et Guillaume le Bouteiller de Senlis V. du nom, qui donna son aveu et denombrement des Seigneuries de S. Chartier , Ville-dieu et Neuvy- Pailloux à Guy de Chauvigny III. du nom , Baron de Château-roux , auquel il vendit la Seigneurie de NeuvyPailloux six mil sept cens écus d'or vieils , et la Terre de S. Chartier à Marguerite de Chauvigny Epouse de Jean de Bretagne II . du nom, Comte de Penthievre, quinze mil écus d'or, desquels Guy et André de Chauvigny ses freres s'obligerent de payer huit mil écus le 15. de Janvier 1451. et se reserva l'usufruit sa vie durant , au lieu duquel Marguerite de Chauvigny s'obligea de luy payer cinq cens cinquante livres par an sur la Terre de Reculat, le 7. de May 1455. Elle en fit la foy et hommage à Guy de Chauvigny, le 15. de Janvier 1453. et en prit possession l'11. Mars 1454.

Depuis l'acquisition faite par la Comtesse de Penthievre, cette Terre demeura en la Maison de Chauvigny jusqu'au decez d'André dernier du nom, aprez lequel elle fut partagée comme le reste de ses biens entre Hardouin de la Tour et Dame Françoise de Maillé, et est encore à present possedée par Dame Renée Nicolay fille de Messire Aymar Nicolay Chevalier, Seigneur de Bernay, Radray, Chauvigny les Glorieres, S. Chartier et autres lieux , et de Dame Diane de Maillé de la Tour Landry, issuë des anciens Seigneurs de Chauvigny, Princes du bas Berry, laquelle fut mariée l'11 . Octobre 1655. à Messire Gilles Lucas , Chevalier , Procureur et Promoteur General des Ordres Militaires de Nôtre-Dame et de S. Lazare , Marquis de S. Marc, qui , à cause de sa femme se qualifie successeur en partie des Princes du bas Berry, en consequence du consentement que luy en a donné Messire Louis de Maillé , aliàs de la Tour Landry , Chef des Noms et Armes de Maillé de la Tour Landry , de Chauvigny et Deols , le 24. Août 1666. avec permission de porter les noms et Armes de Deols, de Chauvigny, de Maillé et de la Tour Landry, ou d'aucuns d'iceux , et la qualité d'heritier des Princes du bas Berry.


Histoire de Berry - De la Châtellenie de Saint Chartier. Gaspard de la Thaumassière (1631-1702), écuyer, seigneur du Puy-Ferrand, avocat au parlement -

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)


La chartreuse du Liget

Ancien monastère fondé dans la seconde moitié du XIIe siècle, par Henri II Plantagenêt*, en Touraine, à 10 km à l'E. de Loches (Indre-et-Loire).


La chartreuse du Liget fut fondée par Henri II Plantagenêt, conte d'Anjou et roi d'Angleterre, en 1178, puis remaniée au XVIIIe siècle.

Henri II Plantagenêt, meurtrier de l'archevêque de Canterbury Thomas Becket (v. 1117-1170)**, aurait voulu, par cette œuvre pieuse d'édification, se racheter de son crime***.

La chartreuse connaîtra un développement considérable, atteignant 880 hectares en terres, prés, pâturages, jardins et vignes, 526 hectares de forêts et 43 hectares d'étangs.
Jusqu’au XVIIIe siècle, aidée par les rois et nobles riches, la chartreuse possédera plusieurs fiefs et de nombreuses métairies. La chartreuse du Liget détient aussi plus d'une trentaine de reliques, dont la liste détaillée figure dans un calendrier liturgique du XIII e siècle.

Le monastère médiéval fut ruiné pendant la guerre de cent ans, les guerres de religion et la Révolution.

La chartreuse connaît une nouvelle naissance à l'âge classique. Le domaine atteint alors les 1000 hectares. Le frère aîné du cardinal de Richelieu s'y retirera de 1605 à 1607.

Vendu comme bien national à la Révolution, le monastère sert de carrière de pierres.

Les derniers moines partent en 1791

En 1837, Côme-Édmond de Marsay, ancien maire de Loches, rachète une partie du domaine. L'un de ses deux fils, Arthur de Marsay devenant seul propriétaire de la Chartreuse, entreprend les premiers travaux de conservation du site. Jusqu'en 2023, une grande partie de la Chartreuse appartint à Mme Élie-Benoît Arnould, née Anne-Marie de Marsay. Le domaine est resté dans la famille.


* Dès son avènement en 1151, Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre, fait de la Touraine le centre de l'empire Plantagenêt. Il fait de Chinon sa capitale et encourage la fondation de nouveaux monastères issus de la réforme grégorienne.

** Le 29 décembre 1170, l'archevêque Thomas Becket (52 ans) est assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry pendant qu'il célèbre les vêpres.
Henri II, à la mort de l'archevêque de Cantorbéry Théobald, en 1162, confie l'archevêché à son ami Thomas Becket. Le roi pense ainsi avoir un obligé à la tête de l'église d'Angleterre.
Mais, une fois à la tête de l'Église d'Angleterre, Thomas se voua à la défense des droits du pouvoir spirituel et s'opposa au roi, notamment aux Constitutions de Clarendon , publiées par le roi en 1164, qui soumettaient les clercs à la justice royale.
Après un temps d'exil en France (Pontigny), Thomas Becket revint en Angleterre (1170) et reprit la lutte contre Henri II. Celui-ci le fit assassiner dans la cathédrale de Canterbury. Le pape Alexandre III exigea du roi une pénitence publique et Thomas Becket fut canonisé en 1172.

*** La légende semble s’appuyer sur une inscription, aujourd'hui disparue, qui ornait la porte d'entrée principale de la Chartreuse.

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)


La chartreuse du Liget


Portail de la Chartreuse du Liget (XVIIIe).

Le tympan du portail représente saint Bruno en prière. Le portail est du XVIIIe siècle. Saint Bruno est le fondateur de l'ordre des Chartreux.


Ancien monastère fondé dans la seconde moitié du XIIe siècle, par Henri II Plantagenêt*, en Touraine, à 10 km à l'E. de Loches (Indre-et-Loire).


La chartreuse du Liget fut fondée par Henri II Plantagenêt, conte d'Anjou et roi d'Angleterre, en 1178, puis remaniée au XVIIIe siècle.

Henri II Plantagenêt, meurtrier de l'archevêque de Canterbury Thomas Becket (v. 1117-1170)**, aurait voulu, par cette œuvre pieuse d'édification, se racheter de son crime***.

La chartreuse connaîtra un développement considérable, atteignant 880 hectares en terres, prés, pâturages, jardins et vignes, 526 hectares de forêts et 43 hectares d'étangs.
Jusqu’au XVIIIe siècle, aidée par les rois et nobles riches, la chartreuse possédera plusieurs fiefs et de nombreuses métairies. La chartreuse du Liget détient aussi plus d'une trentaine de reliques, dont la liste détaillée figure dans un calendrier liturgique du XIII e siècle.

Le monastère médiéval fut ruiné pendant la guerre de cent ans, les guerres de religion et la Révolution.

La chartreuse connaît une nouvelle naissance à l'âge classique. Le domaine atteint alors les 1000 hectares. Le frère aîné du cardinal de Richelieu s'y retirera de 1605 à 1607.

Vendu comme bien national à la Révolution, le monastère sert de carrière de pierres.

Les derniers moines partent en 1791

En 1837, Côme-Édmond de Marsay, ancien maire de Loches, rachète une partie du domaine. L'un de ses deux fils, Arthur de Marsay devenant seul propriétaire de la Chartreuse, entreprend les premiers travaux de conservation du site. Jusqu'en 2023, une grande partie de la Chartreuse appartint à Mme Élie-Benoît Arnould, née Anne-Marie de Marsay. Le domaine est resté dans la famille.


* Dès son avènement en 1151, Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre, fait de la Touraine le centre de l'empire Plantagenêt. Il fait de Chinon sa capitale et encourage la fondation de nouveaux monastères issus de la réforme grégorienne.

** Le 29 décembre 1170, l'archevêque Thomas Becket (52 ans) est assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry pendant qu'il célèbre les vêpres.
Henri II, à la mort de l'archevêque de Cantorbéry Théobald, en 1162, confie l'archevêché à son ami Thomas Becket. Le roi pense ainsi avoir un obligé à la tête de l'église d'Angleterre.
Mais, une fois à la tête de l'Église d'Angleterre, Thomas se voua à la défense des droits du pouvoir spirituel et s'opposa au roi, notamment aux Constitutions de Clarendon , publiées par le roi en 1164, qui soumettaient les clercs à la justice royale.
Après un temps d'exil en France (Pontigny), Thomas Becket revint en Angleterre (1170) et reprit la lutte contre Henri II. Celui-ci le fit assassiner dans la cathédrale de Canterbury. Le pape Alexandre III exigea du roi une pénitence publique et Thomas Becket fut canonisé en 1172.

*** La légende semble s’appuyer sur une inscription, aujourd'hui disparue, qui ornait la porte d'entrée principale de la Chartreuse.

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)

Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)


La chartreuse du Liget


Portail de la Chartreuse du Liget (XVIIIe).

Le tympan du portail représente saint Bruno en prière. Le portail est du XVIIIe siècle. Saint Bruno est le fondateur de l'ordre des Chartreux.


Ancien monastère fondé dans la seconde moitié du XIIe siècle, par Henri II Plantagenêt*, en Touraine, à 10 km à l'E. de Loches (Indre-et-Loire).


La chartreuse du Liget fut fondée par Henri II Plantagenêt, conte d'Anjou et roi d'Angleterre, en 1178, puis remaniée au XVIIIe siècle.

Henri II Plantagenêt, meurtrier de l'archevêque de Canterbury Thomas Becket (v. 1117-1170)**, aurait voulu, par cette œuvre pieuse d'édification, se racheter de son crime***.

La chartreuse connaîtra un développement considérable, atteignant 880 hectares en terres, prés, pâturages, jardins et vignes, 526 hectares de forêts et 43 hectares d'étangs.
Jusqu’au XVIIIe siècle, aidée par les rois et nobles riches, la chartreuse possédera plusieurs fiefs et de nombreuses métairies. La chartreuse du Liget détient aussi plus d'une trentaine de reliques, dont la liste détaillée figure dans un calendrier liturgique du XIII e siècle.

Le monastère médiéval fut ruiné pendant la guerre de cent ans, les guerres de religion et la Révolution.

La chartreuse connaît une nouvelle naissance à l'âge classique. Le domaine atteint alors les 1000 hectares. Le frère aîné du cardinal de Richelieu s'y retirera de 1605 à 1607.

Vendu comme bien national à la Révolution, le monastère sert de carrière de pierres.

Les derniers moines partent en 1791

En 1837, Côme-Édmond de Marsay, ancien maire de Loches, rachète une partie du domaine. L'un de ses deux fils, Arthur de Marsay devenant seul propriétaire de la Chartreuse, entreprend les premiers travaux de conservation du site. Jusqu'en 2023, une grande partie de la Chartreuse appartint à Mme Élie-Benoît Arnould, née Anne-Marie de Marsay. Le domaine est resté dans la famille.


* Dès son avènement en 1151, Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre, fait de la Touraine le centre de l'empire Plantagenêt. Il fait de Chinon sa capitale et encourage la fondation de nouveaux monastères issus de la réforme grégorienne.

** Le 29 décembre 1170, l'archevêque Thomas Becket (52 ans) est assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry pendant qu'il célèbre les vêpres.
Henri II, à la mort de l'archevêque de Cantorbéry Théobald, en 1162, confie l'archevêché à son ami Thomas Becket. Le roi pense ainsi avoir un obligé à la tête de l'église d'Angleterre.
Mais, une fois à la tête de l'Église d'Angleterre, Thomas se voua à la défense des droits du pouvoir spirituel et s'opposa au roi, notamment aux Constitutions de Clarendon , publiées par le roi en 1164, qui soumettaient les clercs à la justice royale.
Après un temps d'exil en France (Pontigny), Thomas Becket revint en Angleterre (1170) et reprit la lutte contre Henri II. Celui-ci le fit assassiner dans la cathédrale de Canterbury. Le pape Alexandre III exigea du roi une pénitence publique et Thomas Becket fut canonisé en 1172.

*** La légende semble s’appuyer sur une inscription, aujourd'hui disparue, qui ornait la porte d'entrée principale de la Chartreuse.

Amboise (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Amboise (Indre-et-Loire)

Amboise (Indre-et-Loire)


Église Saint-Denis (XIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle).


Le portail roman sur le bas-côté nord.

Il comporte trois voussures ornées de feuillages. Au-dessus on aperçoit une tête d'ange et une niche avec la statue de saint Denis.

Le Châtelet (Cher) by sybarite48

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Le Châtelet (Cher)

Le Châtelet (Cher)


Église Notre-Dame-de-Puy-Ferrand.


C'est l'église abbatiale de l'ancienne abbaye de Puy-Ferrand.

L'abbaye de Puyferrand, initialement occupée par des chanoines réguliers de Saint-Augustin, passe pour avoir été fondée par les seigneurs de Déols, maîtres du Châtelet.
La première mention de l’abbaye de Puyferrand date de 1029 (à cause d’un différent avec l’abbaye d’Orsan). Il est fait mention de l'abbaye de Puyferrand dans une bulle d'Eugène III en 1145. Il paraît, par acte de l'an 1175, que Jean, Seigneur de Linières, traita, avec l'abbé Isambert et les chanoines réguliers de Puyferrand, des différens qu'ils avoient ensemble pour les dîmes de la paroisse de Saint-Martin d'Ys, et, par la transaction, consentit.


Les abbés de Puyferrand connus sont :

- Isambert, cité par un acte de 1175 (Jean, Seigneur de Linières, traita, avec l'abbé Isambert et les chanoines réguliers de Puyferrand, des différens qu'ils avoient ensemble pour les dîmes de la paroisse de Saint-Martin d'Ys, et, par la transaction, consentit)
- Hugues, en 1209.
- Jean I, en 1218.
- Philippe, en 1311.
- Olivier de Saint, en 1481
- Jean II de Saint-Julien, aussi abbé de Prébenoît, en 1490 et 1514.
- Gabriel de la Loue, Grand-Archidiacre de Bourges, abbé pendant 50 ans. Il se démit de ses fonctions en 1669, au profit du suivant...
- Guillaume Foucault, Doyen de Bourges, qui se démit également au profit de ...
- Claude Foucault, son neveu, qui mourrut en 1675.
- Pierre Gaussen, nommé par le Roi en 1675, n'ayant pas encore atteint sa onzième année. C'est lui qui fit réparer les dégâts causés par le duc de Deux-Ponts en 1569.
- Jean-Gilles de Coetlosquet, nommé en 1730, et évêque de Limoges.
- N. de Graville, nommé en 1745.
- N. de Bretagne, nommé en 1749.
- N. Taurin, Vicaire Général de Lombès, nommé en 1766 et qu sera Conseiller au Conseil Supérieur de Rouen.


L'ensemble du bâtiment comprend deux parties essentielles : La partie réservée aux moines, de type roman, du début du 12e siècle, et la chapelle saint Blaise, destinée aux paroissiens, du XIIIe siècle. Les deux édifices seront séparés par un mur jusqu’au XIXe siècle..

La façade "se compose d'une porte centrale, ornée d'un porté sur deux colonnes aux chapiteaux à volutes bases en forme de glacis. Le tympan est plein et orné de losanges. Le linteau est à crossettes et sa clef est ornée de feuillages stylisés : Il repose sur deux colonnes du même modèle que les précédentes. De chaque côtés sont deux nichs à fond plat séparées par un pilastre et dont l'archivolte est formées d'un seul rang de claveaux. Au-dessus, trois arcatures, sur colonnes jumelles moulurées d'un gros boudin qui repose sur de beaux chapiteau"x à entrelacs, sont surmontées d'une fenêtre encadrée par des billettes se continuant sur le mur de la façade? Toutes ces baies sont en plein cintre." L'ensemble remonte au XIIe siècle.

La nef est doublée a la fin du XIIe début XIIIe siècle, vers le sud, dans le but d'accueillir les paroissiens. Cet agrandissement prendra le nom de chapelle saint Blaise. De part et d'autre de la porte, deux niches à fond plat séparées par un pilastre.

L'extérieur de l'édifice subit, vers 1569, les attaques du duc Wolfgang des Deux-Ponts-Neubourg avec ses alliés Huguenots français, pillent et incendient l'abbaye de Puy-Ferrand.

A la fin du 17ème l’abbé commendataire Pierre de Gaussens restaure l’église.

Sur le mur de la façade, on remarque d’importantes traces d’usure : les pèlerins frottaient le mur pour récupérer de la poudre qu’ils ajoutaient à leur gourde d’eau bénite.

La pierre des morts (ou reposoir) devant l'église où reposait le cercueil avant la cérémonie religieuse.


Deshoulières François. Les églises romanes du Berri. Caractères indigènes et pénétrations étrangères. In: Bulletin Monumental, tome 73, année 1909. pp. 469-492
www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHE...
fr.wikipedia.org/wiki/Église_Notre-Dame-de-Puy-Ferrand
nous-en-boischaut-sud.over-blog.com/2018/07/l-abbaye-de-p...
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55446545/texteBrut
books.google.fr/books?id=jyKOCuD_1rEC&pg=PA82&lpg...
2beaujeu.free.fr/Puyferrand.htm

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Châteaumeillant (Cher)

Châteaumeillant (Cher).


Eglise Saint-Genès.


Cette église est l'une des plus grandes églises romanes du Berry sinon la plus grande.

Ses dimensions sont remarquables (52m de longueur, 28m pour le transept et entre 16m et 17m de hauteur sous les
voûtes en berceau)

Elle fut à l'origine l'abbatiale d'un prieuré bénédictin dédiée à Saint-Etienne mais devint assez vite, dès le Moyen-Âge, église paroissiale et entourée d'un hameau devenu le quartier Saint-Genès.

Son choeur est remarquable par les dimensions de son abside en cul-de-four, ses six absidioles qui communiquent entre elles et la richesse dc ses chapiteaux

Au XVIIe s, elle change de dédicace : Saint Genès serait un martyr local, exécuté en 258 sur le lieu même de l'église pour avoir refusé de signer l'arrêt de mort de saint Marcel et saint Anastase lors de la huitième persécution sous Valérien.

Ses 131 chapiteaux sont tous sculptés : de nombreux animaux, monstres et personnages et surtout une très grande richesse des décors végétaux.


St-Genès, one of the finest and most probably the largest roman church in Berry, was built during the XI and XII centuries.
It is unique not only because of its size but also because of the high humber of its sculptered capitals (131).
It was named after a martyr put to death in Châteaumeillant in the 3 century.

Its choir is remarquable by its oven bottom apse, the six small apses whitch communicate betwin themselves and the richness of its column capitals.


Quelques dates
Fin XIe s. : construction du chœur et d'un premier clocher

1110-1150 : construction de la nef et de la façade ouest

Vers 1150 : effondrement du clocher à la croisée du transept

Début XIIIe s. : restauration du carré du transept et de la tour centrale

XIVe s. : reconstruction du bras sud du transept

1793 : destruction du clocher et fonte des cloches

1845 : inscription à la première liste des Monuments Historiques

1859 : construction du clocher actuel et du fronton originel

(Voir panneau sur le site).

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Châteaumeillant (Cher)

Châteaumeillant (Cher).


Eglise Saint-Genès.


Cette église est l'une des plus grandes églises romanes du Berry sinon la plus grande.

Ses dimensions sont remarquables (52m de longueur, 28m pour le transept et entre 16m et 17m de hauteur sous les
voûtes en berceau)

Elle fut à l'origine l'abbatiale d'un prieuré bénédictin dédiée à Saint-Etienne mais devint assez vite, dès le Moyen-Âge, église paroissiale et entourée d'un hameau devenu le quartier Saint-Genès.

Son choeur est remarquable par les dimensions de son abside en cul-de-four, ses six absidioles qui communiquent entre elles et la richesse dc ses chapiteaux

Au XVIIe s, elle change de dédicace : Saint Genès serait un martyr local, exécuté en 258 sur le lieu même de l'église pour avoir refusé de signer l'arrêt de mort de saint Marcel et saint Anastase lors de la huitième persécution sous Valérien.

Ses 131 chapiteaux sont tous sculptés : de nombreux animaux, monstres et personnages et surtout une très grande richesse des décors végétaux.


St-Genès, one of the finest and most probably the largest roman church in Berry, was built during the XI and XII centuries.
It is unique not only because of its size but also because of the high humber of its sculptered capitals (131).
It was named after a martyr put to death in Châteaumeillant in the 3 century.

Its choir is remarquable by its oven bottom apse, the six small apses whitch communicate betwin themselves and the richness of its column capitals.


Quelques dates
Fin XIe s. : construction du chœur et d'un premier clocher

1110-1150 : construction de la nef et de la façade ouest

Vers 1150 : effondrement du clocher à la croisée du transept

Début XIIIe s. : restauration du carré du transept et de la tour centrale

XIVe s. : reconstruction du bras sud du transept

1793 : destruction du clocher et fonte des cloches

1845 : inscription à la première liste des Monuments Historiques

1859 : construction du clocher actuel et du fronton originel

(Voir panneau sur le site).

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Châteaumeillant (Cher)

Châteaumeillant (Cher).


Eglise Saint-Genès.


Cette église est l'une des plus grandes églises romanes du Berry sinon la plus grande.

Ses dimensions sont remarquables (52m de longueur, 28m pour le transept et entre 16m et 17m de hauteur sous les
voûtes en berceau)

Elle fut à l'origine l'abbatiale d'un prieuré bénédictin dédiée à Saint-Etienne mais devint assez vite, dès le Moyen-Âge, église paroissiale et entourée d'un hameau devenu le quartier Saint-Genès.

Son choeur est remarquable par les dimensions de son abside en cul-de-four, ses six absidioles qui communiquent entre elles et la richesse dc ses chapiteaux

Au XVIIe s, elle change de dédicace : Saint Genès serait un martyr local, exécuté en 258 sur le lieu même de l'église pour avoir refusé de signer l'arrêt de mort de saint Marcel et saint Anastase lors de la huitième persécution sous Valérien.

Ses 131 chapiteaux sont tous sculptés : de nombreux animaux, monstres et personnages et surtout une très grande richesse des décors végétaux.


St-Genès, one of the finest and most probably the largest roman church in Berry, was built during the XI and XII centuries.
It is unique not only because of its size but also because of the high humber of its sculptered capitals (131).
It was named after a martyr put to death in Châteaumeillant in the 3 century.

Its choir is remarquable by its oven bottom apse, the six small apses whitch communicate betwin themselves and the richness of its column capitals.


Quelques dates
Fin XIe s. : construction du chœur et d'un premier clocher

1110-1150 : construction de la nef et de la façade ouest

Vers 1150 : effondrement du clocher à la croisée du transept

Début XIIIe s. : restauration du carré du transept et de la tour centrale

XIVe s. : reconstruction du bras sud du transept

1793 : destruction du clocher et fonte des cloches

1845 : inscription à la première liste des Monuments Historiques

1859 : construction du clocher actuel et du fronton originel

(Voir panneau sur le site).

Bressuire (Deux-Sèvres). by sybarite48

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Bressuire (Deux-Sèvres).

Bressuire (Deux-Sèvres).


Chapelle Saint-Cyprien


Cette église, fut fondée au XIème siècle, vers 1030, par Geoffroi vicomte de Thouars qui l’offrit à l’abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers. Le bâtiment aurait été construit auparavant, au Xème siècle.

Fin XIème, début XIIème siècle, l'évêque de Poitiers, Pierre II, dans un acte de confirmation des biens de l’abbaye Saint Cyprien de Poitiers, désigne l’établissement par les termes ecclesia de Bercorio.

L'édifice fut reconstruit au XIIIème siècle.

De l’église du XIIIe siècle, il ne reste que l’abside circulaire de style roman primitif et sa corniche à modillons. La façade ayant été retravaillée, elle conserve une simple porte romane.

Au XIVème siècle, plusieurs actes désignent Saint-Cyprien comme prieuré*. Cependant, aucune source ne précise l’ampleur de cette hypothétique communauté, ni même la présence de bâtiments conventuels.

Á la fin du XVIIème siècle, « ladite église de Saint Cyprien est en grand danger de tomber par terre et dans une totale ruine ». Elle ne bénéficie a priori d’aucuns travaux durant le XVIIIe siècle. Une source précise que l’édifice est interdit, « le service, les ornements et le modique revenu de la fabrique tout a été transféré à la paroisse de Saint Jean de Bressuire ».


*Un acte de 1391 signé par Jeanne de Terves, dame de Blanchecoudre, donne au prieuré de Saint Cyprien de Bressuire des rentes, terres et dîmes pour la fondation de 2 à 3 messes par semaine à son profit et celui de ses mari et parents.


Voir:

En particulier de Patrick BOUVART :
www.hades-archeologie.com/operation/prieure-saint-cyprien/

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher).


Maison XVIIe siècle.
15 rue des Carmélites.

La porte cochère de l'ancien hôtel du subdélégué de l'Intendant, faisait peut-être partie de l'ancienne maison des Carmélites, devenue propriété nationale pendant la Révolution. C'est un portail à deux vantaux, en bois clouté, de forme cintrée. Encadrement de pierre dure. Pilastres et corniche simples encadrant le cintre creusé et mouluré qui encastre la porte. Des bornes en pierre de forme curieuse et assez rare, sont placées en paire de chaque côté de ce portail. Une autre semblable se trouve à l'intérieur de chaque côté du porche.

La porte donne sur la cour d'entrée. La fenêtre à gauche éclairait le guichet.

L'ordre religieux des Carmélites est arrivé à Blois en 1625.

Le subdélégué de l'intendant est une sorte de sous-préfet. Le subdélégué de l'intendant le plus célèbre aujourd’hui est sans doute Étienne Lafont, subdélégué à Mende en Occitanie, connu pour sa traque de la bête du Gévaudan entre 1764 et 1767.


www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00098362