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Extrait du film "L'An 01" de Jacques Doillon [1973]. by A z d r u b a l

© A z d r u b a l, all rights reserved.

Oh ! Cécile Helle by chriskatsie

Available under a Creative Commons by-nc license

Oh ! Cécile Helle

face à l'inaction de la mairie, j'ai écrit ce texte qui traduit, je l'espère, le ressenti d'une grande partie des habitants de mon quartier

la nuit veut revoir le jour by PixeLuz

© PixeLuz, all rights reserved.

la nuit veut revoir le jour

les jours et les nuits passent, les voitures passent, les bouclards restent bouclés, les musicos et les fêtards en ont ras-le-bol, la nuit veut revoir le jour,

en attendant, on écoutera le nouvel album de Fritsch & Grosser, riche de mélodies entêtantes, riche de couleurs qui font soleil noir au cœur,

au fil du blog Éléments du monde ordinaire vous trouverez en contrepoint de quoi lire et imaginer.

butte (3803r2000nb)

Marre du virus by Jeanne Menjoulet

Available under a Creative Commons by license

Marre du virus

Paris 20ème arrondissement

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

Police form a road block in response to protests by the "Yellow Vest" movement in the French city of Nancy
19 January 2019

La police bloque une route à cause des manifestations du mouvement gilet jaune à la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

"Yellow Vest" protesters line the streets of the French city of Nancy
19 January 2019

Les manifestants en gilet jaune dans les rues de la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

"Yellow Vest" protesters line the streets of the French city of Nancy
19 January 2019

Les manifestants en gilet jaune dans les rues de la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

"Yellow Vest" protesters line the streets of the French city of Nancy
19 January 2019

Les manifestants en gilet jaune dans les rues de la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

"Yellow Vest" protesters line the streets of the French city of Nancy
19 January 2019

Les manifestants en gilet jaune dans les rues de la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Nancy, France by Shaun Smith-Milne

© Shaun Smith-Milne, all rights reserved.

Nancy, France

"Yellow Vest" protesters line the streets of the French city of Nancy
19 January 2019

Les manifestants en gilet jaune dans les rues de la ville française de Nancy
19 janvier 2019

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la

Les gilets jaunes manifestent à Avignon by Sébastien Huette

Les gilets jaunes manifestent à Avignon

Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.

La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.

À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.

Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.

Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".

En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.

Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.

Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.