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Thouars (Deux-Sèvres) by sybarite48

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Thouars (Deux-Sèvres)

Thouars (Deux-Sèvres).


Le Thouet et "la chaussée de Crevant".


Le Thouet est un affluent de la rive gauche de la Loire.

Le barrage, "la chaussée de Crevant", a sans doute été construit entre 1790 et 1840 dans son aspect actuel, mais il est possible qu'un ouvrage semblable préexistait depuis peut-être le XIIe siècle. Le barrage servait à maintenir une hauteur d'eau suffisante en amont pour alimenter le bief d'un moulin.

Ponti sul Tamigi by tullio dainese

Ponti sul Tamigi

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


balzacatable.univ-tours.fr/portfolio/les-moulins-de-balzac/

fr.wikipedia.org/wiki/Pont-de-Ruan

www.moulinsdefrance.org/fiches-moulins/moulins-de-balzac-...

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


balzacatable.univ-tours.fr/portfolio/les-moulins-de-balzac/

fr.wikipedia.org/wiki/Pont-de-Ruan

www.moulinsdefrance.org/fiches-moulins/moulins-de-balzac-...

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)

Pont-de-Ruan (Indre-et-Loire)
Artannes (Indre-et-Loire)


Les moulins de Balzac.

Les Moulins dits «de Balzac» (à l'entrée de Pont-de-Ruan).

Bien qu'accolés au village de Pont-de-Ruan, ces moulins sont sur la commune d'Artannes-sur-Indre.


Les moulins de Pont-de-Ruan ont été établis sur l’Indre entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Le premier, appelé « moulin de Roen », fut construit en 1192. Les seconds, situés de l’autre côté du pont qui marque la limite des deux communes, Artannes et Pont-de-Ruan, ont été construits en 1285.

Ce sont d’abord des moulins à étoffe (foulons) propriétés des archevêques de Tours. Ils seront ensuite utilisés pour le blé vers 1370  sous le nom de «moulins Potard». 

En 1910, l’un des moulins contribue à la production d’électricité pour les communes  d’Artannes  et de Pont de  Ruan.

Jusqu’en 1972, les moulins seront utilisés pour fabriquer de la glace.


Les moulins sont évoqués par Balzac dans Le Lys dans la vallée. De 1825 à 1834, un an avant l'écriture du Lys dans la vallée, Honoré de Balzac vient à plusieurs reprises séjourner dans la vallée de l’Indre, au château de Saché, chez M. et Mme Margonne. Il y situera l’intrigue de son roman.

"En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l’Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie."

"Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Cà et là, s’élèvent des masses de gravier sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les amaryllis, le nénuphar, le lys d’eau, les joncs, les flox décorent les rives de leurs magnifiques tapisseries. "

"Quand je me trouvai dans ma petite chambre, la prescience de la vérité me fit bondir dans mon lit, je ne supportai pas d’être à Frapesle lorsque je pouvais voir les fenêtres de sa chambre ; je m’habillai, descendis à pas de loup, et sortis du château par la porte d’une tour où se trouvait un escalier en colimaçon. Le froid de la nuit me rasséréna. Je passai l’Indre sur le pont du moulin Rouge, et j’arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d’Azay. "

(Les châteaux de Frapesle et Clochegourde sont probablement inspirés des châteaux de Valesne, de La Chevrière et du manoir de Vonnes).

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée


Le Lys dans la vallée. Roman d'Honoré de Balzac (1835).


Roman sentimental, Le Lys dans la vallée est également un hymne à la Touraine natale de l'auteur.

Le roman se présente comme une longue lettre adressée par Félix de Vandenesse à Natalie de Manerville, qu'il est sur le point d'épouser.

Félix, y raconte sa vision d'une séduisante inconnue, lors d'un bal.

Plus tard, en visite chez le vieux comte de Mortsauf, il reconnaît dans l'épouse du comte, Henriette, mère de deux enfants, la belle inconnue, qu'il baptise «Lys dans la vallée».

Mme de Mortsauf résistera à l'attirance qu'elle éprouve pour Félix.

Félix part pour Paris, où il aura une brillante carrière.

Il finira par succomber à lady Arabelle Dudley qui se chargera de son éducation sentimentale.

Partagé entre la chaste Henriette et la sensuelle Arabelle, Félix les perdra toutes les deux.

Le roman se termine par la réponse de Natalie de Manerville à la confession de Félix : elle renonce au mariage en précisant qu'elle ne peut à la fois «réunir l'eau et le feu».


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Montrésor (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Montrésor (Indre-et-Loire)

Montrésor (Indre-et-Loire)


Déversoir sur l'Indrois.

Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher)


Barrage de Saint-Georges/Chissay.


Afin de faciliter le transport par voie fluviale des charbons provenant de la région de Montluçon et du minerai de fer du Berry, le gouvernement français décide, en 1809, de creuser un canal qui porte le nom de canal de Berry.

Lors de la réalisation du canal de Berry (1809-1841), la partie entre Noyers-sur-Cher et Saint-Avertin près de Tours emprunte le lit même du Cher, la largeur et la profondeur de la rivière étant suffisante.

Le Cher canalisé mesure 60 km de long entre Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher) et Saint-Avertin (Indre-et-Loire), et comprend 15 barrages éclusés.

Montrichard (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Montrichard (Loir-et-Cher)

Montrichard (Loir-et-Cher)


Le pont sur le Cher et la Maison du Passeur.


Le pont sur le Cher est du XIIe siècle, construit pendant le règne des Plantagenêt, il conserve les arches en berceau brisé de ses origines.

La Maison du Passeur est beaucoup plus récente (début XIXe siècle)

Elle a été construite à l'emplacement d'un ancien castelet de défense qui servait aussi de logement pour les gardiens qui prélevaient les droits de péages.

Le castelet de défense est absent sur un dessin, datant de 1680, de l'architecte du roi Louis XIV, Nicolas Poictevin. En 1670, la réfection du pont avait entraîné la disparition du châtelet dont il ne restera que la base.

Devenu bien communal à la Révolution, en 1807, la municipalité de Montrichard décide un octroi. Le passeur est chargé de collecter les droits de passages qui permettent l'entretien du pont.

L’emplacement du châtelet est mis en adjudication en 1813 et est acheté par la famille Benoist qui fait construire la Maison sur le pont entre 1813 et 1820.

L'actuelle maison sur le pont, dite "Maison du Passeur" est une construction édifiée entre 1813 et 1820.

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la maison abrite un maréchal-ferrant (Barthélémy Benoist).

Après la mort de la veuve de Barthélémy Benoist, les propriétaires se sont succédés.

En 1940-1941, les habitants de cette maison aidaient les personnes à passer en zone libre.


www.facebook.com/watch/?v=346400239322211

Monthou-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Monthou-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Monthou-sur-Cher (Loir-et-Cher)
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)


Barrage visible au lieu-dit les Mazelles


Le Cher canalisé au deuxième quart du XIXe siècle, long d'une soixantaine de kilomètres, comporait 16 barrages éclusés : Saint-Aignan, La Méchinière, Talufiau, Thésée (ou Mazelles) , Angé, Bourré, Montrichard, Saint-Georges, Chisseaux, Thoré, Bléré, Vallet, Nitray, Roujoux, Larçay, Rochepinard.

Les barrages permettaient de surélever l'eau pour permettre la navigation en dehors des périodes de hautes eaux. Le Cher canalisé reliait le canal de Berry à la Loire.

La maison éclusière comportait deux logements séparés par un porche central : Un pour l'éclusier, l'autre pour le barragiste.

Chambord (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Chambord (Loir-et-Cher)

Chambord (Loir-et-Cher).


Pont Saint-Michel.


Pont en arc surbaissé sur le Cosson.


Le château a été construit en pierre de Bourré, pierre blanche éclatante mais tendre, pierre extraite dans les carrières de Distant et Menars. Cette pierre fut amenée par voie fluviale, en remontant la Loire, puis le Cosson jusqu'à hauteur du pont.

A l'origine, Chambord est situé à proximité d'un gué, sur une courbe du Cosson. Un pont est mentionné en 1307 dans le testament du comte de Blois, Hugues II de Blois-Châtillon*.

Le Pont Saint Michel traverse le Cosson à l'est du bourg, juste devant le Château Royal. Il aurait été construit sur une ancienne voie Gallo-romaine qui rejoignait Blois. La structure de moellons calcaires et pierres de tailles en fait un ouvrage solide. Le pont daterait du XVIème siècle, il aurait été reconstruit sur un ouvrage antérieurs, probablement du haut Moyen-Age. Son aspect pousserait plutôt à penser au 17ème ou 18ème siecle, le cours du Cosson n'étant complètement aménagé que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

.


*Le fils de Jean de Châtillon, Hugues II, mort en 1307, inſtitua le pont de Chambord un de fes légataires. Il l’avait porté fur fon teſtament, avec tous les autres ponts du Coffon, pour une fomme de cent fous tournois. (Le château de Chambord par L. de la Saussaye - 1865)

Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher). by sybarite48

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Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher).

Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher).

Hiver 2012

Santerno by tullio dainese

Santerno

Il Tamigi e la sua City by tullio dainese

Il Tamigi e la sua City

Atterrando by tullio dainese

Atterrando

Huisseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher). by sybarite48

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Huisseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher).

Huisseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher).


Château de Nanteuil. Les dépendances sur le Cosson.

Le Général de Gaulle au château de Nanteuil, en visite privée, le 24 octobre 1949. Charle de Gaulle avait souhaité rencontrer les dirigeants et militants du parti qu’il venait de créer : le RPF (Rassemblement du peuple français).

La rencontre devait se terminer par un dîner au château. La propriétaire du château, la comtesse Bernard avait pris une part active à la Résistance et fut déportée au camp de Ravensbrück, où elle rencontra Geneviève Anthonioz de Gaulle, nièce du général.