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les jours et les nuits passent, les voitures passent, les bouclards restent bouclés, les musicos et les fêtards en ont ras-le-bol, la nuit veut revoir le jour,
en attendant, on écoutera le nouvel album de Fritsch & Grosser, riche de mélodies entêtantes, riche de couleurs qui font soleil noir au cœur,
au fil du blog Éléments du monde ordinaire vous trouverez en contrepoint de quoi lire et imaginer.
butte (3803r2000nb)
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.
Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.
Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.
Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.
Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.
Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.
Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.
Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.
Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.
Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
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Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.
Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.
Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.
Le coût des réparations est conséquent, le paysage du centre-ville marqué par le mouvement. Ironie de l'histoire, le contribuable devra payer ces dégâts. Lutter contre l'impôt pour au final en payer encore plus.
Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
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En effet. Même si ces manifestations touchent tout le monde (encore que...), ces mouvements vont surtout affecter les plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir prévoir le coup financier de ces manifestations, qui ne peuvent pas être de la partie et revêtir le gilet jaune car ayant le besoin vital de gagner leur salaire du mois.
Toute la question de cette révolution citoyenne qui se joue dans un temps long repose alors sur un dilemne : pour toucher la minorité des plus riches il faut faire souffrir la majorité - classe sociale basse et moyenne. Le succès du mouvement réside t-il alors dans cette perte de sécurité et l'acceptation de la souffrance et de l'inconnu par les citoyens? La clé en étant la cause portée... Bien que le coût de la vie (CSG, full, frais bancaires, forfait hospitalier, péages, tabac, carburants) soit la raison première à l'existence du mouvement des gilets jaunes, dans le fond il semblerait que ce soit "l'esclavagisme moderne" porté par le capitalisme qui légitime des termes comme "compétitivité", "attractivité" ou encore "actionnariat" qui soit critiqué.
Entre la portée de cette cause, ses conséquences et le confort que nous offre le capitalisme, les tentations médiatiques de compréhension simplifiées, les citoyens français devront choisir s'ils le peuvent, s'ils l'acceptent, si ils en ont le courage.
Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
À coup de lacrymos, les forces de l'ordre ont dispersé les casseurs et quelques gilets jaunes restants.
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Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
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Le Samedi 1er décembre 2018, les gilets jaunes ont manifestés dans la cité des Papes. De la préfecture d'Avignon à la Mairie, des slogans scandés à l'attention du gouvernement se mêlaient aux vrombissements des moteurs et klaxons de motos. Une révolution pacifique en après-midi qui s'est transformée en début de soirée en guérilla urbaine.
La majeure partie des gilets jaunes pacifistes partis, ce sont des plus jeunes qui ont fait entendre leur violence. Désireux d'en découdre avec les forces de l'ordre et faire de la casse, entre jets de pierres et insultes, les intentions étaient claires. Quelques devantures de magasins ont été vandalisées, des poubelles et mobiliers urbains brûlés ou encore détruits.
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Face aux citoyens portant le gilets jaunes, d'autres citoyens sont mécontents et l'expriment clairement. On peut entendre de-ci, de-là dans les rues d'Avignon au lendemain de la révolution : "Je suis d'accord avec le fond mais pas avec la forme", "Pourquoi bloquer les ronds points et empêcher les gens d'aller travailler", "Même si vous ne bloquiez pas les véhicules, aller bloquer les cargos d'essence ou de vivres, c'est empêcher les gens de vivre".
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