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Blois (Loir-et-Cher)
Les Degrés Saint-Nicolas.
Entre la rue des Trois marchands et la rue Triboulet.
Au 18, après les marches des degrés, une maison derrière des hauts murs, dans laquelle on entrait par une lourde porte avec un guichet grillagé, a accueilli les habitués de 1830 jusqu'à la fermeture générale des maisons de tolérance en 1946.
www.lepetitsolognot.fr/dix-huit-degres-saint-nicolas/
Blois (Loir-et-Cher)
Les Degrés Saint-Nicolas.
Entre la rue des Trois marchands et la rue Triboulet.
Au 18, après les marches des degrés, une maison derrière des hauts murs, dans laquelle on entrait par une lourde porte avec un guichet grillagé, a accueilli les habitués de 1830 jusqu'à la fermeture générale des maisons de tolérance en 1946.
www.lepetitsolognot.fr/dix-huit-degres-saint-nicolas/
Blois (Loir-et-Cher)
Rue Triboulet.
Triboulet fut le bouffon favori de Louis XII et de François Ier.
Nicolas Ferrial, dit Le Févrial, alias Triboulet, né en 1479 à Blois (actuel Loir-et-Cher) et mort en 1536, est le bouffon de la cour de France sous les règnes de Louis XII et François Ier.
Jean Marot (père de Clément Marot), son contemporain, le peint dans ces vers qu'il lui consacre :
Triboulet fut un fol, de la teste escorné,
Aussi saige à trente ans que le jour qu'il fut né,
Petit front et gros yeux, nez grand, taillé à voste,
Estomac plat et long, hault dos à porter hoste.
Chacun contrefaisoit, chanta, dansa , prescha,
Et du tout si plaisant qu'one homme ne fascha.
On prêta beaucoup d'anecdotes à Triboulet, bien des folies ont passé sur son compte :
Un grand seigneur l'ayant menacé de le faire périr sous le bâton, pour avoir parlé de lui avec trop de hardiesse, Triboulet alla se plaindre à François Ier : « Ne crains rien , lui dit le roi ; si quelqu'un osait te faire subir un traitement pareil , je le ferais pendre un quart d'heure après ta mort. » « Ah ! cousin, répondit le fou, grand merci vous dirois , s'il vous agrée plutôt de le faire pendre un quart d'heure avant. »
Ou encore :
Un jour, il passait avec un seigneur sur un pont dépourvu de parapet et d'accoudoir : « Comment se fait-il, dit celui- ci avec humeur, qu'on n'ait pas eu la précaution de mettre ici de garde-fous ? - Eh ! répliqua Triboulet, c'est qu'on ne savait pas que nous dussions passer par là . »
Loches (Indre-et-Loire)
Rue des Fossés Saint-Ours.
Derrière le pont sur lequel passe la rue Saint-Ours: Le Logis Royal, côté oratoire Anne de Bretagne.
La rue Saint-Ours passe entre les deux tours.
Aubigny-sur-Nère (Cher)
Rue Pousse-Panier.
A droite, maison du XVIe siècle. A gauche, l'église.
Aubigny-sur-Nère (Cher)
Rue du Charbon.
Le 14 août 1943 à Aubigny-sur-Nère, eut lieu l’attentat contre Pierre Paoli, gestapiste français de Bourges et tortionnaire des résistants, qui venait de traverser la rue du Charbon.
Paoli était né à Aubigny en 1921. Il maîtrisait très bien la langue allemande, après un passage au poste messager cycliste pour le compte de l'Amirauté allemande, à Paris.
De retour à Aubigny, il devint l'ami du commandant allemand de la place. Anticommuniste et germanophone, Paoli se trouvait proche de l'occupant. Il offre ses services à la Gestapo de Bourges en 1943. Il passa rapidement d'interprète à tortionnaire, devint "scharführer" de la SS et prit la nationalité allemande.
La Résistance décida son exécution, et le 14 juin 1943, une rafale atteignit sa voiture qui venait de traverser la rue du Charbon, mais Paoli survécu, jusqu'à son exécution à Bourges le 15 juin 1945.
Aubigny-sur-Nère (Cher)
Rue du Charbon.
Le 14 août 1943 à Aubigny-sur-Nère, eut lieu l’attentat contre Pierre Paoli, gestapiste français de Bourges et tortionnaire des résistants, qui venait de traverser la rue du Charbon.
Paoli était né à Aubigny en 1921. Il maîtrisait très bien la langue allemande, après un passage au poste messager cycliste pour le compte de l'Amirauté allemande, à Paris.
De retour à Aubigny, il devint l'ami du commandant allemand de la place. Anticommuniste et germanophone, Paoli se trouvait proche de l'occupant. Il offre ses services à la Gestapo de Bourges en 1943. Il passa rapidement d'interprète à tortionnaire, devint "scharführer" de la SS et prit la nationalité allemande.
La Résistance décida son exécution, et le 14 juin 1943, une rafale atteignit sa voiture qui venait de traverser la rue du Charbon, mais Paoli survécu, jusqu'à son exécution à Bourges le 15 juin 1945.
Orléans (Loiret)
Rue des Trois-Maries.
Les statues des trois Maries du calvaire (ou Saintes-Maries) ornaient un coin de cette rue, d'où le nom, depuis 500 ans.
La tradition catholique désigne trois femmes disciples de Jésus : Marie Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé, qui seraient les trois femmes au pied de la croix dans les évangiles synoptiques ( l'Évangile selon Matthieu, l'Évangile selon Marc, l'Évangile selon Luc. Jean ne cite que deux Maries)
Angers (Maine-et-Loire)
Rue Donadieu de Puycharic.
Pierre Donadieu de Puycharic fut sénéchal d'Anjou.
Ce noble gascon fut nommé par Henri III, en fin octobre 1585, capitaine du château d'Angers. Henri III qui se méfiait des extrémistes catholiques préférait nommer des hommes non liés a la Ligue.
Craignant que le château d'Angers ne tombe aux mains des ultras catholiques, Henri III donne l’ordre à Donadieu de Puycharic de raser le château.
Puycharic lancera la destruction de la forteresse, mais lentement, en commençant par décoiffer les tours. Il sauvera ainsi le château.
Le 1er août 1593, Henri III est assassiné, poignardé, au château de Saint-Cloud, par le moine fanatique ligueur Jacques Clément.
Henri IV successeur qui succède au roi assassiné n'entend plus faire raser le château et nomme Pierre Donadieu de Puycharic lieutenant gouverneur de l'Anjou en 1593, puis sénéchal d'Anjou en 1596.
Après avoir logé au château, Puycharic s'établira dans un hôtel d'Angers. Il fera reconstruire l'actuel pont de Verdun.
En 1605, il meurt à Pouygues-les-Eaux en Bourgogne, où il était parti prendre les eaux. Son corps sera ramené à Angers et inhumé dans la chapelle du couvent des Jacobins.
Lettre de Pierre Donadieu de Puycharic, sénéchal d’Anjou, adressée aux maire et échevins de Tours demandant l’envoi de troupes et garnisons au Pont-de-Cé pour stopper l’ennemi.
"Messieurs, le service du Roy et l’interezt particullier que vous auriez a nostre perte, qui nous est quasy comme infaillible s’il n’y est promptement remedié, me faict vous faire celle cy pour vous dire que monsieur de M[...] part demain de Nantes et s’en vient joindre son armee a Ingrande, qui est composee de six a sept mil hommes de pied, et d’environ mil chevaulx; il a quatre canons et deux coullevrines. Tous les advis que nous avons confirmés par messieurs de Racain et de Lestre sont qu’ilz viennent aux ponts-de-Sez, comme il y a grand apparence, veu le grand apprest qu’ilz ont faict par eau, quelque bruict qu’ilz facent courir d’aller a Sablay. Ledict Pont-de-Sez est de telle importance a la conservation de ceste ville, pour estre sa mere norrice, que je crains fort que les ennemis n’y facent quelque grand effect. Si ce n’est pour garder, ce sera pour ruiner et brusler les moullins, a quoy il nous est impossible de nous pouvoir opposer pour le peu de gens de guere quy nous sont restez apres le levement de siege de Rochefort, que nous avons retenus a force d’argent; c’est ce quy nous faict avoir recours a ceulx quy peuvent participer au mal qui nous tallonne, comme a vous aultres, Messieurs, pour vous supplier tres humblement nous voulloir assister a une si urgente necessité de tout ce que vous pourrez de voz garnisons ou des trouppes quy sont proches de vostre ville, et de les voulloir envoier avec le plus de dilligence qu’il se pourra, par eau ou autrement, afin de les jeter dans lesdits pontz de Sez ou la ou nous adviserons, pour empescher la course des ennemis. En ce faisant vous ferez ung signallé service a sa Majesté, obligerez beaucoup ceste ville et moy particullierement, Messieurs, quy vous en randray tres humble service partout ou il vous plaira m’honorer de voz commandementz. Attendant lesquels je prie dieu vous donner, Messieurs, en tres parfaicte santé, tres seure et tres longue vie."
Votre tres obeissant serviteur,
Puchairic
Fait a Angers, ce XXVIe jour de decembre 1593.
A Messieurs, Messieurs les maire et eschevins de la ville de Tours.
[Centre d'Études Supérieures de la Renaissance : renumar.univ-tours.fr/xtf/view?docId=tei/TIPO634204.xml&a...]
fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Donadieu
Angers (Maine-et-Loire)
Rue Donadieu de Puycharic.
Pierre Donadieu de Puycharic fut sénéchal d'Anjou.
Ce noble gascon fut nommé par Henri III, en fin octobre 1585, capitaine du château d'Angers. Henri III qui se méfiait des extrémistes catholiques préférait nommer des hommes non liés à la Ligue.
Craignant que le château d'Angers ne tombe aux mains des ultras catholiques, Henri III donne l’ordre à Donadieu de Puycharic de raser le château.
Puychéric lancera la destruction de la forteresse, mais lentement, en commençant par décoiffer les tours. Il sauvera ainsi le château.
Le 1er août 1593, Henri III est assassiné, poignardé, au château de Saint-Cloud, par le moine fanatique ligueur Jacques Clément.
Henri IV qui succède au roi assassiné n'entend plus faire raser le château et nomme Pierre Donadieu de Puycharic lieutenant gouverneur de l'Anjou en 1593, puis sénéchal d'Anjou en 1596.
Après avoir logé au château, Puycharic s'établira dans un hôtel d'Angers. Il fera reconstruire l'actuel pont de Verdun.
En 1605, il meurt à Pouygues-les-Eaux en Bourgogne, où il était parti prendre les eaux. Son corps sera ramené à Angers et inhumé dans la chapelle du couvent des Jacobins.
Lettre de Pierre Donadieu de Puycharic, sénéchal d’Anjou, adressée aux maire et échevins de Tours demandant l’envoi de troupes et garnisons au Pont-de-Cé pour stopper l’ennemi.
"Messieurs, le service du Roy et l’interezt particullier que vous auriez a nostre perte, qui nous est quasy comme infaillible s’il n’y est promptement remedié, me faict vous faire celle cy pour vous dire que monsieur de M[...] part demain de Nantes et s’en vient joindre son armee a Ingrande, qui est composee de six a sept mil hommes de pied, et d’environ mil chevaulx; il a quatre canons et deux coullevrines. Tous les advis que nous avons confirmés par messieurs de Racain et de Lestre sont qu’ilz viennent aux ponts-de-Sez, comme il y a grand apparence, veu le grand apprest qu’ilz ont faict par eau, quelque bruict qu’ilz facent courir d’aller a Sablay. Ledict Pont-de-Sez est de telle importance a la conservation de ceste ville, pour estre sa mere norrice, que je crains fort que les ennemis n’y facent quelque grand effect. Si ce n’est pour garder, ce sera pour ruiner et brusler les moullins, a quoy il nous est impossible de nous pouvoir opposer pour le peu de gens de guere quy nous sont restez apres le levement de siege de Rochefort, que nous avons retenus a force d’argent; c’est ce quy nous faict avoir recours a ceulx quy peuvent participer au mal qui nous tallonne, comme a vous aultres, Messieurs, pour vous supplier tres humblement nous voulloir assister a une si urgente necessité de tout ce que vous pourrez de voz garnisons ou des trouppes quy sont proches de vostre ville, et de les voulloir envoier avec le plus de dilligence qu’il se pourra, par eau ou autrement, afin de les jeter dans lesdits pontz de Sez ou la ou nous adviserons, pour empescher la course des ennemis. En ce faisant vous ferez ung signallé service a sa Majesté, obligerez beaucoup ceste ville et moy particullierement, Messieurs, quy vous en randray tres humble service partout ou il vous plaira m’honorer de voz commandementz. Attendant lesquels je prie dieu vous donner, Messieurs, en tres parfaicte santé, tres seure et tres longue vie."
Votre tres obeissant serviteur,
Puchairic
Fait a Angers, ce XXVIe jour de decembre 1593.
A Messieurs, Messieurs les maire et eschevins de la ville de Tours.
[Centre d'Études Supérieures de la Renaissance : renumar.univ-tours.fr/xtf/view?docId=tei/TIPO634204.xml&a...]
fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Donadieu
Montrichard (Loir-et-Cher)
Montée Grands-Degrés Sainte-Croix.
Le "grands degrés" donnent accès à l'entrée principale de l'église Sainte-Croix. Les "petits degrés" qui partent à proximité de la maison du Prêche, donnent accès à l'arrière de l'église.
Chinon (Indre-et-Loire)
Impasse Plantagenêt.
Le 23 juin 1205, Philippe-Auguste enlève la place aux Plantagenêts. Hubert du Bourg (de Burgh) connétable de Chinon depuis 1203, tiendra le siège pendant 9 mois.
A gauche, l'église paroissiale Saint-Maurice.
Nevers (Nièvre)
Rue de la Porte du Croux, prolongée par l'escalier de la rue des Jacobins sur la droite, et la rue du 14 Juillet vers la gauche.
Le clocher-tour de la cathédrale.
Orléans (Loiret)
Rue de l'Empereur.
Une des plus vieille rue d'Orléans.
Blois (Loir-et-Cher)
Rue des Trois-Marchands.
Un hôtel des Trois-Marchands exista dans la rue qui a conservé ce nom. La rue était le passage des voitures allant à Tours ou en venant, avant la construction du quai et de la levée de Loire.
Nevers (Nièvre)
Rue Grelu.
Elle relie le quai des Mariniers à la rue Saint-Genest.
Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher)
Le marché du samedi, rue Constant Ragot.
Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)
La rue de l'Enfer et la porte d'En-Haut (XIIIe siècle).
La porte d'En-Haut, au nord, menait vers Selles-Saint-Denis.
Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher)
Rue de l'Enfer.
La rue est parallèle à la rue de Paradis et débouche dans la rue Basse.
Issoudun (Indre).
Rue des Poulies.
La rue des Poulies menait à une des portes de la ville: La porte des Poulies qui avait un pont-levis.
Le nom de la rue peut venir du jeu des poulies à la mode au Moyen-Âge. Mais il peut venir aussi des poulies à drap qui servaient au "ramage" des tissus (opération ayant pour but d'élargir les tissus par étirage). Cette dernière hypothèse est vraisemblable, Issoudun ayant été un centre avec des fabriques de draps.