Montrésor (Indre-et-Loire)
Déversoir sur l'Indrois.
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La Croix-en-Touraine (Indre-et-Loire)
Parc Edouard André.
Superficie 3ha.
Le parc fut la propriété du paysagiste Edouard André puis de ses descendants. Il y aménagea un parc paysager en partie conservé aujourd'hui et devenu public.
Édouard André est né à Bourges en 1840 dans une famille de pépiniéristes. Cet architecte paysagiste aménagera de nombreux parcs et jardins en France et à l'étranger : Buttes Chaumont à Paris, Montpellier, L’Haÿ-les-Roses, Monte Carlo, Uruguay, Lituanie, Pays-Bas…
Il rapportera des Andes l’Anthurium Andreanum, en 1876.
En Touraine, il aménage les parcs et jardins de nombreux châteaux.
Édouard André fait l’acquisition en 1871 d’une propriété à La Croix-en-Touraine, où meurt en 1911.
En 2001, la municipalité acquiert la partie ouest du parc avec la maison d’Édouard André et les dépendances.
La demeure restaurée abrite, depuis 2008, lamairie tandis que les dépendances ont été converties en bibliothèque et pavillon des associations.
Le parc est ouvert au public depuis 2003.
www.jardins-de-france.com/parc-edouard-andre
Tours (Indre-et-Loire)
Passerelle Saint-Symphorien (ou Pont de fil).
Une toue (petit bateau à fond plat).
L'ancien quai du Vieux-Pont (la passerelle occupe sensiblement la place de l'ancien pont médiéval disparu).
La passerelle Saint-Symphorien relie la rive gauche de la Loire à l'île Aucard. Elle est aujourd'hui réservée aux piétons et cyclistes.
Ouverte en 1847, la passerelle est d'abord à péage, jusqu'à son rachat aux constructeurs Marc Seguin et frères en 1925.
C'est l'ingénieur-architecte Marc Séguin qui avait eu l'idée de remplacer les chaînes des ponts suspendus par des câbles métalliques plus résistants à la traction.
fr.wikipedia.org/wiki/Passerelle_Saint-Symphorien
Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)
Les Prairies du Roy
Zone humide qui autrefois servait de réservoir à foin pour nourrir les animaux. Aujourd'hui site écotouristique de 240 ha composé de prairies, de haies, et de roselières.
Les Priries du Roy offrent également une très belle vue sur la cité royale de Loches.
espacesnaturels.touraine.fr/files/touraine-ens/medias/pdf...
Montrésor (Indre-et-Loire).
La passerelle sur l'Indrois assurant la continuité du chemin dit "Les balcons de l'Indrois".
Sous la passerelle, la retenue d'eau permettant le fonctionnement du bélier hydraulique*.
C'est le comte Branicki qui fait installer en 1876 un bélier hydraulique pour alimenter en eau le château. Une canalisation montait l'eau à un réservoir en plomb situé en haut d'une tour du château. Une seconde canalisation partait du bélier hydraulique pour alimenter la ferme de Grange située à 500m.
Le bélier hydraulique fut inventé par Joseph Montgolfier (1740-1810).
* Bélier hydraulique : dispositif utilisant la pression résultant d'un coup de bélier pour faire monter une masse d'eau à une hauteur supérieure à la hauteur de chute.
wikiwater.fr/e43-les-pompes-a-energie
Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher)
"Surgis des eaux dormantes de l'étang du passé
Qu'ils sont nombreux les souvenirs.
Silhouettes de brume traçant les cercles nostalgiques
de mon emprisonnement
Silhouettes passées, tentatrices, venues à leur but"
Hannah Arendt (Poèmes inédits - Les cahiers du Grif 1966)
Pornic (Loire-Atlantique)
Le château.
Son rôle était évidemment de défendre l'entrée du port.
Au IXe siècle, Pornic fait partie du comté d’Herbauges*
En 851, le roi de Bretagne (Erispoë) et le roi de France (Charles le Chauve)*, signent le traité d’Angers* qui permet aux Bretons d'occuper le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz. La charge de la défense de ces territoires revient donc aux Bretons.
Au Xe siècle, le premier duc de Bretagne Alain Barbe-Torte* érige une forteresse en bois dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings. De ce castrum subsiste aujourd'hui le nom de la rue de la Douve et du chemin des Remparts, et le relief de la butte du calvaire.
Au XIIe - XIIIe siècles, il est la propriété des seigneurs de Rais (ou de Retz) qui le reconstruisent en pierres.
En 1370, le château appartient à Gilles de Laval, père de Gilles de Rais. Les remparts partaient de la Terasse et rejoignaient la rue de la Douve pour en suivre le tracé jusqu'au Marchix.
Au XVème siècle, le tristement célèbre Gilles de Rais*, compagnon de Jeanne d'Arc, en fût le propriétaire. Le château lui sera confisqué par le Duc de Bretagne au moment du procès.
Au XVIIIe siècle, le marquis Alexandre de Brie-Serrant*, achète le duché de Retz, le 19 octobre 1778, au duc de Retz Gabriel de Neufville-Villeroy (1731-1794), qui n'a pas d'enfant et donc pas d'héritier, pour la somme de 1 400 000 livres*. Le nouveau propriétaire n'a que 31 ans. De mauvais placements financiers, ruineront Alexandre de Brie Serrant, le duché de Retz sera déclassé en baronnie de Retz. Tous les châteaux de son duché sont en ruine lorsqu’il décède en 1814. Le château de Pornic, partiellement détruit à la Révolution et que Brie-Serrant a délaissé, tombe également en ruine.
Lors de la Révolution, la plupart des Pornicais est favorable à la République. Le 23 mars 1793, la garde nationale conduite par un prêtre républicain (le curé de Clion), sort de la ville pour récupérer du blé. Les royalistes (les "Blancs") en profitent pour attaquer la ville : c’est la première bataille de Pornic. La ville est prise par le marquis de la Roche-Saint-André, mais les royalistes déplorent des pertes alors que les républicains n'en ont aucune. La prise de la ville s'accompagne par des assassinats et les Rebelles pillent plusieurs habitations puis s'enivrent. Le soir, après une fusillade de 3 heures et une charge à la baïonnette, la ville est reprise par les républicains. Selon le rapport officiel républicain, plus de 200 insurgés ont été tués tandis que le détachement qui reprend Pornic ne déplore que des blessés. Le Marquis de la Roche-Saint-André est en fuite.
Le 27 mars a lieu la deuxième bataille de Pornic, les insurgés menés par Charette s’emparent de la ville, la pillent et mettent le feu aux maisons supposées abriter des républicains. Charette annoncera que ses pertes se limitent à deux blessés et celles des républicains à 60 morts et 30 prisonniers. Un mois plus tard, Charette évacue Pornic devant la menace du général républicain Beysser.
Au XIXe siècle, le château de Pornic, appartient à Casimir Perier, Jacques Laffitte et Philippe-François-Didier Usquin, banquiers et créanciers de la succession du marquis Alexandre de Brie-Serrant.
En 1824, il est racheté par le négociant Joseph Le Breton, adjoint au maire de Nantes et fondateur de l’établissement des bains de mer. Il réalise une première restauration du château.
En 1886, ses descendants, font appel à l’architecte nantais François Bougoüin (un élève de Viollet-le Duc), pour lui donner son aspect actuel.
L'actuel propriétaire, travaillant dans le secteur de la finance (il a monté une société de bourse), ouvre son château pour la journée du patrimoine.
* La création du comté d'Herbauges, vers 820, a été décidée pour contrer la menace Viking. Vaste possession militaire ayant pour chef-lieu Ratiatum (Rezé dans la Loire-Atlantique), comprenant le pays de Retz actuel et le nord de la Vendée. Le comté renferme donc des forces militaires assez importantes.
* Charles le Chauve : A la mort de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, en juin 840, l'Empire est partagé entre les trois héritiers. Charles hérite de la Francia occidentalis, terres situées entre Saône et Rhône et la mer à l'Ouest. Charles le Chauve se heurtera à deux voisins, les Bretons et les Aquitains. Les Bretons victorieux à Juvardeil (Maine et Loire), en 851, occuperont pour presque un siècle l'ouest-Mayenne. Mais un bien plus grand péril menace, les Normands.
* Traité d'angers : La bataille de Jengland (lieu sujet à controverse) oppose, le 22 août 851, les troupes franques de Charles le Chauve aux Bretons d'Erispoë. Eripsoë, négocie en vainqueur le traité d'Angers en septembre 851. Le traité d'Angers reconnait Erispoë comme roi de Bretagne et les pays de Rennes, Nantes et de Retz comme terres bretonnes. L'accord d'Angers délimite les frontières du futur duché de Bretagne. En régularisant les relations entre la Francia occidentalis et la Bretagne, ce traité permet une paix intérieure nécessaire pour contrer les incursions des Vikings. La Paix d'Angers sera remise en cause par Salomon, roi de Bretagne de 857 à 874 (après le meurtre d'Erispoë), qui poussera son avantage jusqu'à Orléans. Avec les traités d'Entrammes (Charles le Chauve cède à Salomon une souveraineté sur « le Pays entre deux eaux », entre Mayenne et Sarthe), puis de Compiègne en 858 (Charles cède à Salomon le Cotentin, l'Avranchin ainsi que les îles Anglo-Normandes), la Bretagne atteint son extansion maximale. Salomon aidera Charles à chasser les Vikings d'Angers, puis fait la paix avec les Normands installés sur la Loire. Il se retirera dans un monastère pour expier le meurtre de sont prédécesseur, Eripsoë. Il finira assassiné, le 25 juin 874, dans l'église de La Martyre (Finistère). Son gendre, le gendre d'Eripsoë, et un neveu, le livreront aux Francs qui lui crèveront les yeux avant de le tuer.
* Alain II, premier duc de Bretagne, dit "Barbetorte". Alain, né vers 900-910, est le fils du gendre du dernier roi de Bretagne, Alain le Grand, mort vers 907. Ses parents ayant fuit les invasions normandes en Angleterre, il grandit auprès du futur roi carolingien Louis d'Outremer, lui aussi en exil (Le père de Louis, Charles III le Simple étant emprisonné en 923, sa mère, fille du roi anglo-saxon Édouard l'Ancien, se réfugie donc avec Louis en Angleterre). En 936, Alain débarque en Bretagne, avec une troupe de bretons exilés et d'anglais, il marche sur la Loire et Nantes et en chasse les Normands en 937. Alain est reconnu comme « Brittonum dux » en 938. Dans le même temps, Louis d'Outremer (Louis IV d'Outremer roi des Francs) est rappelé en France en 936 et couronné le 19 juin à Laon par Artaud, archevêque de Reims. Alain II dit Barbetorte ou "al louarn" (le renard en beton) mourut à Nantes, de maladie, en 952 à l'âge de 42 ans
* Gilles de Rais ou de Retz est né à Champtocé-sur-Loire vers 1404. Né Gilles de Montmorency-Laval il sera baron de Retz et comme baron de Retz possesseur de Pornic. Il combattra les anglais aux côtés de Jeanne d'Arc et sera promu maréchal de France, il a environ 25 ans, le jour du sacre de Charles VII à Reims. Il sera disgracié après l'échec du siège de Paris en août 1429 (les anglais occupaient Paris depuis 1420, les bourgeois de Paris avaient d'ailleurs accepté l'administration anglaise par mépris de Charles VII qu'ils appelaient le "rois de Bourges", mais surtout parce que les anglais leur avaient accordé de nouveaux privilèges. Les troupes de Charles VII seront repoussées d'ailleurs autant par les parisiens que par les anglais peu nombreux). Il retourna donc sur ses terres et dépensa son immense fortune que le brigandage (était ce le seul? C'était le temps des "Ecorcheurs") ne parvenait à maintenir. En 1433 il ne lui resta plus aucune terre à part celles de sa femme et deux châteaux en Anjou. En 1435, un édit du Roi interdisait à quiconque de commercer avec lui. Il fit venir d'Italie un alchimiste qui prétendait pouvoir fabriquer de l'or (Franco Prelati), puis essaya de reprendre par la force ce qu'il avait vendu. C'est en essayant de reprendre un de ses châteaux à un religieux qu'il s'aliène le duc de Bretagne et l'évêque de Nantes. (En 1439, Gille de Rais doit vendre la forteresse de Saint-Etienne-de-Mer-Morte à Geoffroy Le Ferron. Contestant cette vente, il demande des comptes au recteur de la paroisse, qui est aussi le frère de Geoffroy Le Ferron. Il entre, à cheval et en armes, dans l'église paroissiale au cours de l'office de la Pentecôte 1440 et brutalise le religieux). Des rumeurs circulaient depuis longtemps à son propos, concernant des enlèvements d'enfants.
Une enquête est lancée et le 15 septembre 1440, Jean Labbé, capitaine de Jean V, assisté du notaire Robin Guillaumet, le
représentant de Malestroi, arrête Gilles de Rais à Machecoul. Celui-ci est enfermé au château de Bouffray à Nantes. Il est suivi peu après par ses complices, Prelati, Blanchet, Henriet, Poitou et Perrine Martin.
Gilles de Rais fera l'objet de deux procès, un devant la justice civile dépendante du duc et un devant la justice ecclésiastique rendue par l'évêque.
Le tribunal séculier reproche au prévenu le refus d’obéir au duc de Bretagne, son suzerain, dans la prise du château, et des assassinats d’enfants.
Le tribunal ecclésiastique juge Gilles de Rais pour hérésie, sorcellerie avec évocation des démons, viol de l’immunité de l’Église lors de l’enlèvement du religieux devenu propriétaire d'un de ses châteaux, et enfin pour sodomie. De nombreux témoignages, dont ceux des parents des enfants disparus, sont cités dans les actes des procès. Les serviteurs de Gilles de Rais confirment les enlèvements. Sous la torture, Gilles de Rais se livrera à une confession particulièrement horrible (Lorsque le juge Pierre de L’Hôpital interroge Gilles de Rais sur ses motivations, celui-ci répond à plusieurs reprises que ce fut «seulement pour son plaisir et sa délectation charnelle»).Les deux procès estiment à entre 140 et plus de 200 le nombre des victimes. Le 25 octobre 1440, les deux procès condamnent Gilles de Rais et ses deux complices à être pendus et brûlés. Toutefois, Gilles de Rais sera inhumé avec les honneurs dus à son rang. Les cadavres des complices seront effectivement brûlés. L'alchimiste Prelati (père Francisco Prelati) sera condamné, mais s'échappera.
* Alexandre de Brie-Serrant, page du roi (Louis XV) à 14 ans, passera sous-lieutenant dans le régiment de Bourgogne, puis sera maréchal de camp (au XVe siècle, le maréchal de camp avait pour mission de répartir les logements des troupes et de les placer sur le champ de bataille). Ruiné par des projets de canaux qui ne voient pas le jour, Brie-Serrant meurt à 66 ans dans une obscure soupente le 23 décembre 1814, rue des Blancs-Manteaux à Paris.
*Une livre tournois sous Louis XV vaut 0,31 g d'or fin. Le prix du duché de Retz peut donc être estimé à plus de 400 kg d'or. Soit environ 35 lingots de 12,4kg (lingot de réserve des banques).
Le rocher de la Vierge.
Napoléon III eut l'idée de faire creuser le tunnel dans le rocher et de le faire relier à la côte par une passerelle.
Le pont métallique est l'oeuvre de Gustave Eiffel.
The Rock of the Virgin.
Napoleon III had the idea to dig the tunnel in the rock and make it connect to the shore by a footbridge.
The iron bridge was designed by Gustave Eiffel.