The Flickr Θυσιαστήριο Image Generatr

About

This page simply reformats the Flickr public Atom feed for purposes of finding inspiration through random exploration. These images are not being copied or stored in any way by this website, nor are any links to them or any metadata about them. All images are © their owners unless otherwise specified.

This site is a busybee project and is supported by the generosity of viewers like you.

Montrichard (Loir-et-Cher) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Montrichard (Loir-et-Cher)

Montrichard (Loir-et-Cher)


L'église Sainte-Croix.

Une chapelle castrale fut édifiée au même endroit que l'église actuelle au début du XIe siècle.

Elle doit son nom à un morceau de la vrai Croix rapporté de Terre Sainte et détaché de celui qui était au monastère de Beaulieu-lès-Loches, offert par Foulque Nerra.

Louis XI y marie ses deux filles.
Le 3 novembre 1473, sa fille ainée Anne de France épouse, dans la chapelle du château, Pierre de Beaujeu, cadet de la maison de Bourbon. Elle sera regente de 1483 à 1491,
Le 8 septembre 1476, sa fille Jeanne*, 12 ans, est mariée à Louis d’Orléans, 14 ans, futur Louis XII. A l’intérieur, des vitraux immortalisent cet évènement. Fondatrice de l'ordre monastique des Annonciades en 1502, elle sera honorée comme une sainte dès sa disparition; elle est le deuxième membre de la lignée capétienne, après Saint Louis, à avoir été ainsi distinguée.

En novembre 1753, les logis royaux s’écroulent sur la chapelle royale de Sainte-Croix. Reconstruite, la chapelle devint église paroissiale en 1755. La restauration n’est terminée qu’en 1757.

Le clocher et le porche datent du XIXe siècle.


* Jeanne de France était la deuxième fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie. Elle nait le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi. Elle sera élevée par sa mère, avec sa soeur aînée Anne, à Amboise, pendant cinq ans.
Peu avant la naissance du futur Charles VIII, le roi Louis XI, son père, l'expédie dans le Berry, en 1569 à l'âge de 5 ans. L'enfant qui sera surnommée plus tard «Jeanne l'Estropiée», ou «Jeanne la boiteuse» souffre déjà de déformations qui s'accentueront avec l'âge: scoliose, rachitisme, développement inégal des jambes, une épaule plus basse que l'autre, petite taille.
Dans le Berry, à Linières, la petite Jeanne sera élevée par un cousin du roi, François de Linières, et sa femme, Anne de Culan, contre une pension annuelle de 1200 livres. Ses parents adoptifs, sans enfant, prirent soin d'elle et de son éducation, lui apprenant à lire et écrire, l’arithmétique, la poésie et les arts, la broderie et la tapisserie ainsi que la pratique du luth. Fervents chrétiens, ils lui inculquèrent une foi solide.
Dans le cadre de sa politique d'alliance, Louis XI avait fiancé Jeanne à l'âge de 26 jours, à Louis d'Orléans (futur Louis XII), 2 ans. Le contrat de mariage sera signé le 8 octobre 1473, à Jargeau, alors que Jeanne a 9 ans, et Louis d’Orléans, 11 ans. Lors de la signature de ce contrat, seul Louis est présent, la petite Jeanne étant absente. Lorsque Louis et sa mère Marie de Clèves découvrent la fillette, boiteuse, difforme, ils ont un choc, le futur mari fait demi-tour et la future belle-mère s'évanouit. Malgré tout, après avoir obtenu une dispense de Rome, Louis et Jeanne étant cousin, le mariage est célébré à Montrichard le 8 septembre 1476. Etaient présents, Charlotte la mère de Jeanne, l'évêque d'Orléans, mais ni Louis XI ni Marie de Clèves. Le lendemain, Louis d'Orléans présente sa femme Jeanne à la population de Blois, puis Jeanne repart vers Linières, seule. Pendant que Jeanne mène une vie de prières et de charité, de son côté, Louis mènera une vie de plaisirs et de débauche. Ce qui n'empêchera pas sa femme de se précipiter au chevet de son mari, en avril 1483, quand celui-ci sera atteint de la petite vérole.
A la mort de Louis XI (août 1483), Louis d'Orléans échoue à obtenir la régence, les Etats Généraux la confieront à la soeur aînée de Charles VIII, Anne de France dite Anne de Beaujeu par son mariage, le seul fils de Louis XI, ayant alors 13 ans.
Une coalition de seigneurs orchestrée par Louis d'Orléans entreprend de vouloir soustraire le roi à ses tuteurs, ce sera la Guerre Folle. La rébellion tourne à l'avantage de la famille de Beaujeu et Louis d'Orléans est fait prisonnier à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juillet 1488.
Pendant ses trois ans de captivité, Jeanne rendra visite à son mari, et intercédera auprès de son frère le roi pour le faire fléchir, et finalement Charles relâche le prisonnier fin juin 1491 et le nomme gouverneur de Normandie.
Reconnaissant, à son retour de prison, Louis consent à garder jeanne près de lui, il lui confiera même ses biens lors de son départ pour l'Italie, à la suite de Charles VIII (il en profite pour essayer, en vain, de conquérir le Milanais à son profit).
Après son retour en France, il s'éloignera de nouveau de Jeanne, mais la laissera libre de sortir de Linières et d'aller et venir de châteaux en châteaux.
Le 7 avril 1498, le roi Charles VIII est à Amboise avec sa femme Anne de Bretagne. En grande envie d'asister à un jeu de paume, le roi en voulant emprunter l'escalier se heurte le front contre le linteau d'une porte basse. Il se relève et pour assister à la partie. Ce n'est que le soir qu'il tombera inanimé puis décédera quelques heures plus tard. Tout roi qu'on est, il faut savoir baisser la tête.
Charles VIII n'ayant pas eu d'enfant vivant, Louis d'Orléans, frère du roi défunt, montera sur le trône sous le nom de Louis XII, sans rencontrer d'opposition.
Louis XII tiendra Jeanne à l'écart et lui interdira d'assister au sacre le 27 mai 1498. Le nouveau roi entamera immédiatement une procédure d'annulation de son mariage avec Jeanne, pour se remarier avec la veuve de Charles VIII, Anne de Bretagne, ce remariage lui permettant de garder le duché de Bretagne.
La procédure est basée sur le traité de Langeais qui réunissait le royaume de France et le duché de Bretagne : Lorsque Charles VIII épouse Anne de Bretagne à Langeais, en 1491, il fut prévu que Anne devrait épouser Louis, le frère de Charles, si celui-ci venait à mourir avant qu'il eut un héritier mâle, ce qui advint. L'affaire était compliquée, Anne étant déjà mariée, elle avait du faire annuler celui-ci pour épouser Charles, enfin, Charles mort, Louis étant également marié, il du aussi faire annuler le mariage pour pouvoir épouser Anne. Louis envoie donc la demande d'annulation de son mariage avec Jeanne de France, à Rome, en se basant sur le traité de Langeais, mais le pape Alexandre Borgia transmet le dossier à un tribunal ecclésiastique à la cathédrale Saint-Gatien de Tours, en mentionnant les motifs d'annulation admis par le droit canon. De son côté Anne, qui veut récupérer son duché, exige une promesse de mariage de Louis, sans quoi Anne pourrait reprendre Nantes et Fougère. Louis intente donc un procès à Jeanne en présentant deux clauses de nullité : le non-consentement et la non-consommation. Les époux étant mariés depuis plus de vingt ans, le non-consentement n'est pas retenu, reste la non-consommation. Les avocats de Louis font valoir que la difformité de Jeanne prouve la non-consommation : "imparfaite, viciée, maléficiée de corps, inapte au commerce avec l'homme". Jeanne est interrogée et répond que : "aucun défaut corporel ne lui interdisait l'union charnelle et que son mariage avait été consommé, même sachant qu'elle n'était pas aussi belle que la plupart des femmes, cela ne l'empêchait pas d'être apte au mariage et à la maternité". Louis se rendant alors compte qu'il risque de paraître soit faible soit menteur, finit par admettre, fin octobre 1498, que le mariage avait bien été consommé. C'est alors qu'une lettre signée de Louis XI est retrouvée qui précise que "Louis d'Orléans ne pouvait refuser le mariage sans quoi il risquait la mort et que Jeanne était stérile et mpropre au mariage". Louis prête alors serment sur l'Evangile qu'il "ne couchait jamais avec son épouse nu à nu". Le pape Alexandre VI Borgia, acceptera finalement l'annulation du mariage, en échange du Valentinois donné à son fils César Borgia.
Le 8 janvier 1499, Louis XII épouse à Nantes la reine Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Jeanne reçu en compensation le titre de duchesse de Berry et fonda à Bourges la congrégation mariale de l'Annonciade, congrégation dont la spécificité est l'imitation des vertus de Marie : "prudence, pureté, humilité, vérité, louange, obéissance, pauvreté, patience, piété et compassion". Elle s'installera à Bourges à partir de février 1499 et aidera les habitants lors de l'épidémie de peste. Elle se préoccupe de la misère, de l'éducation et de la justice pour son peuple qui la surnommera "la bonne duchesse". Elle prononcera ses voeux en 1503 et meurt 2 ans plus tard, le 4 février 1505 à l'âge de 41 ans. Louis XII lui fit faire des funérailles grandioses.
Une demande de canonisation est lancée en 1614. Jeanne est béatifiée le 18 juin 1742 par Benoît XIV. Elle sera canonisée par Pie XII le 8 mai 1950. Elle est la quatrième reine de France faite sainte, après Clotilde (la femme de Clovis), Radegonde (femme de Clotaire Ier, fils de Clovis) et Bathilde (une ancienne esclave devenue reine en épousant Clovis II).


www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/sainte-jeanne-de-fr...
fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_de_France_(1464-1505)
www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/3949-jeanne-...

Bellac (Haute-Vienne) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Bellac (Haute-Vienne)

Bellac (Haute-Vienne)


Eglise de l'Assomption de la Très Sainte-Vierge (XIIe-XVe siècles)

Abside à trois pans.


Edifiée au XIIe siècle, l'église est à l'origine la chapelle des comtes de Marche.

La première nef romane, est doublée, au XIVe siècle, par une seconde nef gothique, édifiée au nord de la première.

Le gros clocher carré date également de cette époque, ainsi que le portail sud.

Les deux chapelles latérales, de style flamboyant, qui flanquent les nefs au nord et au sud, furent édifiées au XVe siècle.

Le clocher fut restauré une première fois de 1619 à 1622, puis une seconde au début de la Révolution.

Angers (Maine-et-Loire). by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Angers (Maine-et-Loire).

Angers (Maine-et-Loire)


Cathédrale Saint-Maurice.

Le maître-autel (ciborium) et son baldaquin.
(Pierre, marbre, bois doré).

Oeuvre du sculpteur Gervais Denis Antoine, troisième quart du XVIIIe siècle.

La base et les colonnes sont en marbre, alors que la partie supérieure est en chêne.

Château-Renard (Loiret) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Château-Renard (Loiret)

Château-Renard (Loiret)


Eglise Saint-Etienne et Saint-Pavas.

Autel de la chapelle collatérale nord, avec les statues des quatre évangélistes et de Marie.

Altar in collateral chapel in north, bearing statues of the four evangélists and of Mary


Au début du Moyen-Âge, un prieuré dédié à saint Amand est installé par des moines bénédictins sur le mont d'Ouanne. Le prieuré dépendait de l'abbaye de Ferrières-en-Gâtinais.

Après avoir chassé les moines et fait main basse sur le prieuré, en 961, Renard Ier comte de Sens, fait cadeau à l'église des reliques de saint Pavace (évêque du Mans au IVe siècle) dont il s'est emparé*. Il construit la forteresse, le château-haut, autour de l'église.

En 1110, en représailles des pillages commis par les descendants de Renard Ier, le roi Louis VI le Gros** fait détruire la forteresse, y compris l'église.

Elle est reconstruite par les villageois dans la seconde moitié du XIIe siècle. elle fera l'objet de nombreux remaniements. Il en reste les piliers de la nef.

Les hautes œuvres de la nef remonteraient à 1230, lorsque Robert, comte de Joigny, rétablit les fortifications du château.

Une restauration sera faite en 1574, après les guerres de Religion et un incendie en 1568.

L'orgue aurait été installé au XVIIe siècle et restaurées dans les années 70 dans un style plutôt XVIIIe.

Des vitraux, inspirés du thème des "quatre saisons" ont été offerts par le maître verrier japonais Hidého Matsuda résidant à Chalette-sur-Loing, en 2002.


* Le culte des reliques connaît un apogée du IXe au XIe siècle. Le culte des reliques alimente un commerce parfaitement établi. Voler des reliques, c'était s'assurer la venue de nombreux pèlerins faisant tourner l'économie locale.

** Louis VI le gros luttera pendant plus de 30 ans, de 1101 à 1135, contre les seigneurs pillards. En 1124, devant la menace germanique, il sera le premier à faire appel à l'ost.

Bellac (Haute-Vienne) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Bellac (Haute-Vienne)

Bellac (Haute-Vienne)


Eglise de l'Assomption de la Très Sainte-Vierge (XIIe-XVe siècles)


Ensemble de l'autel de la chapelle nord : Tetable, autel, tabernacle.

Le retable est du XVIIe siècle, le tabernacle de la première moitié du XIXe.

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)


Église Saint-Étienne.

Maître-autel.

Néogothique du XIXe siècle.

En calcaire blanc et mastic coloré.

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)


Église Saint-Étienne.

Maître-autel.

Néogothique du XIXe siècle.

En calcaire blanc et mastic coloré.

Chemillé-sur-Indrois by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Chemillé-sur-Indrois

Chemillé-sur-Indrois


Eglise Saint-Vincent.

Le chœur roman est une abside en cul de four de la fin du XIIe siècle. Les colonnes sont surmontées de chapiteaux d’inspiration corinthienne. Le vitrail central du chœur est de la fin du XIIe siècle. Les deux panneaux supérieurs ont été restaurés au XIXe siècle, le panneau inférieur est authentique, mais obscurci par le temps.

A droite, le siège d'officiant est du XVIe siècle. Cette chaire proviendrait de la Chartreuse-du-Liget proche. L'assise est ornée de panneaux dits à "plis de serviettes". Les deux panneaux sculptés du dossier représentent saint Jean et saint Pierre. Le dossier est surmonté d'une frise à décor flamboyant.

Le maître autel (XVIIe siècle) est en bois polychrome. A l'arrière, il comporte une armoire à chasubles.

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)


La Collégiale Saint-Etienne.


La rotonde.


La rotonde possède un déambulatoire circulaire surmonté de tribunes ouvertes sur le centre.

La rotonde, avec ses onze piliers centraux, a été ajoutée à l’extrémité ouest d’une église antérieure, probablement dans la première moitié du XIe siècle.

L’édifice est le résultat d’un projet architectural visant à évoquer l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Le monde médiéval considérait l'église de Neuvy comme une copie de l'église élevée sur le Tombeau du Christ.

L'autel qui occupe actuellement le centre remplace un monument reliquaire important qui a été démoli en 1806. Le monument reliquaire était probablement enfermé dans un enclos avec des barreaux interdisant d'y pénétrer. Ce monument représentait le Tombeau du Christ et était conforme aux images médiévales du Saint-Sépulcre. Il consistait en une tour d'au moins 3 m de haut et d'un diamètre de 2,5 m. La tour était composée d'une arcature aveugle et d'une porte qui donnait accès à l'intérieur, dans une pièce exiguë qui abritait un autel, et une dalle à droite de l'entrée sur laquelle reposait le coffre reliquaire. Des fragments du monument démoli ont été réutilisés dans l'autel actuel.


Voir : (Simon Bryant, « La collégiale Saint-Étienne de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) », Revue archéologique du Centre de la France [En ligne], Tome 43 | 2004, mis en ligne le 01 mai 2006, consulté le 30 septembre 2016. URL : racf.revues.org/186)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)

Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre)


La Collégiale Saint-Etienne.


La rotonde.

La rotonde possède un déambulatoire circulaire surmonté de tribunes ouvertes sur le centre.

La rotonde, avec ses onze piliers centraux, a été ajoutée à l’extrémité ouest d’une église antérieure, probablement dans la première moitié du XIe siècle.

L’édifice est le résultat d’un projet architectural visant à évoquer l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Le monde médiéval considérait l'église de Neuvy comme une copie de l'église élevée sur le Tombeau du Christ.

L'autel qui occupe actuellement le centre remplace un monument reliquaire important qui a été démoli en 1806.


Voir : (Simon Bryant, « La collégiale Saint-Étienne de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre) », Revue archéologique du Centre de la France [En ligne], Tome 43 | 2004, mis en ligne le 01 mai 2006, consulté le 30 septembre 2016. URL : racf.revues.org/186)

Vendôme (Loir-et-Cher) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Vendôme (Loir-et-Cher)

Vendôme (Loir-et-Cher)

Eglise abbatiale de la Trinité (XIe au XVIe siècles).

Le choeur (fin XIIIe siècle) et, derrière le maître-autel, sa clôture sculptée.

L'ancien maître-autel construit en 1632 a étré remplacé en 1838.

La clôture de choeur, élevée sous l’abbé Louis de Crevant (1487-1522) est achevée par son neveu, et successeur, Antoine de Crevant (1522-1539). Les sculptures empruntent aux répertoires ornementaux gothique flamboyant et Renaissance.

Les stalles, que l'on voit à droite (sud) et à gauche (nord), sont également commandées par Louis de Crevant et terminées par son successeur Antoine. Les sièges ayant été vendus à la Révolution, il ne reste que la moitié ceux-ci d’origine (réinstallés en 1838).

Dans le chœur, l'aigle sur pied est un lutrin, pupitre sur lequel repose les livres de chant liturgique.

Dinan (Côtes-d'Armor) by sybarite48

Available under a Creative Commons by license

Dinan (Côtes-d'Armor)

Dinan (Côtes-d'Armor)

Basilique Saint-Sauveur.

Dans le choeur, le maître-autel avec retable à baldaquin.

Le maître-autel, en bois et marbre, date des XVII-XVIII-XIXème siècle : l'autel date du XVIème siècle, le retable est dessiné en 1712 par l'architecte Garengeau, le baldaquin est érigé à partir de 1744.


"Le dessin en fut exécuté en 1718 par l'archictecte Garengeau et examiné et peut-être modifié la même année par Hardouin, architecte et contrôleur des bâtiments du Roi, et par Huguet, architecte. L’adjudication des travaux fut faite aussitôt à François Lamandé et Jean Lemonnier, mais attaquée par Bertrand Frostin, maître menuisier à Rennes. Après procès, les premiers sculpteurs demeurèrent adjudicataires ainsi que l’indiquent les comptes de 1736 qui nous font connaître également que le dessin définitif avait été exécuté par Jacques Le Bonhomme, de Saint-Malo.
Toute cette oeuvre, qui comprend le tabernacle, la colonnade de part et d’autre et le petit dôme qui le surmonte, est d’une pureté de lignes et d’une exécution remarquable.
En 1744, le maître-autel fut déplacé et on décida de l’augmenter, travaux confiés à Maisonneuve-Thomas et François Lamandé. En examinant l’autel à double face, qui devait se trouver au bas du choeur actuel et qui fut sans doute transporté alors à l’emplacement qu’il occupe aujourd’hui, l’on voit que les nouveaux travaux consistaient dans la haute colonnade avec le dôme la surmontant et l’ange thuriféraire. Enfin, en 1756, devis de la dorure était dressé par Allix, doreur à Saint-Malo, mais l’adjudication en fut faite à Durocher-Thomas et Pierre Morillon, qui promettaient en outre de faire des statuettes d’anges. Ces dernières sont d’une facture nettement inférieure au reste de ce beau monument."
(www.infobretagne.com/dinan-eglise-saintsauveur.htm)

Ιερό , ναός Αγίων Ανδρονίκου και Αθανασίας , Ψεματισμένος by Φ-Filippos-Κ

© Φ-Filippos-Κ, all rights reserved.

Ιερό , ναός Αγίων Ανδρονίκου και Αθανασίας , Ψεματισμένος

The Holy Altar at the Greek Orthodox chapel of Saints Andronikos and Athanasia at Psematismenos village.