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Cet imposant et original palais fut construit en deux fois vers le milieu du XVIe siècle par Agostino Galli pour le Jean IV le Jeune Popel de Lobkovice. Il est de style renaissance avec une inspiration pour la cité lacustre de Venise. Il comporte de nombreuses petites particularités comme ces fameuses sgraffites recouvrant l'entièreté des murs extérieurs de faux bossages en pointes de diamant. On peut ajouter à ça de puissants pignons à étages, un mur d'enceintre composé de d'imposants pinacles et choses assez rare des corniches à gorge ou covet c'est à dire les murs qui épousent le toit grâce à la forme concave du haut du mur.

Concernant ses propriétaires, après le trépas du maitre d'œuvre qui était le plus haut burgrave de Bohême, l'édifiche échu à un cousin (Georges Popel de Lobkovice) pas aussi malin, qui tomba en disgrâce auprès de l'empereur Rodolphe II qui lui confisqua le palais à la fin du XVIe siècle. Ce dernier l'échangea à Petr Vok de Rožmberk contre un palais voisin (les cartes Pokémon des élites de l'époque). Puis c'est au tour de l'empereur Ferdinand II de le confisquer (décidément le faste de la demeure ne rend pas fiable) et le redistribue cette fois ci à Jan Oldřich d'Eggenberg en 1631 contre ses services rendus. Lui et tous ses descendants disparurent en même pas dix ans au début du XVIIIe siècle et le palais arriva finalement chez un neveu d'une veuve d'un de ces derniers Adam František de Schwarzenberg. Depuis 1719, la famille de Schwarzenberg a gardé ce palais entre ses mains. Bon par contre ils décidèrent de défigurer l'intérieur en remplaçant le style renaissance par du baroque (qui n'a jamais eu envie d'être au gout du jour). Et puis le retour en arrière fut entrepris en 1871 par Josef Schulz qui purifia l'ensemble de tous ses ajouts baroque et revint à la renaissance.

En 1909, le bâtiment fut loué au musée technique national, mais les guerres mondiales arrivèrent et le dernier des Schwarzenberg fut un peu trop anti-nazi pour le régime en place et lui et sa famille émigrèrent aux Etats-Unis. A la fin de la guerre, ils revinrent dans le pays mais tous leurs biens furent expropriés (par une loi spécifique contre la famille (Lex Schwarzenberg) (les communismes n'aimaient pas trop les grands propriétaires terriens malgré toute l'aide donnée) y comprit ce palais. Il fut transformer par les communistes en musée d'histoire militaire et plus récemment (2002) devint la Galerie nationale de Prague et propose nombre de collections autour de la renaissance, du maniérisme et du baroque tchèque.

Bref encore une bien belle histoire derrière ses murs peints du palais Schwarzenberg-Lobkovice.

Sources : Wikipédia sur le palais (Multi) && Monuments histoiriques (CZ) && Office du tourisme sur le bâtiment (CZ/EN) && Blog sur la place du château et ses bâtiments (FR) && Wikipédia sur Jean IV le jeune Popel de Lobkovice (CZ) && Wikipédia sur George Popel de Lobkovice (CZ/DE) && Wikipédia sur Adolf de Schwarzenberg (Multi) && Wikipédia sur la Lex Schwarzenberg (Multi)

Sis à deux pas du complexe castral sur la grande place Hradčany, cet édifice à l'apparence majoritairement baroque fut restructuré durant quasi les cinq siècles derniers. Initialement appartenu à un noble (Florián Gryspek de Griespach) l'ayant érigé dans un style renaissance, il fut cédé au monarque et donné à l'archevêché qui a son tour l'agrandi au fur et à mesure (un coup sur les cotés, un coup au dessus avec un nouvel étage, un coup à l'arrière, un coup dans le jardin). Sa dernière grande retouche fut dans les années 1860 où un ravalement complet de la façade fut entreprit avec notamment l'ajout de cette armoirie dans un cartouche plus qu'exubérant.

Sources : Wikipédia (Multi) && Monuments historiques (CZ) && Agence touristique (CZ)

Point de jonction entre le quartier de Malá Strana et la colline de château (Hradcany), ces "quelques" marches sont un point de rencontre de nombreuses typologies de personne. C'est le cas ici avec la smalah des futurs mariés asiatiques accompagnés de guide, photographe et porteurs et de l'autre un couple de touristes (ou locaux) tranquillement installés à finir sa glace, à papoter ou à regarder la vue naissante qui sait.

Sources : Wikipédia (Multi) && WebArchive du site de la mairie (CZ)

A la suite de la défaite de la montagne blanche, la ville de Prague fut investi d'un important dispositif de contre-réforme catholique pour stopper cette horrible liberté de culte.

Comme ailleurs, c'est bel et bien le fameux ordre des Jésuites qui étaient dans la place. Ils acquièrent tout un pâté de maisons qui étaient accolés à coté de l'ancienne église Saint-Nicolas pour y fondé leur maison professionnelle (et pour y reconstruire une église au top du baroque). Pourquoi donc professionnelle et bien rien en rapport à l'usage actuelle du mot, ici il fait référence à la profession de foi des jésuites qui se dévoue entièrement au souverain pontife. Il s'agit donc d'un endroit où seul les plus hauts dignitaires de l'ordre était admit. L'endroit, contrairement au Clementinum, également sous domination jésuite, ne devait pas faire preuve d'opulence, l'ensemble du bâtiment est sobre, nous avons néanmoins quelques ornements distingués sur cette encadrement de porte, mais c'est bien le maximum.

A la chute de l'ordre à la fin du XVIIIe siècle, le maison de Habsbourg, régnante, récupéra le ce bâtiment carré pour y faire de l'administratif.

Ensuite la république naissante le choisit pour y stocker le "trésor de guerre", tout ce qui était en or y était entreposé. Les nazis ont également bien aimé ces murs qui furent occupés durant toute la guerre.

Ce n'est qu'en sortant de la guerre que le bâtiment pris sa destination pour le moment final, l'incorporation dans l'université Charles. A partir de là, le département des Mathématiques et de Physique y installèrent leurs étudiants.

Sources : Wikipédia bâtiment (Multi) && Monuments historiques bâtiment (CZ) && Office du tourisme bâtiment (CZ) && Site de l'entreprise ayant réalisés les derniers travaux (CZ) && Wikipédia bataille (Multi)

Immeuble d'abord gothique (reste que les caves), il fut reconstruit à partir de 1617 dans un style de fin de la renaissance.

Bien sur cet hôtel de ville eu de nombreuses péripéties, c'est parti !

Il n'eu même pas le temps d'être terminé que les troupes suédoises pendant la guerre de 30 ans pillèrent les lieux. Ce n'est qu'en 1660 qu'il fut finalement terminé. Un peu plus de 100 ans plus tard, la commue de Malá Strana fut absorbé par Prague et son utilité prit fin. On lui donna de nouvelles fonctions fiscales cette fois-ci mais c'est surtout un rabotage qui la marqua dans ce début du XIXe siècle, les tours à bulbes furent rasées par Josef Kaura en accord avec la municipalité ainsi que de murer certaines arcades, faisant perdre tout l'originalité de l'ouvrage.

Après le déplumage (~1828), Malostranská beseda, un club patriotique occupe le bâtiment, ainsi qu'une brasserie pour le bonheur de tous. Une salle de concert fut même ajouté pour toujours plus de joyeuseté.

Mais une décision rare prise en 2004 mais finalisé qu'en 2009 après de long débats, recherches, calculs, etc. Pour redonner ses lettres de noblesse à ce bâtiment historique, on décida de reprendre les plans initiaux (ou ce qui s'en approchait) et de reconstruire les tours parties trop tôt comme vous pouvez l'apercevoir après cette lecture quelque peu rebondissante.

Sources : Wikipédia mairie (Multi) && Monuments historiques (CZ) && Site du club (CZ) && Wikipédia maison à l'oriel (CZ) && Wikipédia église (Multi)

Orgue de belle facture de la fin du XIXe siècle aux influences renaissances. Peu d'information supplémentaire mais néanmoins il dégage une certaines originalité avec ses antéfixes, ses fresques herbeuses, son laurier omniprésent et à ses petits reliefs semblables à des lambrequins. Il a beau être dans une petite église, il a tout d'un grand organe musical.

Sources : Wikipédia (Multi) && Monuments historiques (CZ) && Site officiel (CZ)

Aucune information trouvée à propos de cet immeuble d'angle de l'hypercentre pragois alors que beaucoup de photos de ce dernier circulent sur Internet. Néanmoins son allure et son style nous parle. Nous sommes clairement à nouveau à la Belle époque au tournant du XXe siècle. Son ornementation très riche et finement taillée me fait pensé au néo-baroque. Elle propose un large choix de frontons à ses différentes fenêtres ce qui est très rare. Les angelots/putti sont également de la partie et agrémentent notamment l'étage attique en jouant avec les pots à feu. Le mot central reste également un mystère. Selon nos chers traducteurs, percament s'apparenterait à parchemin mais pour autant aucune trace de cela ailleurs.
J'ai beau avoir retrouvé l'entreprise ayant réalisé le dernier ravalement de façade, je me vois mal leur demander le pourquoi du comment.
Mais bref, encore un très bel immeuble sur le tracé le long de la rivière.

Infos : Blogeur russe l'ayant légèrement décrit (RU) && Entreprise de rénovation (CZ)

Comment résister à capturer à nouveau à côté de ce joyaux national.
Et comme vous voyez si vous suivez la série, je marche pas bien vite sur ces quais emplis d'édifices remarquables.

Sources : Wikipédia (Multi) && Monuments historiques (CZ)

Un des bâtiments des plus anciens du quartier, cette église mainte fois retouchée, fut initialement gothique et construite au XIIIe siècle. Sa dernière grosse refonte fut le passage au style en vogue au XVIIe : le Baroque, cela conduit notamment à ce duo de jolis bulbes. Il faut également mentionner le campanile qui eu également un passé tumultueux, une chose est sur, il est maintenant détaché de l'église et une route les sépare à l'heure actuelle.

Sources : Wikipédia église (CZ/DE/EO) && Monument historique (CZ) && Wikipédia saint (Multi)

Alors ce n'est peut-être que moi, mais j'y vois une certaine inspirations des palais indiens à travers cette entrée. Ca a beau être du néo-renaissance dans bien des aspects, ces formes m'y font penser. Les styles architecturaux se chevauchent tellement, qu'il n'est pas toujours aisé de choisir le bon cheval. Que voyez-vous vous ?

Un des plus bel édifice de la fin du XIXe siècle de Prague, ce théâtre dit national se compose de nombreuses qualités.

Sources : Wikipédia (Multi) && Monument historique (CZ)

Comme l'église voisine, ce domaine est lié à l'ancienne Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Mais contrairement à cette dernière qui fut rendu au culte. L'institution et ses chanoines disparurent à la fin du XVIIIe siècle. Les biens furent dispersés au plus offrant et le bâtiment principale devint un hospice. Au fil des siècles, l'hospice devint hôpital local ainsi qu'une maison de retraire (au moins les voyages sont plus rapides). Ce n'est qu'au début du XXIe siècle que le bâtiment changea de destination. En effet, le musée du Pays châtillonnais quitta l'hôtel Philandrier pour prendre la place de l'hôpital (ce dernier s'étant fait construire un bâtiment tout neuf non loin de là). Dès lors, plus de 2000m² de collections sur l'entièreté de la préhistoire et de l'histoire de ce petit bout de territoire bourguignon qui ne demande qu'à être connu.

Sources : Wikipédia (FR) && Wikipédia (Multi)

Humbert Belhomme fut le nouvel abbé en ce début du fameux XVIIIe siècle. Il permit un enrichissement toujours plus grand de la bibliothèque abbatiale mais on retînt surtout de lui d'avoir reconstruit cette abbaye vieillissante.

Et pourtant, sous le pontife suivant (un autre Humbert, sieur Humbert Barrois), il fut décidé de reconstruire à nouveau l'abbaye ?! En même pas 50 ans, une nouvelle monture semblait requise, rien ne l'explique jusqu'alors. Quoi qu'il en soit, ce fut bien pratique d'avoir de la belle pierre à proximité et la seconde abbaye laissa place progressivement à la troisième. C'est la dernière en date et est reconnue comme être l'un des plus grand joyaux baroque de Lorraine.

Evidemment, je dois revenir sur l'Apocalypse pour tous les lieux saints de l'ancien régime : la Révolution.

Dernier volet au prochain cliché.

Sources : Wikipédia abbaye (Multi) && Wikipédia saint (Multi) && Site de Thiaville, ville voisine sur l'abbaye (FR) && Blog sur l'abbaye (FR)

La cathédrale n'est pas la seule star de l'hyper-centre, ces deux ensembles de bâtiment ont également plus d'un tour dans leurs sacs. Le style classique/régence affronte ici le gothique + la renaissance. Chacun a ses préférences. Mais quoi qu'on en dise, ce sont vraiment deux oeuvres d'art de premier niveau qui eurent de la chance de passer les siècles.
La place fut il y a quelques décennies un grand parking avec de nombreux arbres. Tout a disparu pour cet ensemble monolithique. Cela a au moins le mérite de permettre des panoramas clarifiés des bâtiments.
La place est également un chemin possible pour le Lycée Fustelle de Coulange (bâtiment sur la gauche), il faut croire qu'une certaine jeune fille n'est pas pressée d'y arriver.

Sources Palais Rohan : Wikipédia (Multi) && Musées de Strasbourg (Multi) && Office du tourisme (Multi) && Archi-wiki (FR)

Sources Musée de l'Œuvre Notre-Dame : Musées de Strasbourg (Multi) && Wikipédia (Multi) && Archi-wiki (FR)

La Caisse d'epargne a, il semblerait, fait le choix dès sa création de construire dans de nombreuses villes de magnifiques bâtiments pour y accueillir leurs clients. Ici, c'est le cas, sauf que récemment (vers 2010-2015), les choses ont changé et après rénovations, le bâtiment fut séparé en plusieurs appartements. Il ne reste pour que le nom sous le fronton pour se souvenir de la destination initiale mais permet toujours d'admirer ce bâtiment richement ornementé.

Sources : Wikipédia sur le bâtiment (FR) && Vidéo de Canal32, média local sur le bâtiment (FR) && Wikipédia à propos de la Caisse d'Epargne (Multi) && Wikipédia sur la ville (Multi) && Photo de guerre, il n'y a pas eu que le pont qui a souffert && Un des appartements est disponible actuellement (FR)

Cette artère très fréquentée du nœud nord-sud est-ouest. En effet, en arrivant au carrefour devant l'église, nous pouvons partir vers Paris, Troyes ou Brienne-le-Château. De nombreux commerces décidèrent de s'installer à proximité pour profiter de ces passants. Pour exemple ici, deux banques, un garage, un bureau de tabac, un salon de coiffure et donc une église.

Sources : Wikipédia sur la ville (Multi) && Wikipédia sur la l'église (FR) && Wikipédia sur le grand bâtiment (FR)

Aux abords de l'église, une curieuse maison avec une demi-douzaine de colonnes ioniques se distingue promptement de ses voisines. Cet édifice rendant hommage au classicisme construit à cheval sur l'année 1923 et 1924 fut commander par une riche veuve en manque d'animation.
En effet, après avoir bien profiter de vie mondaine avec son mari médecin, ce dernier succomba d'un AVC. Elle ne pu se résigner à abandonner ce plaisir et décida de poser ses valises ici et fit construire cette demeure dans le seul but d'y faire rayonner la musique. L'intégralité du rez-de-chaussée et du sous-sol étaient pour les réceptions successives qui étaient des évènements incontournables de la vie baloise de l'entre-deux guerres.
Elle rejoint son mari en 1945 et laissa un grand vide dans cette demeure. L'édifice changea plusieurs fois de mains et fut rénové intégralement au début des années 2010, avec un petit ajout pour les besoins modernes, une piscine.

P.S : Le mot rhétique vient de la région du sud est de la Suisse où un ancien peuple avait ce nom. M. Pradella, le médecin avait une maison avec ce nom dans cette région.

Sources : Site du vieux Bâle à propos du bâtiment (DE) && Journal à propos du nouveau propriétaire (DE) && PDF complet sur le passé du lieu et se propriétaire (DE) && Un autre PDF bien détaillé sur la rénovation (DE) && Quelques images supplémentaires (DE) && Wiki sur la Rhétique (FR)

...La cour était utilisée par les chanoines de la cathédrale et surtout par le prince-évêque avant la fameuse Réforme. Les ecclésiastiques protestants continuèrent à utiliser ce lieu et à l'embellir. Il a fallu créer un nouveau bâtiment qui est celui en arrière-plan juste après la réforme. Les siècles passent et le bâtiment du premier plan (aux traits géométriques) est lui aussi reconstruit. Il fut construit en rendant hommage à la Renaissance italienne en 1841 par l'architecture local Christoph Riggenbach. Il incorpora une statue de la vierge du XVIe siècle de l'ancien bâtiment. Le tout est maintenant incorporé au département bâlois de construction ayan déjà le bâtiment voisin déjà présenté.

Sources : Wiki de la cour (ALS) && Wiki de l'architecte (DE) && L'homme d'église qui a lancé la création du bâtiment d'arrière-plan (DE) && Nombreux détails sur le bâtiment du XIXe siècle (au 1e plan) (DE) && Site du département de construction de la ville (DE)

Belle porte en fer forgé avec ses volutes dorées ayant en son centre le blason de la ville encadrée par deux piliers en grés surmontés de pots à feu. Derrière ce bel ouvrage la cour de la Cathédrale...

Sources : Wiki de la cour (ALS) && Wiki de l'architecte (DE) && L'homme d'église qui a lancé la création du bâtiment d'arrière-plan (DE) && Nombreux détails sur le bâtiment du XIXe siècle (au 1e plan) (DE) && Site du département de construction de la ville (DE)

La belle cathédrale de gré rose affronte ici les anciens magasins Goldschmidt. Ce bâtiment art nouveau, avec notamment une sorte de pignon à redents arrondis, a récemment eu le droit à un ravalement de façade en 2018 un peu après la prise de cette photo 😅