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Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Méconème fragile (Meconema meridionale)
Les cerques en forme de pincette, situés à l'extrémité de l'abdomen, indiquent qu'il s'agit d'un mâle.
Espèce discrète car nocturne. Le jour, il se cache sous les feuilles. Il se nourrit de petits insectes (dont des pucerons) et de végétaux.
Liste rouge européenne des espèces menacées.
jessica-joachim.com/insectes/orthopteres/tettigoniidae/me...
inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65891
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Ophion (ophion luteus).
C'est un hyménoptère parasite des chenilles :
La femelle pond un œuf avec son ovipositeur dans les chenilles de lépidoptères, ensuite la larve creuse une galerie dans le corps de la chenille, en mange les tissus internes, et s'y développe. Une fois la chenille tuée, mangée de l'intérieur, la larve se transforme en chrysalide. L'adulte émerge ensuite et est actif pendant la nuit.
La femelle ne possède pas d'ovipositeur long, la distinction entre mâle et femelle est donc difficile.
Il y a deux générations par an, les adultes de la première génération volent de mai à juin, ceux de la deuxième génération de Nnvembre à début janvier.
L'Ophion peut, s’il est manipulé, injecter par piqûre une substance qui sert normalement à endolorir la chenille avant la ponte. L'effet de cette piqûre, moins douloureuse que celle d’une guêpe, se dissipe en 24 heures.
fr.wikipedia.org/wiki/Ophion_luteus
jardifaune.canalblog.com/archives/2013/10/29/28317361.html
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Larve L3 de punaise verte (Nezara viridula).
Nezara viridula passe par plusieurs stades de développement : oeuf, 5 stades larvaires, adulte. La durée de son cycle varie en fonction de la température, d'approximativement 3 semaines à 30°C à 2 mois à 20°C.
Insecte piqueur ravageur des végétaux comme les tomates.
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Larve L3 de punaise verte (Nezara viridula).
Nezara viridula passe par plusieurs stades de développement : oeuf, 5 stades larvaires, adulte. La durée de son cycle varie en fonction de la température, d'approximativement 3 semaines à 30°C à 2 mois à 20°C.
Insecte piqueur ravageur des végétaux comme les tomates.
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Larve L3 de punaise verte (Nezara viridula).
Nezara viridula passe par plusieurs stades de développement : oeuf, 5 stades larvaires, adulte. La durée de son cycle varie en fonction de la température, d'approximativement 3 semaines à 30°C à 2 mois à 20°C.
Insecte piqueur ravageur des végétaux comme les tomates.
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Pentatome rayé, punaise arlequin (Graphosoma lineatum, G. italicum).
Punaise rayée sur une capsule de coquelicot. Les ombellifères sont les plantes-hôtes sur lesquelles elle aspire le contenu des graines en formation. Comme la plus grande partie des Hétéroptères, la punaise arlequin possède une paire de glandes odorantes qui communiquent à l'insecte une odeur et un goût désagréable. La livrée voyante serait un avertissement aux prédateurs potentiels. Cependant, la majorité des Pentatomidés ont une coloration discrète qui les dissimule dans l'environnement.
Les anciens grecs utilisaient les capsules de coquelicot contre les insomnies.
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Un syrphe (Chrysotoxum cautum - Chrysotoxum intermedium)
C'est une mouche qui imite la guèpe, mais est inoffensive.
Contrairement aux guèpes, c'est un diptère, cad avec une paire d'ailes, alors que les guèpes sont des hyménoptères, deux paires d'ailes. Le syrphe n'a pas la "taille de guèpe". Les yeux sont plus gros, comme ceux d'une mouche. Le syrphe peut pratiquer le vol stationnaire, au contraire de la guèpe. L'insecte est pollinisateur. Il y a plusieurs centaines d'espèces de syrphes en France.
Ce syrphe est un exemple de mimétisme batésien*. Le mimétisme batésien (Batesian mimicry) est une forme de mimétisme qui consiste, pour un organisme inoffensif, à imiter un autre organisme nocif.
* Du nom de Walter Bates, explorateur-naturaliste anglais du XIXe siècle, qui a étudié la forêt amazonienne. Il a émis l’hypothèse que la ressemblance étroite entre des espèces non apparentées était une adaptation antiprédateur. Cette explication darwinienne a rencontré de sévères critiques de la part des anti-évolutionnistes.
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
Un syrphe (Chrysotoxum cautum - Chrysotoxum intermedium)
C'est une mouche qui imite la guèpe, mais est inoffensive.
Contrairement aux guèpes, c'est un diptère, cad avec une paire d'ailes, alors que les guèpes sont des hyménoptères, deux paires d'ailes. Le syrphe n'a pas la "taille de guèpe". Les yeux sont plus gros, comme ceux d'une mouche. Le syrphe peut pratiquer le vol stationnaire, au contraire de la guèpe. L'insecte est pollinisateur. Il y a plusieurs centaines d'espèces de syrphes en France.
Ce syrphe est un exemple de mimétisme batésien*. Le mimétisme batésien (Batesian mimicry) est une forme de mimétisme qui consiste, pour un organisme inoffensif, à imiter un autre organisme nocif.
* Du nom de Walter Bates, explorateur-naturaliste anglais du XIXe siècle, qui a étudié la forêt amazonienne. Il a émis l’hypothèse que la ressemblance étroite entre des espèces non apparentées était une adaptation antiprédateur. Cette explication darwinienne a rencontré de sévères critiques de la part des anti-évolutionnistes.