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Musée du Louvre - Pariser by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée du Louvre - Pariser

Léonard de Vinci
(né le 14 avril 1452 du calendrier actuel, le 15 avril 1452 date de l'époque à Vinci (Toscane) et mort le 2 mai 1519 à Amboise (Touraine)

Sainte Anne, la Vierge Marie et l'enfant Jésus jouant avec un agneau, dite la Sainte Anne (vers 1503 - 1509)
Huile sur Bois
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“La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne” (souvent appelée simplement La Sainte Anne) est une œuvre majeure de Léonard de Vinci, peinte vers 1501-1519, aujourd’hui conservée au musée du Louvre à Paris. Elle est l’un des sommets de la peinture de la Renaissance et témoigne de la maîtrise exceptionnelle de Léonard dans la composition, le sfumato et la représentation des émotions humaines.

Description de l’œuvre :

Dimensions : 168 × 112 cm
Technique : Huile sur bois
Lieu de conservation : Musée du Louvre, Paris

Sujet :

Le tableau représente sainte Anne (la mère de la Vierge Marie), la Vierge Marie, et l’Enfant Jésus qui joue avec un agneau, symbole de son sacrifice futur.

Sainte Anne est assise et regarde avec tendresse Marie et l’Enfant.
Marie semble vouloir empêcher Jésus de tirer l’agneau vers lui.
Le geste de Jésus et son lien avec l’agneau annoncent déjà la Passion du Christ.

Caractéristiques notables :

Composition pyramidale, très harmonieuse.
Utilisation subtile du sfumato, technique chère à Léonard, qui adoucit les contours et donne un effet de flou poétique.
Les expressions sont pleines de douceur et d’intériorité.
Le paysage rocheux et vaporeux en arrière-plan évoque l’infini et la spiritualité.

Contexte et histoire :

Léonard travailla longtemps sur ce tableau. Il a laissé plusieurs dessins préparatoires (dont une célèbre esquisse conservée à la National Gallery à Londres).
Le tableau fut probablement commandé par Louis XII, mais il resta en possession de Léonard jusqu’à sa mort.
Il entra dans les collections royales françaises, puis au Louvre.

Voici une analyse détaillée et structurée de La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne de Léonard de Vinci, incluant la symbolique, la technique, la composition, et les influences :

1. Composition et structure

Léonard adopte une composition pyramidale, très stable et harmonieuse, typique de la Haute Renaissance :


Sainte Anne est au sommet de la pyramide, dominant la scène par sa position mais pas par l’attitude.
La Vierge Marie est assise sur les genoux d’Anne — une position très inhabituelle — illustrant à la fois leur lien charnel et spirituel.
L’Enfant Jésus forme la base de cette pyramide, en mouvement vers l’agneau.

Cette composition évoque l’ordre divin, la trinité des générations, et donne à l’ensemble un équilibre serein, presque intemporel.

2. Symbolique religieuse

Sainte Anne symbolise la tradition, la filiation humaine et spirituelle.
Marie incarne la médiation entre l’humain et le divin.
Jésus enfant joue avec un agneau, image du sacrifice, annonçant sa Passion. Marie tente de le retenir, ce qui symbolise sa douleur future face à la mort de son fils.
Les expressions sont douces, mais chargées de sens : Anne sourit d’un sourire mystérieux, presque comme si elle acceptait le destin inévitable du Christ.

3. Technique et sfumato

Léonard emploie ici magistralement le sfumato, une technique de dégradé subtil sans contours nets, qui donne une atmosphère vaporeuse et douce :

La lumière caresse les visages et les vêtements.
Les transitions sont fluides, sans rupture, donnant une impression de vie intérieure et de profondeur émotionnelle.
La lumière ne vient pas d’un point précis, elle semble émaner de l’intérieur des figures, renforçant leur dimension spirituelle.

4. Le paysage

Le fond est composé d’un paysage rocheux, presque onirique :

Il évoque les paysages alpins ou toscans, très présents dans l’imaginaire léonardien.
Il contribue à créer une atmosphère intemporelle, détachée du monde matériel.
La nature sauvage contraste avec la tendresse humaine au premier plan, soulignant le caractère surnaturel de la scène.

5. Influences et innovations

Tradition iconographique : Léonard reprend un thème ancien, mais le traite avec une liberté inédite — notamment par la posture de Marie sur les genoux d’Anne.
Humanisme de la Renaissance : Loin des représentations hiératiques du Moyen Âge, Léonard insuffle à ses personnages une profondeur psychologique et une humanité touchante.
Études scientifiques : Il s’appuie sur ses recherches anatomiques pour rendre les corps naturels, souples, vivants.
École florentine : On sent l’influence de maîtres comme Verrocchio (chez qui Léonard fut formé), mais aussi des innovations techniques venues de Botticelli ou Fra Bartolomeo.


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Musée du Louvre - Paris by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée du Louvre - Paris

Léonard de Vinci
(né le 14 avril 1452 du calendrier actuel, le 15 avril 1452 date de l'époque à Vinci (Toscane) et mort le 2 mai 1519 à Amboise (Touraine)

La Joconde ou Portrait de Monna Lisa
(Entre 1503 et 1506)
Huile sur bois (peuplier)
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La Joconde, aussi appelée Monna Lisa, est l’un des tableaux les plus célèbres de Léonard de Vinci, peint entre 1503 et 1506, probablement à Florence. Son nom original italien, Monna Lisa, signifie « Madame Lisa », en référence à Lisa Gherardini, l’épouse du riche marchand florentin Francesco del Giocondo.

Quelques points essentiels à propos de cette œuvre :

Technique : peinture à l’huile sur panneau de peuplier.
Dimensions : 77 × 53 cm.
Lieu d’exposition : musée du Louvre à Paris.
Caractéristiques emblématiques :
Le sourire énigmatique, qui semble changer selon l’angle de vue.
Le regard qui suit le spectateur.
L’utilisation du sfumato, une technique de dégradé subtil qui donne à la peau et au paysage une douceur unique.

Histoire mouvementée : volée en 1911, retrouvée en 1913 à Florence.
Statut d’icône : elle est devenue un symbole de l’art occidental, en partie grâce à son mystère, sa renommée historique et les nombreux détournements culturels.

Voici une présentation complète selon les trois axes que tu demandes : la technique, l’histoire du tableau, et l’interprétation du sourire.

1. Technique utilisée par Léonard de Vinci

La Joconde est un chef-d’œuvre de la technique du sfumato, une méthode inventée et perfectionnée par Léonard. Le mot vient de l’italien sfumare, qui signifie « s’évaporer » ou « fondre ».


Principaux éléments techniques :


Sfumato : Léonard superpose des couches très fines de peinture et de glacis translucides pour créer des transitions imperceptibles entre les couleurs et les formes (ex : le contour du visage, la fumée du paysage).
Modulation subtile de la lumière : elle donne au visage un modelé presque vivant, sans lignes nettes ni contours durs.
Fond vaporeux : le paysage à l’arrière-plan, avec ses montagnes et ses rivières irréelles, accentue le mystère du personnage.
Peinture à l’huile sur panneau de bois (peuplier), ce qui permet une finesse d’exécution supérieure à celle de la fresque ou de la tempera.
Utilisation de glacis : pour créer des effets de profondeur et de texture, notamment dans les yeux et la bouche.

2. Histoire du tableau

Commanditaire probable : Francesco del Giocondo, un riche marchand florentin, pour représenter son épouse, Lisa Gherardini.
Création : vers 1503-1506, possiblement retouchée jusqu’en 1517.
Léonard ne s’en est jamais séparé : il l’a emportée en France quand il a été invité par François Ier vers 1516. Il meurt à Amboise en 1519, laissant le tableau dans ses affaires.
Acquisition par François Ier : probablement achetée ou reçue par le roi, elle entre dans les collections royales françaises.
Transferts successifs : d’Amboise au château de Fontainebleau, puis au Louvre après la Révolution.
Volée en 1911 par Vincenzo Peruggia, un Italien nationaliste voulant « restituer » l’œuvre à l’Italie. Retrouvée en 1913 à Florence.
Symbole mondial : le vol a en réalité accru sa renommée. L’œuvre est depuis protégée sous verre pare-balles, dans une salle dédiée du Louvre.

3. Interprétation du sourire

Le sourire de la Joconde est l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’art.

Principales interprétations :

Psychologique : certains y voient une ambivalence émotionnelle, un sourire sincère mêlé de mélancolie ou d’ironie.
Scientifique : des chercheurs ont montré que selon l’angle de vision ou la luminosité, notre perception du sourire change. Cela serait lié à la manière dont notre cerveau traite les zones floues et périphériques du visage.
Technique artistique : grâce au sfumato, Léonard donne au sourire une mobilité étrange, il semble apparaître puis disparaître, créant une illusion d’animation.
Symbolique : certains pensent que Léonard voulait exprimer l’idéal de la féminité intemporelle, de la sérénité intérieure, voire une image de la Vierge Marie.

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Musée d'Orsay - Paris by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée d'Orsay - Paris

Alexandre Cabanel, (28 septembre 1823 à Montpellier - 23 janvier 1889 dans le 8ᵉ arrondissement de Paris)

La Naissance de Vénus (1863)
Huile sur Toile
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Alexandre Cabanel est un peintre français du XIXe siècle, célèbre pour ses œuvres académiques mêlant mythologie, beauté idéalisée et finesse technique. Une de ses œuvres les plus connues est “La Naissance de Vénus”, réalisée en 1863.

Dimensions : 130 × 225 cm
Lieu de conservation : Musée d’Orsay, Paris

Description de l’œuvre :

La toile représente Vénus, déesse romaine de l’amour et de la beauté, allongée nue sur les flots, les yeux mi-clos, dans une posture sensuelle mais éthérée. Elle est entourée de petites figures ailées — des amours (ou putti) — volant au-dessus d’elle. Le traitement du corps est d’une grande douceur, baigné dans une lumière nacrée, avec une palette délicate de tons roses, bleutés et ivoire.

Réception :


Présentée au Salon de 1863, l’œuvre remporta un vif succès et fut achetée par Napoléon III. Elle incarne parfaitement l’esthétique académique de l’époque : beauté idéalisée, référence mythologique, raffinement de la technique.


Voici une analyse approfondie de La Naissance de Vénus (1863) d’Alexandre Cabanel, une œuvre emblématique de l’art académique français du XIXe siècle :

1. Sujet et iconographie

Cabanel choisit un thème mythologique classique : la naissance de Vénus, déesse romaine de la beauté, née de l’écume de la mer. Il s’inscrit dans une longue tradition artistique, notamment après Botticelli, mais s’en distingue radicalement par le style et la sensualité assumée.

Vénus est représentée nue, allongée sur une vague, dans une pose ondoyante, presque irréelle.
Sa chevelure cuivrée épouse les courbes de son corps et accentue la ligne serpentine de la composition.
Des putti (amours ailés) volètent dans le ciel, accentuant l’aspect céleste et poétique de la scène.

2. Composition et esthétique

La composition est horizontale, épousant la forme du corps de Vénus et renforçant son aspect flottant et éthéré.

Le corps de Vénus est central, occupant la presque totalité de la largeur de la toile. Il est idéalisé, lisse, sans défaut — conforme aux canons de beauté de l’époque.
Son regard mi-clos et sa bouche entrouverte évoquent un état de demi-sommeil, entre innocence et sensualité.
Le fond marin aux tons bleu-gris, avec ses reflets soyeux, enveloppe la scène d’une lumière douce et diffuse.
Le contraste entre la chaleur de la chair et la fraîcheur du décor aquatique crée une tension visuelle subtile.

3. Couleur et lumière

La palette est très maîtrisée : tons nacrés, roses pâles, ivoires, bleus brumeux…
La lumière baigne la figure de Vénus d’un éclat presque surnaturel, comme si elle émanait d’elle-même.
La carnation est rendue avec une finesse extrême, chaque partie du corps étant modelée avec soin pour évoquer la douceur tactile de la peau.

4. Symbolique et réception

L’œuvre est à la fois sensuelle et idéalisée, et c’est cette ambiguïté qui a contribué à son immense succès au Salon de 1863. Le nu est justifié par le mythe antique, ce qui permet une présentation érotique dans un cadre « respectable ».

Napoléon III l’achète immédiatement pour son cabinet personnel, ce qui contribue à la renommée de Cabanel.
L’œuvre incarne parfaitement les valeurs de l’Académie des Beaux-Arts : respect de la tradition, idéalisation du corps, technique irréprochable.

5. Enjeux artistiques

Cabanel s’oppose aux artistes réalistes comme Courbet. Là où ces derniers montrent la chair brute, Cabanel propose une chair idéalisée, presque irréelle.
Il faut voir cette œuvre aussi comme une réponse implicite à l’émergence des avant-gardes : elle affirme le pouvoir de l’art académique face à l’évolution des mœurs artistiques.

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Musée d'Orsay - Paris

William Bouguereau (30 novembre 1825, La Rochelle - 19 août 1905, La Rochelle)

Naissance de Vénus (1879)
Huile sur Toile
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“La Naissance de Vénus” est une peinture majeure de William Bouguereau, réalisée en 1879. Cette œuvre, emblématique de l’art académique français du XIXe siècle, s’inspire du thème mythologique de la naissance de la déesse Vénus, tout comme le tableau plus célèbre de Botticelli.

Description de l’œuvre :

Dimensions : environ 300 × 218 cm.
Technique : huile sur toile.
Lieu de conservation : Musée d’Orsay, Paris.
Sujet : Vénus se tient debout sur une coquille, portée par des nymphes et des tritons. Elle est entourée de putti (angelots) et de figures marines mythologiques.
Style : néo-classique et académique, avec une technique raffinée, des carnations lisses, et une composition équilibrée.

Bouguereau y déploie une maîtrise technique remarquable, notamment dans le rendu des corps et des textures. La figure de Vénus, idéalisée, incarne la beauté féminine selon les canons du XIXe siècle.

Voici une lecture symbolique détaillée de “La Naissance de Vénus” de William Bouguereau :

1. Vénus au centre : la beauté idéale

Vénus (ou Aphrodite), déesse de l’amour et de la beauté, est représentée nue, debout sur une grande coquille — une allusion directe à la mythologie gréco-romaine, où elle naît de l’écume de la mer.

Symbolique :

La nudité de Vénus est un symbole de pureté et de perfection divine, mais aussi une célébration du corps féminin idéalisé.
Son attitude calme et digne, presque statuaire, la présente comme un archétype de beauté intemporelle.
La coquille symbolise la fécondité et la naissance, un lien évident avec le thème originel.

2. Les tritons et nymphes marines : la puissance des éléments

Autour d’elle, des tritons (êtres mi-hommes, mi-poissons) soufflent dans des conques, tandis que des nymphes l’accompagnent et l’accueillent.

Symbolique :

Les tritons incarnent la mer en mouvement, obéissant à la déesse qui en émerge.
Les nymphes représentent la nature bienveillante et l’harmonie avec les éléments.
Leur présence encadre et magnifie la centralité de Vénus, soulignant sa royauté sur les forces naturelles.

3. Les putti (angelots ailés) : l’amour céleste

Les petits anges volants, typiques de l’imagerie néo-classique, ajoutent une dimension céleste et érotique.

Symbolique :

Ils sont les messagers de l’amour, associés à Cupidon.
Leur présence indique que Vénus n’est pas seulement beauté terrestre, mais aussi une force d’amour cosmique.

4. L’arrière-plan marin et le ciel : entre terre et divin

L’horizon est lointain, le ciel clair, la mer paisible.

Symbolique :

Cela place la scène hors du temps, dans une sorte de monde mythique suspendu, où les lois terrestres n’existent plus.
Le calme de la mer évoque la sérénité, la naissance harmonieuse de l’amour.

Conclusion symbolique

Bouguereau ne se contente pas de représenter un mythe : il sublime la féminité et la beauté idéale selon l’esthétique académique de son temps. La composition symétrique, la douceur des couleurs, la perfection anatomique sont au service d’un discours visuel sur l’harmonie, l’amour, la nature et la divinité.

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William Bouguereau (30 novembre 1825, La Rochelle - 19 août 1905, La Rochelle)

Dante et Virgile (1850)
Huile sur Toile
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“Dante et Virgile” est une peinture célèbre de William Bouguereau, réalisée en 1850. Elle marque un moment clé dans sa carrière, car elle a été présentée au Prix de Rome, concours prestigieux qu’il a remporté cette même année (bien qu’avec une autre œuvre).

Sujet :
L’œuvre s’inspire de l’Enfer de Dante, plus précisément du chant XXX de la Divine Comédie. Dante, guidé par Virgile, assiste à une scène terrible dans le huitième cercle de l’Enfer : deux damnés, Capocchio (un hérétique et alchimiste) et Gianni Schicchi (un imposteur), s’affrontent dans une lutte brutale et bestiale.

Description :
Composition dramatique : la scène est baignée dans une lumière crue qui met en valeur les corps nus et musclés des damnés, évoquant l’art de Michel-Ange et le style académique.
Violence intense : Gianni Schicchi mord Capocchio au cou, dans une expression de rage animale. Dante détourne le regard, horrifié, tandis que Virgile garde une posture calme et noble.
Ambiance infernale : les teintes rouges et sombres renforcent l’atmosphère étouffante et infernale de la scène.

Interprétation :
Bouguereau, connu pour ses scènes idéalisées et académiques, montre ici sa capacité à traiter un sujet violent avec une grande maîtrise anatomique et émotionnelle. C’est aussi une démonstration de virtuosité technique pour impressionner le jury du Prix de Rome.

Le tableau Dante et Virgile (1850) s’inscrit dans un moment clé de la carrière de William Bouguereau, mais aussi dans un contexte artistique et académique très précis.

Contexte historique et artistique

1. Le Prix de Rome :

Bouguereau peint cette œuvre alors qu’il est candidat au prestigieux Prix de Rome, concours organisé par l’Académie des beaux-arts de Paris. L’objectif : décrocher un séjour de plusieurs années à la Villa Médicis, à Rome. Ce concours exige des candidats une maîtrise technique, une connaissance des grands textes (souvent bibliques ou antiques), et la capacité de représenter des scènes dramatiques avec noblesse.

2. L’académisme du XIXe siècle :
Bouguereau appartient au courant académique, qui valorise :
le dessin précis,
l’anatomie idéale,
l’inspiration mythologique, biblique ou littéraire,
et une finition lisse, presque marbrée.

Avec Dante et Virgile, Bouguereau montre qu’il maîtrise non seulement l’anatomie humaine, mais aussi la narration visuelle dans un cadre mythico-littéraire.

Symbolique de l’œuvre

1. Lutte bestiale – déchéance humaine :
Gianni Schicchi mord Capocchio comme une bête. Cette animalisation des damnés reflète la perte d’humanité chez ceux qui ont péché gravement. La violence de la scène n’est pas gratuite : elle incarne une punition morale et éternelle.

2. Dante et Virgile comme témoins :

Les deux poètes représentent la raison (Virgile) et la quête de sens (Dante). Face à la barbarie, Dante détourne le regard : son émotion humaine contraste avec la froideur de l’enfer et souligne l’horreur morale du spectacle.

3. Clair-obscur et couleurs infernales :

Le traitement de la lumière (inspiré du baroque) isole la scène centrale, lui donnant un aspect presque théâtral. Le rouge et le noir dominent : symboles du feu infernal, de la violence, du sang, mais aussi de la passion et de la damnation.

4. Le corps comme théâtre du péché :

Les corps musclés, torturés, sont au centre de la composition. L’anatomie n’est pas seulement démonstrative, elle expose le péché et sa conséquence physique et morale. Le corps devient un langage symbolique de la chute.

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To be or not to be by Anne*°

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To be or not to be

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©annedhuart

Musée des Beaux Arts de Carcassonne by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée des Beaux Arts de Carcassonne

Marie Petiet (1854 - 1893, La Bezole (Aude)

La Liseuse endormie (1882)
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Marie Petiet était une peintre française reconnue pour ses représentations réalistes de la vie quotidienne. Parmi ses œuvres notables figure “La Liseuse endormie”, une huile sur toile réalisée en 1882. Ce tableau est conservé au musée des Beaux-Arts de Carcassonne.

“La Liseuse endormie” illustre une jeune femme assoupie, un livre ouvert à ses côtés, capturant un moment intime de quiétude et de réflexion. Cette œuvre témoigne de l’habileté de Petiet à saisir des scènes empreintes de sérénité et de douceur.

Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne, où est exposée cette peinture, abrite une collection diversifiée d’œuvres d’art, offrant aux visiteurs un aperçu riche du patrimoine artistique régional.

Marie Petiet (1854-1893) est une peintre française réaliste du XIXᵉ siècle, originaire de Limoux (Aude). Elle est connue pour ses scènes de la vie quotidienne rurale et provinciale, notamment dans le sud de la France.

Biographie et formation

Marie Petiet est née dans une famille d’artistes. Son père, peintre et graveur, l’initie très tôt à l’art. Elle poursuit sa formation à Paris, où elle fréquente l’atelier de Jean-Jacques Henner, célèbre pour ses portraits et ses nus féminins vaporeux.

Style et thématiques

Son œuvre s’inscrit dans le courant réaliste, influencé par Gustave Courbet et Jules Breton. Elle se distingue par une attention particulière aux détails et une sensibilité pour la représentation des travailleurs et des femmes du monde rural. Ses peintures mettent en avant la simplicité et la dignité des classes populaires.

Œuvres principales
•Les Blanchisseuses (1882)
•Trois Grisettes toulousaines (1879)
•Guignol au village (1886)
•Jeunes filles à l’église
•La Jeune Fille aux oies
•La Liseuse

Reconnaissance et héritage

Marie Petiet expose régulièrement au Salon de Paris à partir de 1876 et reçoit des critiques élogieuses. Son travail est aujourd’hui conservé principalement au musée Petiet de Limoux, qui lui est en partie consacré. Elle a contribué à mettre en lumière la vie rurale du Languedoc à travers une peinture à la fois intime et réaliste.


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Musée des Beaux Arts de Carcassonne

Jusepe de Ribera (Jativa,1591-Naples,1652)

Les Larmes de Saint-Pierre
Huile sur Toile
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Le Musée des Beaux-Arts de Carcassonne abrite une version de Les Larmes de Saint Pierre par Jusepe de Ribera. Cette œuvre, réalisée au XVIIᵉ siècle, mesure 66 cm de hauteur sur 53 cm de largeur. Elle représente saint Pierre en gros plan, de trois quarts, les mains jointes et les larmes coulant sur son visage, exprimant un profond repentir. L’éclairage contrasté met en valeur son visage et ses mains noueuses, caractéristiques du style ténébriste de Ribera. Cette peinture est entrée dans les collections du musée en 1892 grâce au legs d’Elisa Chénier.

Il est intéressant de noter que Ribera a réalisé plusieurs versions de ce thème, dont l’une est conservée au Musée du Prado à Madrid. La version carcassonnaise se distingue par son cadrage rapproché et l’intensité émotionnelle qui s’en dégage. Une copie, peut-être d’atelier, rognée sur les côtés (sans les clefs), est conservée au musée de Carcassonne.

Pour les amateurs d’art baroque et les admirateurs de Ribera, la visite du Musée des Beaux-Arts de Carcassonne offre une occasion unique d’apprécier cette œuvre poignante en personne.

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Fondation Bemberg  - Hôtel d’Assézat

Bernard Van Riesen Burgh (1700 - 1760)

Armoire à folios (entre 1745 et 1749)

Bois de rose (marqueterie)
Marbre brèche d'Alep (marqueterie)
Bronze (marqueterie)
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2019 01 26_2394.jpg 1. Passerelle du Grand Large by yves62160

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2019 01 26_2394.jpg 1. Passerelle du Grand Large

Passerelle dans le quartier du Grand Large enjambant le canal exutoire à Dunkerque.

Musée des Beaux-Arts de Lyon by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée des Beaux-Arts de Lyon

Léeythes (Vase à parfum funéraire)
"Déesse portant une phiale et un spectre devant un autel", portant l'inscription Kalos Elaion
par le peintre de la Providence
Attique, vers 470 avant J.-C.
Acquis en 1899
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_DSC6633.jpg 1. La Forêt, années 1990 by yves62160

© yves62160, all rights reserved.

_DSC6633.jpg 1. La Forêt, années 1990

Francis Burette. Denain,1930. Champigny-sur-Marne, 2013
Don de l’épouse de l’artiste, 2016.
Structure acier
Photo prise dans le jardin des Prix de Rome.
A l’arrière-plan l’étonnant clocher à bulbe de l’église Saint-Michel de Valenciennes.

Aix en Provence : Fontaine de la Rotonde by Satineal

© Satineal, all rights reserved.

Aix en Provence : Fontaine de la Rotonde

En 1860, est réalisée la fontaine de la Rotonde sur les plans des ingénieurs Tournadre et Sylvestre.

Haute de 12 mètres, la fontaine est construite en pierre froide et composée de deux bassins. Lions, dauphins, cygnes et enfants, œuvres de Truphème, l’agrémentent.

Les trois statues qui la surmontent, représentent la Justice (vers le Cours), l’Agriculture (vers Marseille) et les Beaux-Arts (vers Avignon), formant une étoile routière. Ramus, Chabaud et Ferrat en sont les auteurs.

D’abord alimentée parcimonieusement par le canal de Zola (1854), puis à plein jet et tous les jours par le canal du Verdon (1875), elle est reliée aujourd’hui avec le canal de Provence.

Article Mairie d' Aix

The Terp of Leidschenveen | De Terp van Leidschenveen | Die Warft von Leidschenveen by Dirk Hessels

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The Terp of Leidschenveen | De Terp van Leidschenveen | Die Warft von Leidschenveen

The Terp van Leidschenveen is the name of the former waste mountain in Leidschenveen and now serves partly as a noise barrier. Laurens Kolks and Dennis Lohuis designed a work of art in 2009, namely the small white church on top of the Terp.

The Terp of Leidschenveen | De Terp van Leidschenveen | Die Warft von Leidschenveen by Dirk Hessels

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The Terp of Leidschenveen | De Terp van Leidschenveen | Die Warft von Leidschenveen

The Terp van Leidschenveen is the name of the former waste mountain in Leidschenveen and now serves partly as a noise barrier. Laurens Kolks and Dennis Lohuis designed a work of art in 2009, namely the small white church on top of the Terp.

2018 05 07_0899.jpg 1 . Jardin public de Cambrai Enguerrand de Monstrelet by yves62160

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2018 05 07_0899.jpg 1 . Jardin public de Cambrai Enguerrand de Monstrelet

La création du jardin public se poursuit au-delà de la citadelle par le jardin Monstrelet.
La statue d’Enguerrand de Monstrelet est créée en 1956 par le sculpteur parisien Pierre Cabauzon.
Commande de l’Etat, cette sculpture monumentale est d’une grande sobriété. Elle rappelle la mémoire du célèbre chroniqueur de la Guerre de Cent Ans, qui fut également prévôt de Cambrai dans la première moitié du XVe siècle, et dont cette partie du jardin porte le nom.

Musée des Beaux Arts de Pau by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée des Beaux Arts de Pau

Jusepe de Ribera (1591-1652)

Saint Jérome (1633)
Huile sur Toile
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UNIQUEMENT POUR LE PLAISIR DES YEUX

José de Ribera (1591-1652) était un peintre et graveur espagnol du XVIIe siècle, principalement actif en Italie. Né le 12 janvier 1591 à Játiva, près de Valence en Espagne, il est également connu sous son nom italianisé, Jusepe de Ribera, et par le surnom Lo Spagnoletto (le petit Espagnol), en raison de ses origines et de sa stature relativement petite.

Formation et influences

Ribera s’est installé en Italie très jeune, probablement au début des années 1610. Il a d’abord vécu à Rome, où il a été influencé par le caravagisme, notamment par l’utilisation dramatique du clair-obscur caractéristique de Caravage. Cette influence se remarque dans ses œuvres par des contrastes marqués entre l’ombre et la lumière, donnant une intensité dramatique à ses scènes.

Vers 1616, Ribera s’établit à Naples, alors sous domination espagnole, où il vécut et travailla jusqu’à sa mort. Cette ville devint le centre de son succès artistique et lui permit d’obtenir des commandes prestigieuses, notamment pour l’Église et des mécènes aristocratiques.

Style et thèmes

Son style est marqué par :
•Le réalisme dramatique : Il représente souvent des sujets religieux et mythologiques avec un naturalisme frappant.
•Des scènes de martyres et de souffrances : Ribera se spécialise dans la représentation des saints, martyrs et philosophes dans des postures expressives, mettant en avant la douleur et l’humanité.
•Une attention aux détails anatomiques : Il montre un intérêt pour la texture de la peau, les rides et les blessures, accentuant l’intensité émotionnelle de ses personnages.

Œuvres principales
•Saint Sébastien (vers 1620)
•Saint Jérôme et l’Ange du Jugement dernier (1626)
•Le Martyre de Saint Barthélemy (1634)
•L’Incrédulité de Saint Thomas
•La Femme barbue (1631), une œuvre remarquable pour son approche psychologique.

Héritage

Ribera est souvent considéré comme l’un des plus grands représentants du ténèbrisme, mouvement inspiré par Caravage, mais avec une touche personnelle marquée par une intensité émotionnelle et un réalisme saisissant. Son influence s’est étendue aux artistes baroques napolitains et espagnols.

Il est décédé à Naples le 2 septembre 1652. Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées dans des musées prestigieux comme le Prado à Madrid, le Louvre à Paris et le Metropolitan Museum of Art à New York.

2018 05 07_0889.jpg 1 . . Jardin public de Cambrai. Pomone by yves62160

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2018 05 07_0889.jpg 1 .  . Jardin public de Cambrai. Pomone

Sculpture intégrée à la composition pour embellir le jardin aux fleurs. Explorer l’art
Pomone est une nymphe romaine, déesse des fruits et des jardins, œuvre du sculpteur parisien Albert Pommier (1880-1914).

Fondation Bemberg - Hôtel d’Assézat by  Jean-Yves JUGUET 

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Fondation Bemberg  - Hôtel d’Assézat

Jean BOLOGNE ou Jehan BOULONGNE ou GIAMBOLOGNA (1529-1608)

Mars (Fin XVIe siècle)
Bronze socle en Bois
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Jean Bologne (en italien Giambologna), de son vrai nom Jean de Boulogne, est un sculpteur flamand de la Renaissance, né en 1529 à Douai (dans l’actuelle France) et mort le 13 août 1608 à Florence, en Italie.

Formation et carrière

Jean Bologne s’est formé à l’art de la sculpture dans sa région natale avant de se rendre en Italie dans les années 1550. Il s’installe à Florence, où il bénéficie du mécénat des Médicis. Son style s’inspire des maîtres de la Renaissance, notamment Michel-Ange, mais il développe une approche plus dynamique et élégante, typique du maniérisme.

Œuvres majeures

Jean Bologne est surtout connu pour ses sculptures en marbre et en bronze, souvent marquées par des compositions complexes et des poses gracieuses. Parmi ses œuvres les plus célèbres :
1.L’Enlèvement des Sabines (1583) – Statue monumentale située sous la Loggia dei Lanzi à Florence. Cette œuvre illustre la maîtrise du mouvement et des formes en spirale.
2.Mercure volant – Sculpture en bronze représentant Mercure s’élevant dans les airs, symbole de légèreté et d’équilibre.
3.Hercule et le Centaure Nessus – Une autre œuvre située à Florence, mettant en scène un combat héroïque.
4.Fontaine de Neptune (Bologne) – Réalisée dans un style maniériste pour célébrer la puissance et l’autorité.
5.Statues équestres de Cosme Ier de Médicis – Œuvres qui soulignent l’importance politique et symbolique du pouvoir.

Style artistique

Jean Bologne est reconnu pour son habileté à capturer le mouvement et l’élégance. Ses sculptures se caractérisent par des formes tourbillonnantes et des compositions complexes. Il est souvent considéré comme un précurseur du baroque, en raison de son goût pour les effets dramatiques et dynamiques.

Héritage

Jean Bologne a eu une influence considérable sur l’art européen et a formé plusieurs élèves importants, dont Pietro Tacca, qui poursuivra son style maniériste. Ses œuvres continuent d’être admirées dans les musées et espaces publics d’Italie et d’Europe.

Jean Bologne est enterré dans l’église de la Santissima Annunziata à Florence, où se trouve également un monument en son honneur.

Musée des Beaux Arts de Lyon by  Jean-Yves JUGUET 

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Musée des Beaux Arts de Lyon

Corneille de Lyon (La Haye, vers 1500/1510 - Lyon, 1575)

Homme au béret noir tenant une paire de gants (Vers 1535)
Huile sur Bois

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Corneille de Lyon (vers 1500 - après 1575) est un peintre franco-flamand de la Renaissance, surtout connu pour ses portraits. Il a travaillé principalement à Lyon, mais aussi dans d’autres villes du royaume de France, et il est souvent considéré comme un des meilleurs portraitistes de son époque en France.

Vie et formation

Il semble que Corneille de Lyon soit originaire des Pays-Bas ou de la région flamande, et il a probablement été formé à l’école flamande, une tradition artistique réputée pour ses techniques minutieuses et son réalisme. Lyon, à l’époque, était un important centre commercial et artistique, et il est possible que Corneille ait été attiré là pour ses opportunités professionnelles.

Style et influence

Corneille de Lyon se distingue par son habileté à capturer la ressemblance fidèle de ses sujets, notamment dans ses portraits. Ses œuvres présentent des visages d’une grande précision et une maîtrise du rendu des textures, des tissus et des détails. Il a été influencé par les grands portraitistes de son époque, tels que Hans Holbein le Jeune, mais son style est plus fluide, marqué par une lumière douce et des couleurs vives.

Les portraits de Corneille de Lyon ne sont pas seulement des reproductions fidèles des individus, mais aussi des témoins de l’élégance et du statut social de ses modèles. Il est particulièrement habile à dépeindre des personnages de la cour, des membres du clergé, des marchands et des notables. Il met en lumière la psychologie de ses sujets à travers leurs expressions et leurs postures.

Œuvres et technique

Bien que de nombreuses œuvres de Corneille de Lyon soient aujourd’hui perdues, plusieurs de ses portraits ont survécu. Il a notamment peint des membres de la cour du roi François Ier et d’autres figures importantes de son époque.

Les portraits de Corneille sont souvent réalisés à l’huile sur panneau et sont caractérisés par des arrière-plans neutres ou légèrement texturés, qui permettent au sujet de se détacher de manière frappante. Ses portraits sont souvent de petites dimensions et permettent de se concentrer sur les visages de manière intime.