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Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)


L'ancienne chocolaterie Poulain.

Le château de la Villette.
En 1872, l’architecte Poupard construit au centre de l’usine une demeure patronale. Celle-ci sera représentée sur les emballages.


The Chocolate Factory Poulain.

The château de la Villette.
In 1872, the architect Poupard built in the center of the plant remains one employer. It will be shown on the packaging.


fr.wikipedia.org/wiki/Ancienne_chocolaterie_Poulain_de_Blois

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)

INSA (Institut National des Sciences Appliquées).

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)

L'ancienne chocolaterie Poulain.

Le château de la Villette.
En 1872, l’architecte Poupard construit au centre de l’usine une demeure patronale. Celle-ci sera représentée sur les emballages.

The Chocolate Factory Poulain.
The château de la Villette.
In 1872, the architect Poupard built in the center of the plant remains one employer. It will be shown on the packaging.


La chocolaterie a été créée par Auguste Poulain en 1848. L'usine s'installe, sur 4 hectares, au coeur de Blois, non loin de la gare, en 1864. Le château de la Vilette, demeure patronale, est au centre de l'usine.

La fabrique déménagera en périphérie de la ville, au nord de Blois, en 1992.

Gien (Loiret) by sybarite48

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Gien (Loiret)

Gien (Loiret).


Le vieux pont sur la Loire et le château d'Anne de Beaujeu.


Le vieux pont de Gien ou pont Anne-de-Beaujeu.

Un premier pont de pierre aurait été construit sous le règne de Saint-Louis . Les plus illustres comtes de Gien furent les rois Philippe-Auguste ou Saint-Louis. Louis IX a porté le titre de signeur de Gien et aurait séjourné dans la cité , avec Blanche de Castille, à plusieurs reprises. Ce premier pont fut emporté par la glace à l'hiver1458; les glaces emportèrent tous les ponts de Gien jusqu'à la mer, exceptés ceux d'Orléans et de Saumure.

Un nouveau pont de pierre aurait été reconstruit par Anne de France, dite Anne de Beaujeu*, en 1484.

En 1563, sous le règne de Charles IX, les calvinistes, nombreux à Gien, coupèrent une arche du pont, afin de ne pas être surpris dans cette ville par les troupes royales, comme le furent les protestant de Bourges. Gien devint une place d'armes des
calvinistes**.

Le 28 mai 1733, les ponts de Gien et de Jargeau sont en partie rompus. La crue de la Loire emporte trois arches en rive droite et une arche centrale ainsi que des maisons sur le pont.

En 1734, le pont est reconstruit sur la base du pont précédent. C'est le pont actuel.

Le 8 octobre 1870, deux arches sont coupées par l'armée en retraite du général Bourbaki***, face à l'avancée de l'armée prussienne.

Le 15 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le pont de Gien pour empêcher la retraite de l’armée française, les bombes incendiaires mettent le feu à la ville qui brûle pendant 3 jours.
Le 17 juin 1940, à 18h , les Allemands sont aux portes de la ville. Les tirailleurs sénégalais se battent à la grenade et au sabre d'abattis. Un peu après minuit, le génie français fait sauter une arche pour retarder l'armée Allemande****. En août 1944, ce sont les Allemand qui à leur tour feront sauter une arche du pont.


Le château.

Le château actuel a été construit en 1482 sur l'emplacement d'une ancienne forteresse, à la demande d'Anne de Beaujeu*****.

En décembre 1481, Louis XI offre à sa fille Anne de France, le comté de Gien qu'il détient depuis la mort de Charles V d'Anjou.
Anne et son époux Pierre II de Beaujeu entament la construction d’un château intégrant des éléments du bâti antérieur. Le couple de Beaujeu partira à Moulins avant la fin du chantier qui s'étalera de 1482 à 1493. Le château de Gien restera un lieu de résidence épisodique pour le couple.

En avril 1521, le connétable Charles III de Bourbon perd sa femme Suzanne de Bourbon, fille d'Anne et Pierre de Beaujeu. Il se pose alors la question de l'héritage convoité par deux personnages : Son mari, Charles le connétable de Bourbon, en tant que mari et chef de la maison de Bourbon. Sa cousine, Louise de Savoie, mère de François Ier, en tant qu'aînée des descendants de Charles Ier de Bourbon. Au cours d'un procès truqué, la volonté de la défunte en faveur de son mari ayant été écartée, la succession échoit à la mère du roi . De dépit, Charles de Bourbon, qui comme connétable de France est chef des armées, rencontre en secret les émissaires du roi anglais Henri VIII et de l'empereur Charles Quint le 11 juillet 1523 en vue de négocier un partage de la France. François Ier confisque les biens des Bourbons et Gien appartient désormais à sa mère Louise de Savoie. Charles III de Bourbon va désormais conduire les armées impériales contre la France jusqu'à sa mort, d'un coup d'arquebuse, devant Rome, le 6 mai 1527, pendant la septième guerre d'Italie.

Le 1er janvier 1537, le roi Jacques V d’Écosse épouse Madeleine de France, la fille de François Ier******. Le comté de Gien figure dans la dot du mariage. Le comté retournera à la couronne en 1542, à la mort de Jacques V d’Écosse.

Ensuite, de nombreuses personnalités séjourneront à Gien : François Ier, Catherine de Médicis et Charles IX, Louis XIV et la cour.

En 1823, le vicomte de Riccé, préfet du Loiret, rachète le château de Gien à la famille Feydeau de Brou pour le compte du département du Loiret. Le monument est ensuite réaménagé pour y installer trois administrations : la sous-préfecture, le tribunal et la prison. La sous-préfecture et la prison resteront en place jusqu’en 1926. Un petit musée local y prend place en 1935. Le tribunal ne déménagera qu’en 1962 et le musée s'étend alors à tout le château.

Le samedi 15 et le dimanche 16 juin 1940, l’aviation allemande bombarde la ville de Gien détruisant une grande partie de celle-ci. Le château est l’un des rares monuments encore debout.

Le 24 août 1944, la ville est libérée, mais en grande partie dévastée.


* Anne de Beaujeu était comtesse de Gien, vicomtesse de Thouars et de Chatellerault. Elle sera régente de France à la mort de son père le roi Louis XI, son frère le dauphin Charles VIII n'ayant que treize ans.

** "Après l'édit de Charles IX en faveur de la religion réformée, Lambert Danneau , ministre protestant (théologien et juriste calviniste, il était né à Beaugency), résolut de se rendre maître absolu de la ville de Gien. Pour assurer le succès de cette entreprise, le sieur de la Bordinière, capitaine protestant, introduisit par la porte du pont une troupe de gens sans aveu , qu'on appelait alors les picds nuds de Bourges, et en un instant toutes les églises et les établissements religicux furent envahis et saccagés . Frappés d'épouvante, les huit chanoines, les prêtres de la ville et du voisinage s'enfuirent au château de La Bussière , croyant y être en sûreté ; mais l'antique manoir des du Tillet fut bientôt assiégé et réduit par la famine. Les vaincus furent mis à mort et précipités dans les fossés du château , après avoir subi les plus honteuses mutilations. Gien devint une place d'armes des calvinistes". (Histoire de la ville, des seigneurs et du comté de Gien - L.-A. Marchand - Orléans 1885)

*** Le général Bourbaki fera ses armes, comme lieutenant, en Afrique. Il participera à la bataille de Zaatcha, près de Biskra en Algérie, opposant les troupes françaises du général Émile Herbillon, aux combattants arabes et berbères du Cheikh Bouziane. L'affrontement s'achève par la prise du fort ainsi que par le massacre des prisonniers par les Français. En 1871, ses troupes étant dans une situation déplorable, des 150 000 hommes avec lesquels il était parti il n'en reste plus que 84 000, reculant jusqu'en Suisse, Bourbaki décide de se suicider pour éviter l'humiliation de la reddition. Le 26 janvier 1871, dans la nuit, le chef légendaire, héros de la France cocardière, se rate, la balle ayant ricoché sur son crâne. Le 22 avril 1881 il sera admis dans le cadre de réserve. Il mourra à Cambo-les Bains le 22 septembre 1897.

**** Le 13 juin 1940, l'ordre du général Héring est affiché dans les mairies et sur les murs : « Paris sera déclaré ville ouverte » . Une immense cohorte envahit les routes vers le Sud. Le pont d'Orléans saute dans l'après-midi du 16 juin, celui de Sully le soir. Presque toute ia population de Gien a évacué la ville, qui brûle. Le 17, les fuyards passent toujours le pont de Gien qui tient. Le 17 à 20 heures, les premiers éléments ennemis sont en lisière de la ville. A 20h30, les sapeurs couchés, parmi les cadavres, allument leur briquet pour mettre le feu à la mèche lente : L'explosion de quelques kilos de cheddite ouvre une immense brèche dans le pont.

***** Anne de Beaujeu, ou Anne de France, est la fille aînée du dauphin Louis, futur Louis XI. Elle fut mariée à l'âge de quatorze ans à Pierre de Beaujeu, frère cadet du duc de Bourbon, lui-même âgé de trente-six ans. À la mort de Louis XI, le 30 août 1483, le dauphin Charles VIII n'étant âgé que de treize ans, sa soeur aînée Anne reçut la tutelle du royaume de France qu'elle gouverna avec l'aide de son mari, Pierre de Beaujeu, lieutenant général du royaume. Les Beaujeu durent faire face à l'hostilité de quelques puissants seigneurs, emmenés par Louis d'Orléans. En 1484, Anne convoqua les états généraux qui se réunirent à Tours mi-janvier, pour se séparer en mars. Ces états généraux qui réunissaient les trois ordres, - noblesse, église et «estat commun» qui prit pour la première fois l'appellation de «tiers état» -, permirent à Anne d'asseoir son pouvoir, malgré la présence de dix princes du sang.

****** En 1536, Jacques V d’Écosse rejoint François Ier, qui tient alors sa cour à Lyon, pour épouser Marie de Bourbon, une des filles du duc de Vendôme. Arrivé à destination, il tombe amoureux de Madeleine, l'aînée des deux filles de François Ier, âgée de 16 ans. Jacques, 24 ans, obtiendra le mariage avec Madeleine, 16 ans, celui-ci est célébré à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 1er janvier 1537 à 10 heures. Deux mois après leur retour en Écosse, le 7 juillet 1537, Madeleine meurt de phtisie. Jacques V se remariera deux ans plus tard : avec Marie de Guise.


www.chateaumuseegien.fr/le-musee-et-ses-collections/histo...

Gien (Loiret) by sybarite48

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Gien (Loiret)

Gien (Loiret).


Le vieux pont sur la Loire et le château d'Anne de Beaujeu.


Le vieux pont de Gien ou pont Anne-de-Beaujeu.

Un premier pont de pierre aurait été construit sous le règne de Saint-Louis . Les plus illustres comtes de Gien furent les rois Philippe-Auguste ou Saint-Louis. Louis IX a porté le titre de signeur de Gien et aurait séjourné dans la cité , avec Blanche de Castille, à plusieurs reprises. Ce premier pont fut emporté par la glace à l'hiver1458; les glaces emportèrent tous les ponts de Gien jusqu'à la mer, exceptés ceux d'Orléans et de Saumure.

Un nouveau pont de pierre aurait été reconstruit par Anne de France, dite Anne de Beaujeu*, en 1484.

En 1563, sous le règne de Charles IX, les calvinistes, nombreux à Gien, coupèrent une arche du pont, afin de ne pas être surpris dans cette ville par les troupes royales, comme le furent les protestant de Bourges. Gien devint une place d'armes des
calvinistes**.

Le 28 mai 1733, les ponts de Gien et de Jargeau sont en partie rompus. La crue de la Loire emporte trois arches en rive droite et une arche centrale ainsi que des maisons sur le pont.

En 1734, le pont est reconstruit sur la base du pont précédent. C'est le pont actuel.

Le 8 octobre 1870, deux arches sont coupées par l'armée en retraite du général Bourbaki***, face à l'avancée de l'armée prussienne.

Le 15 juin 1940, la Luftwaffe bombarde le pont de Gien pour empêcher la retraite de l’armée française, les bombes incendiaires mettent le feu à la ville qui brûle pendant 3 jours.
Le 17 juin 1940, à 18h , les Allemands sont aux portes de la ville. Les tirailleurs sénégalais se battent à la grenade et au sabre d'abattis. Un peu après minuit, le génie français fait sauter une arche pour retarder l'armée Allemande****. En août 1944, ce sont les Allemand qui à leur tour feront sauter une arche du pont.


Le château.

Le château actuel a été construit en 1482 sur l'emplacement d'une ancienne forteresse, à la demande d'Anne de Beaujeu*****.

En décembre 1481, Louis XI offre à sa fille Anne de France, le comté de Gien qu'il détient depuis la mort de Charles V d'Anjou.
Anne et son époux Pierre II de Beaujeu entament la construction d’un château intégrant des éléments du bâti antérieur. Le couple de Beaujeu partira à Moulins avant la fin du chantier qui s'étalera de 1482 à 1493. Le château de Gien restera un lieu de résidence épisodique pour le couple.

En avril 1521, le connétable Charles III de Bourbon perd sa femme Suzanne de Bourbon, fille d'Anne et Pierre de Beaujeu. Il se pose alors la question de l'héritage convoité par deux personnages : Son mari, Charles le connétable de Bourbon, en tant que mari et chef de la maison de Bourbon. Sa cousine, Louise de Savoie, mère de François Ier, en tant qu'aînée des descendants de Charles Ier de Bourbon. Au cours d'un procès truqué, la volonté de la défunte en faveur de son mari ayant été écartée, la succession échoit à la mère du roi . De dépit, Charles de Bourbon, qui comme connétable de France est chef des armées, rencontre en secret les émissaires du roi anglais Henri VIII et de l'empereur Charles Quint le 11 juillet 1523 en vue de négocier un partage de la France. François Ier confisque les biens des Bourbons et Gien appartient désormais à sa mère Louise de Savoie. Charles III de Bourbon va désormais conduire les armées impériales contre la France jusqu'à sa mort, d'un coup d'arquebuse, devant Rome, le 6 mai 1527, pendant la septième guerre d'Italie.

Le 1er janvier 1537, le roi Jacques V d’Écosse épouse Madeleine de France, la fille de François Ier******. Le comté de Gien figure dans la dot du mariage. Le comté retournera à la couronne en 1542, à la mort de Jacques V d’Écosse.

Ensuite, de nombreuses personnalités séjourneront à Gien : François Ier, Catherine de Médicis et Charles IX, Louis XIV et la cour.

En 1823, le vicomte de Riccé, préfet du Loiret, rachète le château de Gien à la famille Feydeau de Brou pour le compte du département du Loiret. Le monument est ensuite réaménagé pour y installer trois administrations : la sous-préfecture, le tribunal et la prison. La sous-préfecture et la prison resteront en place jusqu’en 1926. Un petit musée local y prend place en 1935. Le tribunal ne déménagera qu’en 1962 et le musée s'étend alors à tout le château.

Le samedi 15 et le dimanche 16 juin 1940, l’aviation allemande bombarde la ville de Gien détruisant une grande partie de celle-ci. Le château est l’un des rares monuments encore debout.

Le 24 août 1944, la ville est libérée, mais en grande partie dévastée.


* Anne de Beaujeu était comtesse de Gien, vicomtesse de Thouars et de Chatellerault. Elle sera régente de France à la mort de son père le roi Louis XI, son frère le dauphin Charles VIII n'ayant que treize ans.

** "Après l'édit de Charles IX en faveur de la religion réformée, Lambert Danneau , ministre protestant (théologien et juriste calviniste, il était né à Beaugency), résolut de se rendre maître absolu de la ville de Gien. Pour assurer le succès de cette entreprise, le sieur de la Bordinière, capitaine protestant, introduisit par la porte du pont une troupe de gens sans aveu , qu'on appelait alors les picds nuds de Bourges, et en un instant toutes les églises et les établissements religicux furent envahis et saccagés . Frappés d'épouvante, les huit chanoines, les prêtres de la ville et du voisinage s'enfuirent au château de La Bussière , croyant y être en sûreté ; mais l'antique manoir des du Tillet fut bientôt assiégé et réduit par la famine. Les vaincus furent mis à mort et précipités dans les fossés du château , après avoir subi les plus honteuses mutilations. Gien devint une place d'armes des calvinistes". (Histoire de la ville, des seigneurs et du comté de Gien - L.-A. Marchand - Orléans 1885)

*** Le général Bourbaki fera ses armes, comme lieutenant, en Afrique. Il participera à la bataille de Zaatcha, près de Biskra en Algérie, opposant les troupes françaises du général Émile Herbillon, aux combattants arabes et berbères du Cheikh Bouziane. L'affrontement s'achève par la prise du fort ainsi que par le massacre des prisonniers par les Français. En 1871, ses troupes étant dans une situation déplorable, des 150 000 hommes avec lesquels il était parti il n'en reste plus que 84 000, reculant jusqu'en Suisse, Bourbaki décide de se suicider pour éviter l'humiliation de la reddition. Le 26 janvier 1871, dans la nuit, le chef légendaire, héros de la France cocardière, se rate, la balle ayant ricoché sur son crâne. Le 22 avril 1881 il sera admis dans le cadre de réserve. Il mourra à Cambo-les Bains le 22 septembre 1897.

**** Le 13 juin 1940, l'ordre du général Héring est affiché dans les mairies et sur les murs : « Paris sera déclaré ville ouverte » . Une immense cohorte envahit les routes vers le Sud. Le pont d'Orléans saute dans l'après-midi du 16 juin, celui de Sully le soir. Presque toute ia population de Gien a évacué la ville, qui brûle. Le 17, les fuyards passent toujours le pont de Gien qui tient. Le 17 à 20 heures, les premiers éléments ennemis sont en lisière de la ville. A 20h30, les sapeurs couchés, parmi les cadavres, allument leur briquet pour mettre le feu à la mèche lente : L'explosion de quelques kilos de cheddite ouvre une immense brèche dans le pont.

***** Anne de Beaujeu, ou Anne de France, est la fille aînée du dauphin Louis, futur Louis XI. Elle fut mariée à l'âge de quatorze ans à Pierre de Beaujeu, frère cadet du duc de Bourbon, lui-même âgé de trente-six ans. À la mort de Louis XI, le 30 août 1483, le dauphin Charles VIII n'étant âgé que de treize ans, sa soeur aînée Anne reçut la tutelle du royaume de France qu'elle gouverna avec l'aide de son mari, Pierre de Beaujeu, lieutenant général du royaume. Les Beaujeu durent faire face à l'hostilité de quelques puissants seigneurs, emmenés par Louis d'Orléans. En 1484, Anne convoqua les états généraux qui se réunirent à Tours mi-janvier, pour se séparer en mars. Ces états généraux qui réunissaient les trois ordres, - noblesse, église et «estat commun» qui prit pour la première fois l'appellation de «tiers état» -, permirent à Anne d'asseoir son pouvoir, malgré la présence de dix princes du sang.

****** En 1536, Jacques V d’Écosse rejoint François Ier, qui tient alors sa cour à Lyon, pour épouser Marie de Bourbon, une des filles du duc de Vendôme. Arrivé à destination, il tombe amoureux de Madeleine, l'aînée des deux filles de François Ier, âgée de 16 ans. Jacques, 24 ans, obtiendra le mariage avec Madeleine, 16 ans, celui-ci est célébré à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 1er janvier 1537 à 10 heures. Deux mois après leur retour en Écosse, le 7 juillet 1537, Madeleine meurt de phtisie. Jacques V se remariera deux ans plus tard : avec Marie de Guise.


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Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir) by sybarite48

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Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)

Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)
(L'ancienne commune de Montigny-le-Gannelon est intégrée à la commune nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières depuis le 1er janvier 2017.)


Château de Montigny-le-Gannelon

La construction du château actuel débute en 1495, à la place d'un fort brûlé pendant la guerre de Cebt ans.

La façade Est domine la vallée du Loir. Elle a été reconstruite par un élève de Viollet-le-Duc, Clément Parent, vers 1876.

La façade Ouest donne sur une esplanade et est Renaissance (fin XVe siècle).

Au XIe siècle, le seigneur du lieu est un dénommé Gannelon, trésorier de Saint-Martin de Tours et abbé de Saint-Avit-lez-Châteaudun, une abbaye bénédictine dependant du diocèse de Chartres. Il aurait acquis ce domaine du fils d'un seigneur Rahevius.

La ville détruite par les Anglais, le seigneur du lieu Jean de Montigny, la fit reconstruire à la fin du XIIe siècle.

Au début du XVe siècle, le domaine est vendu à Guyot de Renty, le château est fortement dégradé.

A la fin du XVe siècle, le nouveau seigneur, Jacques de Renty, fait reconstruire les remparts de la ville et le château dans le style Renaissance. Pendant la guerre de Cent Ans, le château avait en effet été détruit préventivement, par le commandement du seigneur d'Illiers, pour éviter que les Anglais s'en emparent.

Le château passera, au XVIIe siècle, aux Fromentières, aux Raynier, au comte de Fienes.

En 1767, Thiroux de Villemesle reprend le domaine et le château qu'il remettra en état et gardera jusqu'à la Révolution.

Le domaine passera ensuite de M. de la Feronnays au Prince Duc de Monmorency-Laval.

Au XIXe siècle, la famille Laval-Montmorency fera les fortes restaurations du "style Viollet-le-Duc" reconnaissable. La façade tournée vers la vallée du Loir est entièremenrt reconstruite. Une première restauration a été entreprise par Adrien de Montmorency, duc de Laval en 1831. Puis le comte de Levis Mirepouix fait appel à Clément Parent, élève de Viollet Le Duc, en 1876.

Gaston de Levis-Mirepoix, marquis de Levis, gérera la commune pendant 42 ans de 1929 à 1971.


fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Montigny-le-Gannelon
www.perche-gouet.net/histoire/index.php?commune=28262-00
www.ot-cloyes-canton.fr/otcloyes/index.php?option=com_con...

Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir) by sybarite48

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Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)

Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)
(L'ancienne commune de Montigny-le-Gannelon est intégrée à la commune nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières depuis le 1er janvier 2017.)


Château de Montigny-le-Gannelon

La construction du château actuel débute en 1495, à la place d'un fort brûlé pendant la guerre de Cebt ans.

La façade Est domine la vallée du Loir. Elle a été reconstruite par un élève de Viollet-le-Duc, Clément Parent, vers 1876.

La façade Ouest donne sur une esplanade et est Renaissance (fin XVe siècle).

Au XIe siècle, le seigneur du lieu est un dénommé Gannelon, trésorier de Saint-Martin de Tours et abbé de Saint-Avit-lez-Châteaudun, une abbaye bénédictine dependant du diocèse de Chartres. Il aurait acquis ce domaine du fils d'un seigneur Rahevius.

La ville détruite par les Anglais, le seigneur du lieu Jean de Montigny, la fit reconstruire à la fin du XIIe siècle.

Au début du XVe siècle, le domaine est vendu à Guyot de Renty, le château est fortement dégradé.

A la fin du XVe siècle, le nouveau seigneur, Jacques de Renty, fait reconstruire les remparts de la ville et le château dans le style Renaissance. Pendant la guerre de Cent Ans, le château avait en effet été détruit préventivement, par le commandement du seigneur d'Illiers, pour éviter que les Anglais s'en emparent.

Le château passera, au XVIIe siècle, aux Fromentières, aux Raynier, au comte de Fienes.

En 1767, Thiroux de Villemesle reprend le domaine et le château qu'il remettra en état et gardera jusqu'à la Révolution.

Le domaine passera ensuite de M. de la Feronnays au Prince Duc de Monmorency-Laval.

Au XIXe siècle, la famille Laval-Montmorency fera les fortes restaurations du "style Viollet-le-Duc" reconnaissable. La façade tournée vers la vallée du Loir est entièremenrt reconstruite. Une première restauration a été entreprise par Adrien de Montmorency, duc de Laval en 1831. Puis le comte de Levis Mirepouix fait appel à Clément Parent, élève de Viollet Le Duc, en 1876.

Gaston de Levis-Mirepoix, marquis de Levis, gérera la commune pendant 42 ans de 1929 à 1971.


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Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir) by sybarite48

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Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)

Montigny-le -Gannelon (Eure-et-Loir)
(L'ancienne commune de Montigny-le-Gannelon est intégrée à la commune nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières depuis le 1er janvier 2017.)


Château de Montigny-le-Gannelon

La construction du château actuel débute en 1495, à la place d'un fort brûlé pendant la guerre de Cebt ans.

La façade Est domine la vallée du Loir. Elle a été reconstruite par un élève de Viollet-le-Duc, Clément Parent, vers 1876.

La façade Ouest donne sur une esplanade et est Renaissance (fin XVe siècle).

Au XIe siècle, le seigneur du lieu est un dénommé Gannelon, trésorier de Saint-Martin de Tours et abbé de Saint-Avit-lez-Châteaudun, une abbaye bénédictine dependant du diocèse de Chartres. Il aurait acquis ce domaine du fils d'un seigneur Rahevius.

La ville détruite par les Anglais, le seigneur du lieu Jean de Montigny, la fit reconstruire à la fin du XIIe siècle.

Au début du XVe siècle, le domaine est vendu à Guyot de Renty, le château est fortement dégradé.

A la fin du XVe siècle, le nouveau seigneur, Jacques de Renty, fait reconstruire les remparts de la ville et le château dans le style Renaissance. Pendant la guerre de Cent Ans, le château avait en effet été détruit préventivement, par le commandement du seigneur d'Illiers, pour éviter que les Anglais s'en emparent.

Le château passera, au XVIIe siècle, aux Fromentières, aux Raynier, au comte de Fienes.

En 1767, Thiroux de Villemesle reprend le domaine et le château qu'il remettra en état et gardera jusqu'à la Révolution.

Le domaine passera ensuite de M. de la Feronnays au Prince Duc de Monmorency-Laval.

Au XIXe siècle, la famille Laval-Montmorency fera les fortes restaurations du "style Viollet-le-Duc" reconnaissable. La façade tournée vers la vallée du Loir est entièremenrt reconstruite. Une première restauration a été entreprise par Adrien de Montmorency, duc de Laval en 1831. Puis le comte de Levis Mirepouix fait appel à Clément Parent, élève de Viollet Le Duc, en 1876.

Gaston de Levis-Mirepoix, marquis de Levis, gérera la commune pendant 42 ans de 1929 à 1971.


fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Montigny-le-Gannelon
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Frazé (Eure-et-Loir) by sybarite48

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Frazé (Eure-et-Loir)

Frazé (Eure-et-Loir)


Château de Frazé.


L'occupation de Frazé et alentours est certainement très ancienne. On trouve près du hameau de La Lilaudiaire un parcellaire circulaire qui pourrait être la trace d'une enceinte d'un ancien habitat (Mottes féodales et maisons fortes : une frontière méconnue sur lesfranges bocagères de l'Ouest - Jean Pelatan).


Un édifice fortifié à l'emplacement du château existait probablement déjà au XIe siècle.

Le château actuel a été construit, par Girard de Baranton, sur une ancienne motte féodale avec un ancien château fort détruit par les anglais pendant la guerre de Cent-Ans.

Certaines parties basses semblent dater de la fin du XIIe siècle, début XIIIe.

Les communs en brique sont du XVIe siècle, avec des aménagement du XIXe.

Un jardin à la française a été créé au XIXe siècle par Mr Dulong de Rosnay qui fut son propriétaire à partir de 1893. M. Dulong de Rosnay, était le grand-oncle d’Hélène de Loture. Le château est l'actuelle propriété de la famille de Loture.





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Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)


La halle au grains.

Ce bâtiment, construit à partir de 1849 sur un projet de Jean de la Morandière, remplace l'ancienne halle au blé du XIIIe siècle.

La Halle fut inaugurée le 26 août 1850 sous le nom « Palais du Peuple ».

Les matériaux (brique polychrome et pierres clacaires) , la toiture d'ardoises et les tourelles qui flanquent l'édifice, rappellent les constructions du règne de Louis XII.

En 1981, la Halle échappera à la destruction projetée par le maire Pierre Sudreau, grâce à un association qui sera entendue par Jack Lang alors ministre de la Culture et futur maire de la ville. Une procédure de classement au titre des monuments historiques fut entamée, ce qui sauva l'édifice.


Le 13 décembre 1985, la ville de Blois fête l'inauguration de sa nouvelle Halle, qui prend le nom de « Palais des Congrès et de la culture ».

Aubigny-sur-Nère (Cher) by sybarite48

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Aubigny-sur-Nère (Cher)

Aubigny-sur-Nère (Cher)


Maison rue Porte Sainte-Anne dite Maison Bourdoiseau.

En 1881, après avoir achevé son Tour de France, le compagnon charpentier de 22 ans, Henri Bourdoiseau construit sa propre maison en faux pans-de-bois plaqué sur un mur de briques. Aux angles, balcon charpenté et lucarnes en guitarde chefs d'oeuvre de charpenterie soutiennene des belvédères surmontés de statues ailées.

(Panneau sur le site)

La maison s'appuie sur le mur pignon d'une maison à pans de bois du XVIe siècle.


www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA18000003

Orléans (Loiret). by sybarite48

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Orléans (Loiret).

Orléans (Loiret).


La maison de l’Union Fédérale des anciens combattants et mutilés du Loiret, inaugurée le 23 octobre 1932. Edifié grâce aux cotisations et souscriptions volontaires des 7 000 sociétaires de l’Union fédérale des associations françaises d’anciens combattants et de victimes de guerre. Cet édifice est l’œuvre de l’architecte orléanais Roger-Clovis Croissandeau, également auteur de plus d'une trentaine d'édifices dans le quartier.

L'association des Mutilés du Loiret a été créée en 1917 à Orléans sous le nom de « Réformés du Loiret », nom qu’elle abandonnera au profit de « Mutilés du Loiret ».

Le bâtiment 10 rue Théophile Chollet est actuellement le siège de l'union Fédérale des ACVG - Les Mutilés du Loiret.

L'association a compté jusqu'à 7000 adhérents dans les années 1930. Elle s'est développée sous l'impulsion d'Henri Pichot* .

L'association a progressivement intégré les anciens combattants de la seconde guerre mondiale, puis ceux des guerres d'Indochine et d'Algérie.

D'inspiration nettement pacifiste, l'association soutiendra la SDN. Dans un appel du dimanche 29 octobre 1922 (In La France Mutilée n° 107), elle conclura : "au nom de nos frères morts, nous sommes les serviteurs pacifiques de la Société des Nations"**.


* Voir : francearchives.fr/findingaid/0c5a576187fcde9442e630958b1d...

** gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604634j

archives.orleans-metropole.fr/r/202/1926-1935-les-champs-....

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)

Le château.

L'aile Louis XII, du XVe siècle, en briques. A droite, la Salle des Etats-Généraux.

Château-Renard (Loiret) by sybarite48

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Château-Renard (Loiret)

Château-Renard (Loiret)


Hôtel de ville.

Château-Renard (Loiret) by sybarite48

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Château-Renard (Loiret)

Château-Renard (Loiret)

Bâtiment de l'ancienne gendarmerie place du Marché.

La place du Marché a porté le non de place de la Gendarmerie.

Le bâtiment d'origine ne comportait un deuxième étage que dans la partie centrale. Probablement premier quart du XXème siècle.

Saint-Amand-les-Eaux (Nord). by sybarite48

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Saint-Amand-les-Eaux (Nord).

Saint-Amand-les-Eaux (Nord).

Rue Mathieu Dumoulin.

Maison patronale ou bourgeoise, d'inspiration flamande médiévale. Probablement début XXème siècle.

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)

Le château de Blois : L'aile gothique.

En 1598, Louis XII fait construire un nouveau logis. Le bâtiment gothique comprend une galerie côté cour et la statue équestre du roi côté place.

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

Blois (Loir-et-Cher)

Le château de Blois : L'aile gothique.

En 1598, Louis XII fait construire un nouveau logis. Le bâtiment gothique comprend une galerie côté cour et la statue équestre du roi côté place.

Blois (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Blois (Loir-et-Cher)

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Le château de Blois : L'aile gothique.

En 1598, Louis XII fait construire un nouveau logis. Le bâtiment gothique comprend une galerie côté cour et la statue équestre du roi côté place.

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)


Une très belle maison du XVIe siècle jouxte la porte d'En-Haut. Cette maison allie deux styles : Un style Vallée du Cher au rez-de-chaussée avec la prédominance de la pierre de tuffeau et un style solognot à l’étage avec ses pans de bois et sa garniture de briques.