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Toujours dans cette troisième cour du château, la prévôté/presbytère/siège épiscopale comme je l'avais énoncé précédemment était situé juste à coté de la cathédrale et servait notamment de résidence pour le prévôt.

A l'origine en bois avant l'an mil, il fut reconstruit en style roman au milieu du XIe siècle. Victime d'un incendie au XIIe, puis reconstruit, à nouveau lorsque le chapitre l'acquiert au XVe. Ensuite, il connu une dernière monture avec le baroque (primitif) au XVIIe siècle sous l'égide du prévôt Jan František d'Aschenfeld par Francesco Caratti. Il garde pour autant ses fondations romane ce qui en fait l'un des bâtiments les plus ancienne de Bohême.

Le bâtiment était accompagné d'une petit chapelle romane ayant traversée les siècles avec robustesse. Néanmoins, elle était sur le tracé de la forme finale de la cathédrale, et schlack.

Et comme d'habitude, il fut confisqué par l'état communiste pour le compte du président de la république dont ses bureaux ne sont pas très loin.

Un consensus a été trouvé depuis 2010 pour que le chapitre puisse réintégrer les lieux à titre gratuit et sert maintenant de poste et de bureau pour certains employés du chapitre, assurément privilégiés au vu de l'emplacement.

Sources : Wikipédia (Muti) && Bibliothèque capitulaire métropolitaine de Prague (CZ) && Site participatif autour des châteaux (CZ) && Site participatif autour du tourisme (CZ)

Cette église baroque fut construite de 1702 à 1704 à destination du monastère voisin installé là 50 ans plus tôt. L'ordre monastique est celui des Ursulines en provenance de Lièges. Ils ont donc choisi comme saint-patronne de leur église, vous l'avez dans le titre ou vous deviner la logique, Sainte-Ursula. Elle trône d'ailleurs dans l'alcôve au dessus de la porte principale que je vous présente là. Et comme tout bonne architecture baroque, je vous rajoute du fronton circulaire brisé, des putti avec leurs guirlandes de fleurs, des coquilles, etc.

Sources : Wikipédia monstère (CZ) && Site du monastère (CZ) && Wikipédia église (CZ/IT)

Les première trace du lieu remonte à une maison de retraite pour homme d'église émérites au milieu du XVIIe siècle.
Ensuite, par manque de place, l'hospice démange et donne la main à l'ordre des Trinitaires en 1705). Ces derniers ne trouvèrent pas le lieu à leur gout et décidèrent d'aller un peu plus loin pour mieux et cela fut repris par un autre ordre, celui des Servites de Marie.
Et bien, vous savez quoi, ça n'allait toujours pas, malfamé ou vraiment mal fichu, ça ne plaisait pas. Ils vendirent le lieu à des nouveaux arrivants (des bleus qui ne devaient pas avoir l'historique) : l'Ordre de Sainte-Elisabeth.
Cet ordre commencé ici d'infirmières s'était établie dans la ville en 1719 pour venir en renfort lors du dernier épisode de peste de la capitale bohémienne. En effet, le lieu n'était pas folichon puisqu'au début ces soigneuses ne pouvaient aider que seulement 6 personnes à la fois, mais elles avaient un avantage que les ordres précédents n'avait pas : le soutien des femmes nobles des environs ! De ce fait, le développement se fit et une nouvelle église-hôpital vu le jour en 1725 (celle que vous voyez). D'autres ailes du complexes furent ajoutées et l'hôpital des sœurs élisabéthaines permit à la ville d'avoir son premier hôpital pour femmes.

L'ordre continua à se moderniser et à s'étendre jusqu'à ce que les soviétiques s'invitent en ville et fit déguerpir l'ordre en 1957 pour laïciser ce haut lieu de soin. Un peu plus tard en 1965, l'hôpital fut transformer en établissement d'hospitalisation de l'Institut national de santé du district. Et ce n'est qu'en 1993 que cela est restitué à l'ordre. Il collabore pour cela avec le Centre de prévention et de suivi du cancer.

Sources : Encyclopédie de Prague 2 (CZ) && Wikipédia église (Multi) && Wikipédia Ordre de Sainte-Elisabeth (Multi)