Le Grand-Pressigny (Indre-et-Loire)
Musée de la préhistoire.
Vase à embouchure quadrangulaire. Néolithique moyen, groupe de Chambon, Néons-sur-Creuse (Indre).
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Orléans (Loiret).
Hôtel Groslot (XVIe siècle).
Le Grand salon.
Vase de Sèvres.
Cet hôtel particulier Renaissance a été construit entre 1549 et 1558, pour Jacques Groslot riche bourgeois anobli et bailli d'Orléans, sous la direction de l'architecte Jacques Ier Androuet du Cerceau.
La décoration intérieure, du milieu XIXe siècle, est d'André Dalton.
Orléans (Loiret).
Hôtel Groslot (XVIe siècle).
Le Grand salon.
Vase de Sèvres.
Cet hôtel particulier Renaissance a été construit entre 1549 et 1558, pour Jacques Groslot riche bourgeois anobli et bailli d'Orléans, sous la direction de l'architecte Jacques Ier Androuet du Cerceau.
La décoration intérieure, du milieu XIXe siècle, est d'André Dalton.
Issoudun (Indre).
Musée de l'Hospice Saint-Roch.
Vase acoustique en terre cuite, du Bas Moyen-Âge.
Ces vases étaient scellés dans les murs des églises médiévales. Une tradition antique leur assigne une fonction acoustique.
Dans le théâtre antique, ces poteries placées près de la scène introduisaient une certaine réverbération, réverbération nulle en plein air. Placés dans les gradins, ces vases jouaient le rôle de résonnateurs.
Ce n'est évidemment pas le cas des vases acoustiques placés dans les murs des églises du Moyen-Âge et ouverts vers l'intérieur.
Les mesures effectuées à l'intérieur de certaines églises (et au cours desquelles on a tantôt bouché, tantôt débouché les orifices) permettent de conclure que, d'une manière générale, les vases peuvent jouer le rôle de régulateurs (absorption des échos, diminution du temps de réverbération), tandis que l'effet d'amplification doit être tenu pour négligeable, ne fût-ce qu'en raison de la distance à laquelle se trouve l'auditeur. Semblable résultat a été effectivement obtenu dans la mesure où ont été réunis un certain nombre de facteurs de réussite. Mais ce n'est pas la règle. Dans beaucoup de cas on se trouve en présence de réalisations défectueuses, «explicables par un manque de technique approprié au but envisagé». Il semble que les réussites autant que les échecs s'expliquent par l'empirisme des connaissances acquises dans ce domaine par les constructeurs du Moyen Âge. Plus d'une fois sans doute «on a continué à placer des vases acoustiques sans en connaître la raison exacte et sans doute parce que de vieux textes en parlaient». (Jean de Sturler (1907 - 1979), professeur honoraire à l'Université Libre de Bruxelles).
Un mémoire de 2006 (Romain Rebeix - Université Michel de Montaigne BORDEAUX 3) apporte encore des précisions sur "Les vases accoustiques au sein des églises médiévales" : archeoacoustique.labo.univ-poitiers.fr/wp-content/uploads...
lejournal.cnrs.fr/videos/lenigme-des-poteries-acoustiques
Issoudun (Indre).
Musée de l'Hospice Saint-Roch.
Pot et vase à encens, en terre cuite, du Bas Moyen-Âge*. Provenance Abbaye Notre-Dame, Issoudun (Indre).
Dans les sépultures du Moyen-Âge, on retrouve deux sortes de vases: ceux contenant de l'encens et ceux contenant de l'eau bénite. Ces vases servaient lors de la cérémonie des funérailles. Les "fioles à eau bénite" ont une contenance d'environ un demi litre, les vases à encens de quelques litres et sont percés de trous pour permettre la combustion de l'encens. Ces poteries destinées soit à rester dans la fosse soit à être jetées sont assez grossières.
Deux liturgistes chrétiens, des XIIe et XIIIe siècles, Jean Beleth, évêque d'Amiens vers 1160 et Guillaume Durand, évêque de Mende vers 1280, nous expliquent que les vases retrouvés dans les sépultures médiévales, étaient destinés à contenir de l'eau bénite et à faire fumer de l'encens. Guillaume Durand l'exprime ainsi : "deinde (corpus) ponitur in spelunca in qua in quibusdam locis, ponitur aqua benedicta et prunae cum thure".
Selon les liturgistes, l'eau bénite éloignait les démons, l'encens symbolisait les bonnes actions du défunt et le charbon de bois, outre sa fonction pratique pour brûler l'encens, signalait la fonction sacrée de la sépulture. Guillaume Durand l'exprime ainsi : "Aqua benedicta ne doemones qui multum eam timent ad corpus accedant ; solent namque desoevire in corpora mortuorum ut quod nequiverunt in vita saltem post mortem agant. Thus propter fetorem corporis removendum seu ut defunctus creatori suo acceptabilem bonorum operum odorem intelligatur obtulisse, seu ad ostendendum quod defunctis prosit auxilium orationis".
* Le bas Moyen-Âge va de l'an mil à la Renaissance
Issoudun (Indre).
Musée de l'Hospice Saint-Roch.
Aryballe en verre en provenance de Saint-Florentin (Indre). Fin IIe - IIIe siècle après J.-C.
Ce petit vase pansu permettait d'appliquer directement sur la peau des huiles parfumées.
Le nom, du grec "aruballos" (bourse à cordons), laisse penser que ce vase pouvait être attaché à la taille par une cordelette.