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"Country Dream", Langholt by Gerry Lynch/林奇格里

© Gerry Lynch/林奇格里, all rights reserved.

"Country Dream", Langholt

This is a farm in South Iceland, about 10 minutes east of Selfoss. There is no particular reason for me to include it here, except I stayed in one of the cottages here and it has happy memories for me—especially the open air hot tub made for me in (sunny but windy) 2C weather; so refreshing after an overnight flight from Toronto and a whole day driving around.

Twilight Barn by Gerry Lynch/林奇格里

© Gerry Lynch/林奇格里, all rights reserved.

Twilight Barn

A barn at Harepath Farm in the Vale of Pewsey in Wiltshire catching the gathering twlight.

Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher)

Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher)


Maison chemin de l'Aubrière.

Maison traditionnelle en tuffeau dit pierre de Bourré, enduit.

L'habitation n'a le plus souvent qu'un rez-de-chaussée, avec grange et grenier. Après avoir été en terre battue, le sol a été carrelé en malons* rouges.

La couverture est en petites tuiles plates, plus fréqentes qu'en ardoises dans les fermes, posées sur une charpente à pente d'environ 45°. Avant 1914, les gouttières étaient rares. Le faîtage est réalisé avec des tuiles rondes scellées.

La plupart de ces maisons ont été construites dans la seconde moitié du XIXe siècle.


*Le malon se distingue de la tomette par sa forme carrée le plus souvent d'environ 16 cm de côté. .

Lye (Indre) by sybarite48

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Lye (Indre)

Lye (Indre).


Hameau la Bertézière.

Bâtiment, probablement une grange, en moellons apparents avec chaînages et encadrements en pierre de taille appareillée en harpe. Couverture en tuile plate.

Dans la région, le moellon était habituellement enduit comme on en voit les vestiges sur le haut du second bâtiment. La mode actuelle veut qu'on décape l'enduit pour rendre le moellon apparent.

View of a village in December 2020 by Teresa (be there...)

© Teresa (be there...), all rights reserved.

View of a village in December 2020

Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire)

Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire)

Ancienne abbaye bénédictine Saint-Sauveur.

Tour jouxtant l'ancienne grange abbatiale.

L'abbaye aurait été fondée vers 850, sous le vocable de Saint-Sauveur, par les frères Ménard et Mainier. Le cartulaire de Cormery nous dit que le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastère "in pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco in loco qui dicitur, rustico vocàbulo, Villalupa" [En touraine, près de la rivière "Andrisco" (Indrois) dans un village dont l'ancien nom était "Villalupo" (Villeloin)].*

Les frères Mainard confièrent le monastère à Audacher*, abbé de Cormery. L'abbaye rapporte à l'Abbé environ 3000 livres par an et aux Moines 4000 livres.

La basilique de l'abbaye fut consacrée en 859 par Hérard*, archevêque de Tours.

L'abbaye resta sous la dépendance de Cormery jusqu'à les moines de Villeloin obtiennent le droit d'élire leur propre abbé, en 965 (le simple monastère devint donc abbaye à ce moment là). En 966, ils élurent Huncbertus qui fut consacré par l'archevêque Hardouin*.

Au XIIème siècle, le fief de la Villate, commune de Loché (Loché-sur-Indrois) est propriété de l'abbaye de Villeloin. Le lieu-dit "La Villate" existe toujours.

Une charte de 1205 (1208) mentionne que Geoffroy de Palluau*, seigneur de Montrésor, donne à l'abbaye de Villeloin les deux tiers de la dîme de Fretay*. Geoffroy de Palluau prendra les religieux de Villeloin sous sa protection en 1213.

En 1206, l'abbaye de Villeloin rachète à Eudes de Saint-Amand, le fief de Salis dans la paroisse de Coulangé.

Une charte de 1208 révèle que le chevalier Philippe de Rennefort donne l'église* placée sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens, construite au XIIème siècle à Vou (canton de Ligueil). L'église avait été construite par Etienne de Rennefort, père de Philippe et sénéchal d'Anjou. Outre la cure, il y avait à Vou un prieuré qui appartenait à l'abbaye de Villeloin.

Les privilèges et possessions du monastère furent confirmés par le pape Adrien IV en 1156, puis par le pape Innocent IV en 1253 et par le roi Philippe-le-Bel en 1301. Au XIIIème siècle, l'abbé de Villeloin exerçait le droit de haute justice, ce que contesta d'ailleurs Jofre de Palluau en 1283, seigneur de Montrésor.

Renaud de Couffy, en 1275, vend la dîme de Villorsin, paroisse de Nouans, à l'abbaye de Villeloin.

Une charte de 1299 nous informe que le moulin de Tusseau, paroisse de Nouans, devait une rente à l'abbaye de Villeloin.

Le 11 août 1301, Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye, avec son épouse, Jeanne de navarre*.

L'abbaye reçut d'importantes donations, par exemple celle du fief de La Béraudière, en 1335, par Ingelger d'Amboise. Donation faite au moines de Villeloin en échange de messes chantées "tant comme nous vivrons, et emprès notre décès une messe des morts chacun an...", mais aussi en échange de quelques centaines de livres tournois.

En 1360, les anglais s'emparent de l'abbaye et y installent une garnison pendant un an, jusqu'au rachat du domaine par les moines. En février 1361, les religieux rachetèrent leur abbaye pour 9000 florins d'or au mouton*, dont 4000 furent payés par Gautier de Château-Chalon, chevalier lieutenant du comte d'Auxerre.

Au XVème siècle, Villeloin fournit (avec Loches, Beaulieu, Montrichard, Montrésor et Ecueillé), des petits draps en couleur et des serges drapées en blanc et en couleur. Ces étoffes sont transportées à Tours deux fois par semaine, le mardi et le samedi.

En 1412, les religieux demandent au roi Charles VI l'autorisation, qui sera accordée*, d'obliger les habitants à faire le guet et garde du monastère, constatant que "ladite abbaie soit abbaie et église forte, assise en pays de guerre et de frontière, en laquelle les subjects d'icelle manans et demourant en la terre d'icelle abbaie et ou pays d'illec environ ont accoutumé à avoir leur recours, reffuge et retraict en cas de péril et nécessité..."

Les troupes anglaises dévastèrent les bâtiments en 1412*. L'abbaye fut en partie reconstruite en 1417.

Le 5 février 1496, Jean d'argy rend hommage à l'abbaye de Villeloin pour le fief Sabard dit la Sabardière sur la paroisse de Genillé. Les successeurs de Jean d'Argy rendirent également hommage en 1551, 1592, 1635.

Le 1er janvier 1669, l'abbaye entre dans la congrégation de Saint-Maure*.

Au XVIIIe siècle, de nombreux prieurés dépendent de l'abbaye de Villeloin (Amboise, Azay, Chissé, Ecueillé, Epeigné, His, Francueil, Mareuil, Vou ...). En 1762, le revenu de l'abbaye est évalué à 18 000 livres.

A la Révolution, le monastère qui n'était occupé que par 4 religieux seulement (le prieur Emmanuel Charpentier, et les moines Maurice Vallère, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré), fut vendu avec ses dépendances.

Aujourd'hui, il ne reste que la porte fortifiée du XVème siècle et le logis conventuel reconstruit en 1782.

La commune de Coulangé a été réunie à celle de Villeloin en 1831.

* In pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco, in loco qui rustico vocabulo vocatur Villalupae, easdem res vice Christi suscipiens, cellam sub norma inibi degentium monachorum juxta loci qualitatem fundari, construi, in honorem Salvatoris nostri Jesu Christi, 850 (Actes de Charles II le Chauve, t. I, n° 131 ; Gallia Christiana, t. XIV, Instrumenta, n° 28, col. 36, Cartulaire de Cormery.

* L'abbé Audacher (Oacre) obtient, en 844, de Charles II le Chauve l'autorisation de créer à Cormery un marché le jeudi et deux grandes foires annuelles, l'une le 25 janvier, fête de la Conversion de Saint-Paul, l'autre le 30 juin, jour de la Saint-Paul. Le marché du jeudi, qui existe toujours à Cormery, remonte à cette époque.

* Hérard, archevêque de Tours de 855 à sa mort en 871, s'attacha à favoriser l'instruction du clergé et du peuple par l'ouverture d'écoles avec des livres correctement écrits. Il fit restaurer l'abbaye Saint-Martin de Tours détruite par les Normands en 853.

* Hardoin était le neveu d'un des plus riche seigneur de Touraine, le chevalier Corbon, seigneur Des Roches (la seigneurie deviendra Rochecorbon).

* Probablement Geoffroy de Palluau, premier du nom (1160 - 1236). Il donnera également à l'Abbaye de Villeloin, du consentement de sa femme, Mathilde, et de Bouchard, Guy et Pierre, ses fils, cinq sous de rente au territoire de la Rivière, pour l'anniversaire de Jean de Montoire, son neveu, et ratifiera une autre donation faite aux mêmes religieux par Guillaume de Mer, chevalier, et Guy, son fils, de la huitième partie de la dîme de Beaumont (Cartul. de Villeloin). Il se croisera à trois reprises, à chaque départ pour la croisade, il fera des dons à différentes abbayes.

* Fretay est une ancienne commanderie templière près de Loches. Le premier commandeur connu de Fretay est un certain Hugues, cité dans des actes dès 1200. Un château privé a été construit au XVIIIème siècle à l'emplacement de cette ancienne commanderie templière. Le pigeonnier serait du XVe, donc postérieur à la disparition du Temple en 1312.

* L'église Saint-Pierre-es-Liens de Vou a été construite au XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice plus ancien. La façade ouest a été refaite au XIXème siècle (avec des remplois), le clocher au XVIIIe, mais l'abside, voûtée en cul de four, du XIIe, subsiste.

* Philippe-le-Bel et la reine de Navarre son épouse viennent en Touraine en août 1301. Le 9 août ils couchent aux Montils, le 10 à Montrichard, le 11 à Villeloin, le 12 à Loches où ils restent 8 jours, le 23 à Bléré, le 24 et le 25 à Marmoutier, le 26 à Maillé, le 27 à Rillé, et le 28 à Hommes. (Tablettes chronologiques de l'histoire civile et ecclésiastique de Touraine .Par Jean-Louis Chalmel; Tours 1818)

* Les "moutons d'or" ou "agnels d'or", sont des pièces sur lesquelles est représenté l'agneau pascal. Le Florin, monnaie d'or émise à l'origine à Florence fut copié un peu partout en occident. On a donné le nom de "florin" à toutes les monnaies d'or. Le "mouton d'or" pesait entre 4 et 5 grammes. Le rachat de l'abbaye correspondait à environ 45 kg d'or. Le lingot (1kg) est aujourdhui 10 mai 2017 à un peu plus de 36 000 euros.

* Charles VI accorda l'autorisation par lettre du 7 avril 1412. Le fief relevait du château de Loches et l'abbé exerçait le droit de haute justice. L'abbaye présente alors l'aspect d'une forteresse importante.

* L'abbaye de Villeloin fut dévastée par les Anglais en 1412. Les bâtiments réguliers ne furent réparés que vers 1626. La maison abbatiale a été entièrement reconstruite en 1772.

* La Congrégation religieuse de Saint-Maur fut fondée à Paris, en 1618, au monastère des Blancs-Manteaux, approuvée par Grégoire XV en 1621. Elle a été supprimée en 1790 par l'Assemblée Constituante. Vers 1700, elle groupa quelque 200 monastères. Les Mauristes furent de grands érudits. La Réforme de Saint-Maur était une réponse au laxisme dans lequel étaient tombés les monastères bénédictins à la fin du XVIème siècle. La plupart des monastères bénédictins de France, à l'exception de ceux de l'Ordre de Cluny, rejoignirent la nouvelle congrégation. L'adaptation aux nouvelles règles fut plus ou moins longue, et la cohabitation des Mauristes avec les anciens religieux, qui pouvaient choisir de rester dans l'ancienne règle, pas toujours simple : "Messieurs les anciens sont installés dans de petites maisons à étage, pourvues de cheminées et dotées chacune d'un jardin, le long de la façade est du dortoir; le "chantre" a droit, en plus de son jardin, à un grand verger planté et à une vigne qui s'étendent jusqu'au mur d'enceinte. Quant au "grand prieur" et à "l'infirmier", ils sont largement installés ...". Il restait peu de place pour les nouveaux arrivants.


(Nouvelle description de la France, tome V. Par Piganiol de la Force. Amsterdam - 1719)
(Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, tome XXXII)
(Un Précurseur, Michel de Marolles, abbé de Villeloin: sa vie et son oeuvre; par Louis-Auguste Bossebœuf)

Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire)

Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire)

Ancienne abbaye bénédictine Saint-Sauveur.

Tour jouxtant l'ancienne grange abbatiale.

L'abbaye aurait été fondée vers 850, sous le vocable de Saint-Sauveur, par les frères Ménard et Mainier. Le cartulaire de Cormery nous dit que le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastère "in pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco in loco qui dicitur, rustico vocàbulo, Villalupa" [En touraine, près de la rivière "Andrisco" (Indrois) dans un village dont l'ancien nom était "Villalupo" (Villeloin)].*

Les frères Mainard confièrent le monastère à Audacher*, abbé de Cormery. L'abbaye rapporte à l'Abbé environ 3000 livres par an et aux Moines 4000 livres.

La basilique de l'abbaye fut consacrée en 859 par Hérard*, archevêque de Tours.

L'abbaye resta sous la dépendance de Cormery jusqu'à les moines de Villeloin obtiennent le droit d'élire leur propre abbé, en 965 (le simple monastère devint donc abbaye à ce moment là). En 966, ils élurent Huncbertus qui fut consacré par l'archevêque Hardouin*.

Au XIIème siècle, le fief de la Villate, commune de Loché (Loché-sur-Indrois) est propriété de l'abbaye de Villeloin. Le lieu-dit "La Villate" existe toujours.

Une charte de 1205 (1208) mentionne que Geoffroy de Palluau*, seigneur de Montrésor, donne à l'abbaye de Villeloin les deux tiers de la dîme de Fretay*. Geoffroy de Palluau prendra les religieux de Villeloin sous sa protection en 1213.

En 1206, l'abbaye de Villeloin rachète à Eudes de Saint-Amand, le fief de Salis dans la paroisse de Coulangé.

Une charte de 1208 révèle que le chevalier Philippe de Rennefort donne l'église* placée sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens, construite au XIIème siècle à Vou (canton de Ligueil). L'église avait été construite par Etienne de Rennefort, père de Philippe et sénéchal d'Anjou. Outre la cure, il y avait à Vou un prieuré qui appartenait à l'abbaye de Villeloin.

Les privilèges et possessions du monastère furent confirmés par le pape Adrien IV en 1156, puis par le pape Innocent IV en 1253 et par le roi Philippe-le-Bel en 1301. Au XIIIème siècle, l'abbé de Villeloin exerçait le droit de haute justice, ce que contesta d'ailleurs Jofre de Palluau en 1283, seigneur de Montrésor.

Renaud de Couffy, en 1275, vend la dîme de Villorsin, paroisse de Nouans, à l'abbaye de Villeloin.

Une charte de 1299 nous informe que le moulin de Tusseau, paroisse de Nouans, devait une rente à l'abbaye de Villeloin.

Le 11 août 1301, Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye, avec son épouse, Jeanne de navarre*.

L'abbaye reçut d'importantes donations, par exemple celle du fief de La Béraudière, en 1335, par Ingelger d'Amboise. Donation faite au moines de Villeloin en échange de messes chantées "tant comme nous vivrons, et emprès notre décès une messe des morts chacun an...", mais aussi en échange de quelques centaines de livres tournois.

En 1360, les anglais s'emparent de l'abbaye et y installent une garnison pendant un an, jusqu'au rachat du domaine par les moines. En février 1361, les religieux rachetèrent leur abbaye pour 9000 florins d'or au mouton*, dont 4000 furent payés par Gautier de Château-Chalon, chevalier lieutenant du comte d'Auxerre.

Au XVème siècle, Villeloin fournit (avec Loches, Beaulieu, Montrichard, Montrésor et Ecueillé), des petits draps en couleur et des serges drapées en blanc et en couleur. Ces étoffes sont transportées à Tours deux fois par semaine, le mardi et le samedi.

En 1412, les religieux demandent au roi Charles VI l'autorisation, qui sera accordée*, d'obliger les habitants à faire le guet et garde du monastère, constatant que "ladite abbaie soit abbaie et église forte, assise en pays de guerre et de frontière, en laquelle les subjects d'icelle manans et demourant en la terre d'icelle abbaie et ou pays d'illec environ ont accoutumé à avoir leur recours, reffuge et retraict en cas de péril et nécessité..."

Les troupes anglaises dévastèrent les bâtiments en 1412*. L'abbaye fut en partie reconstruite en 1417.

Le 5 février 1496, Jean d'argy rend hommage à l'abbaye de Villeloin pour le fief Sabard dit la Sabardière sur la paroisse de Genillé. Les successeurs de Jean d'Argy rendirent également hommage en 1551, 1592, 1635.

Le 1er janvier 1669, l'abbaye entre dans la congrégation de Saint-Maure*.

Au XVIIIe siècle, de nombreux prieurés dépendent de l'abbaye de Villeloin (Amboise, Azay, Chissé, Ecueillé, Epeigné, His, Francueil, Mareuil, Vou ...). En 1762, le revenu de l'abbaye est évalué à 18 000 livres.

A la Révolution, le monastère qui n'était occupé que par 4 religieux seulement (le prieur Emmanuel Charpentier, et les moines Maurice Vallère, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré), fut vendu avec ses dépendances.

Aujourd'hui, il ne reste que la porte fortifiée du XVème siècle et le logis conventuel reconstruit en 1782.

La commune de Coulangé a été réunie à celle de Villeloin en 1831.

* In pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco, in loco qui rustico vocabulo vocatur Villalupae, easdem res vice Christi suscipiens, cellam sub norma inibi degentium monachorum juxta loci qualitatem fundari, construi, in honorem Salvatoris nostri Jesu Christi, 850 (Actes de Charles II le Chauve, t. I, n° 131 ; Gallia Christiana, t. XIV, Instrumenta, n° 28, col. 36, Cartulaire de Cormery.

* L'abbé Audacher (Oacre) obtient, en 844, de Charles II le Chauve l'autorisation de créer à Cormery un marché le jeudi et deux grandes foires annuelles, l'une le 25 janvier, fête de la Conversion de Saint-Paul, l'autre le 30 juin, jour de la Saint-Paul. Le marché du jeudi, qui existe toujours à Cormery, remonte à cette époque.

* Hérard, archevêque de Tours de 855 à sa mort en 871, s'attacha à favoriser l'instruction du clergé et du peuple par l'ouverture d'écoles avec des livres correctement écrits. Il fit restaurer l'abbaye Saint-Martin de Tours détruite par les Normands en 853.

* Hardoin était le neveu d'un des plus riche seigneur de Touraine, le chevalier Corbon, seigneur Des Roches (la seigneurie deviendra Rochecorbon).

* Probablement Geoffroy de Palluau, premier du nom (1160 - 1236). Il donnera également à l'Abbaye de Villeloin, du consentement de sa femme, Mathilde, et de Bouchard, Guy et Pierre, ses fils, cinq sous de rente au territoire de la Rivière, pour l'anniversaire de Jean de Montoire, son neveu, et ratifiera une autre donation faite aux mêmes religieux par Guillaume de Mer, chevalier, et Guy, son fils, de la huitième partie de la dîme de Beaumont (Cartul. de Villeloin). Il se croisera à trois reprises, à chaque départ pour la croisade, il fera des dons à différentes abbayes.

* Fretay est une ancienne commanderie templière près de Loches. Le premier commandeur connu de Fretay est un certain Hugues, cité dans des actes dès 1200. Un château privé a été construit au XVIIIème siècle à l'emplacement de cette ancienne commanderie templière. Le pigeonnier serait du XVe, donc postérieur à la disparition du Temple en 1312.

* L'église Saint-Pierre-es-Liens de Vou a été construite au XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice plus ancien. La façade ouest a été refaite au XIXème siècle (avec des remplois), le clocher au XVIIIe, mais l'abside, voûtée en cul de four, du XIIe, subsiste.

* Philippe-le-Bel et la reine de Navarre son épouse viennent en Touraine en août 1301. Le 9 août ils couchent aux Montils, le 10 à Montrichard, le 11 à Villeloin, le 12 à Loches où ils restent 8 jours, le 23 à Bléré, le 24 et le 25 à Marmoutier, le 26 à Maillé, le 27 à Rillé, et le 28 à Hommes. (Tablettes chronologiques de l'histoire civile et ecclésiastique de Touraine .Par Jean-Louis Chalmel; Tours 1818)

* Les "moutons d'or" ou "agnels d'or", sont des pièces sur lesquelles est représenté l'agneau pascal. Le Florin, monnaie d'or émise à l'origine à Florence fut copié un peu partout en occident. On a donné le nom de "florin" à toutes les monnaies d'or. Le "mouton d'or" pesait entre 4 et 5 grammes. Le rachat de l'abbaye correspondait à environ 45 kg d'or. Le lingot (1kg) est aujourdhui 10 mai 2017 à un peu plus de 36 000 euros.

* Charles VI accorda l'autorisation par lettre du 7 avril 1412. Le fief relevait du château de Loches et l'abbé exerçait le droit de haute justice. L'abbaye présente alors l'aspect d'une forteresse importante.

* L'abbaye de Villeloin fut dévastée par les Anglais en 1412. Les bâtiments réguliers ne furent réparés que vers 1626. La maison abbatiale a été entièrement reconstruite en 1772.

* La Congrégation religieuse de Saint-Maur fut fondée à Paris, en 1618, au monastère des Blancs-Manteaux, approuvée par Grégoire XV en 1621. Elle a été supprimée en 1790 par l'Assemblée Constituante. Vers 1700, elle groupa quelque 200 monastères. Les Mauristes furent de grands érudits. La Réforme de Saint-Maur était une réponse au laxisme dans lequel étaient tombés les monastères bénédictins à la fin du XVIème siècle. La plupart des monastères bénédictins de France, à l'exception de ceux de l'Ordre de Cluny, rejoignirent la nouvelle congrégation. L'adaptation aux nouvelles règles fut plus ou moins longue, et la cohabitation des Mauristes avec les anciens religieux, qui pouvaient choisir de rester dans l'ancienne règle, pas toujours simple : "Messieurs les anciens sont installés dans de petites maisons à étage, pourvues de cheminées et dotées chacune d'un jardin, le long de la façade est du dortoir; le "chantre" a droit, en plus de son jardin, à un grand verger planté et à une vigne qui s'étendent jusqu'au mur d'enceinte. Quant au "grand prieur" et à "l'infirmier", ils sont largement installés ...". Il restait peu de place pour les nouveaux arrivants.


(Nouvelle description de la France, tome V. Par Piganiol de la Force. Amsterdam - 1719)
(Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, tome XXXII)
(Un Précurseur, Michel de Marolles, abbé de Villeloin: sa vie et son oeuvre; par Louis-Auguste Bossebœuf)

First glow by Francoise100

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First glow

Early fall morning in Stowe, Vermont.

Flanked by youth by Francoise100

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Flanked by youth

A strong old barn that has seen better days, next to a young tree. Seen while roaming Central Iowa on a road trip. This is in Dallas Center, IA.

Protecting the barn by Francoise100

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Protecting the barn

Chasing barns in Central Iowa, crisscrossing rural unpaved roads. The sun was not working with me for that shot, and at first it seemed the dog was not either.... But he really was just wagging his tail and looking for a friend. :)
The geo-tag is at the exact location :)

Iowa Barn by Francoise100

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Iowa Barn

Immutable West by Francoise100

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Immutable West

East of Bryce Canyon National Park. The Western US as we imagine it.

Mesland (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mesland (Loir-et-Cher)

Mesland (Loir-et-Cher)

Grange de la Perdrière.

47° 30' 33.6456" N
1° 7' 22.2384" E

Cette grange semble dater du dernier quart du 18e siècle et du 1er quart du 19e siècle.

Elle dépend du château de Monteaux et appartient à une société privée. Sa toiture particulière, semble sans équivalent dans le Loir-et-Cher.

Les caractéristiques techniques de sa charpente permettent de dater la construction de la fin du 18e siècle.

Les fermes sont constituées de 3 cours de planches formant un arc ogival rapprochées par des clous en fer forgé. Les fermes, sont les éléments de charpente qui supportent le poids de la toiture (triangulaires dans le cas de la charpente traditionnelle, mais ce n'est pas le cas ici).
Le type de charpente est dit à la Philibert de l'Orme.

Ce religieux du 16e siècle est surtout connu pour ses travaux d'architecture. En particulier, dans le livre X de son "Premier tome de l'architecture", Philibert de l'Orme décrit un nouveau type de charpente pouvant utiliser du bois court pour des toitures à grand développement. Ce type de charpente est cher en main d'oeuvre, économe en bois et généreux en espace.

Une toiture à la Philibert de l'Orme ressemble à une carène de navire renversée.


This barn appears to date from the last quarter of the 18th century and the first quarter of the 19th century.

The type of timber work is said to Philibert de l'Orme.

It is a timber work frame-shaped hull ship

Mesland (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mesland (Loir-et-Cher)

Mesland (Loir-et-Cher)

Grange de la Perdrière.

47° 30' 33.6456" N
1° 7' 22.2384" E

Cette grange semble dater du dernier quart du 18e siècle et du 1er quart du 19e siècle.

Elle dépend du château de Monteaux et appartient à une société privée. Sa toiture particulière, semble sans équivalent dans le Loir-et-Cher.

Les caractéristiques techniques de sa charpente permettent de dater la construction de la fin du 18e siècle.

Les fermes sont constituées de 3 cours de planches formant un arc ogival rapprochées par des clous en fer forgé. Les fermes, sont les éléments de charpente qui supportent le poids de la toiture (triangulaires dans le cas de la charpente traditionnelle, mais ce n'est pas le cas ici).
Le type de charpente est dit à la Philibert de l'Orme.

Ce religieux du 16e siècle est surtout connu pour ses travaux d'architecture. En particulier, dans le livre X de son "Premier tome de l'architecture", Philibert de l'Orme décrit un nouveau type de charpente pouvant utiliser du bois court pour des toitures à grand développement. Ce type de charpente est cher en main d'oeuvre, économe en bois et généreux en espace.

Une toiture à la Philibert de l'Orme ressemble à une carène de navire renversée.


This barn appears to date from the last quarter of the 18th century and the first quarter of the 19th century.

The type of timber work is said to Philibert de l'Orme.

It is a timber work frame-shaped hull ship

Mesland (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mesland (Loir-et-Cher)

Mesland (Loir-et-Cher)

Grange de la Perdrière.

47° 30' 33.6456" N
1° 7' 22.2384" E

Cette grange semble dater du dernier quart du 18e siècle et du 1er quart du 19e siècle.

Elle dépend du château de Monteaux et appartient à une société privée. Sa toiture particulière, semble sans équivalent dans le Loir-et-Cher.

Les caractéristiques techniques de sa charpente permettent de dater la construction de la fin du 18e siècle.

Les fermes sont constituées de 3 cours de planches formant un arc ogival rapprochées par des clous en fer forgé. Les fermes, sont les éléments de charpente qui supportent le poids de la toiture (triangulaires dans le cas de la charpente traditionnelle, mais ce n'est pas le cas ici).
Le type de charpente est dit à la Philibert de l'Orme.

Ce religieux du 16e siècle est surtout connu pour ses travaux d'architecture. En particulier, dans le livre X de son "Premier tome de l'architecture", Philibert de l'Orme décrit un nouveau type de charpente pouvant utiliser du bois court pour des toitures à grand développement. Ce type de charpente est cher en main d'oeuvre, économe en bois et généreux en espace.

Une toiture à la Philibert de l'Orme ressemble à une carène de navire renversée.


This barn appears to date from the last quarter of the 18th century and the first quarter of the 19th century.

The type of timber work is said to Philibert de l'Orme.

It is a timber work frame-shaped hull ship

Mesland (Loir-et-Cher) by sybarite48

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Mesland (Loir-et-Cher)

Mesland (Loir-et-Cher)

Grange de la Perdrière.

47° 30' 33.6456" N
1° 7' 22.2384" E

Cette grange semble dater du dernier quart du 18e siècle et du 1er quart du 19e siècle.

Elle dépend du château de Monteaux et appartient à une société privée. Sa toiture particulière, semble sans équivalent dans le Loir-et-Cher.

Les caractéristiques techniques de sa charpente permettent de dater la construction de la fin du 18e siècle.

Les fermes sont constituées de 3 cours de planches formant un arc ogival rapprochées par des clous en fer forgé. Les fermes, sont les éléments de charpente qui supportent le poids de la toiture (triangulaires dans le cas de la charpente traditionnelle, mais ce n'est pas le cas ici).
Le type de charpente est dit à la Philibert de l'Orme.

Ce religieux du 16e siècle est surtout connu pour ses travaux d'architecture. En particulier, dans le livre X de son "Premier tome de l'architecture", Philibert de l'Orme décrit un nouveau type de charpente pouvant utiliser du bois court pour des toitures à grand développement. Ce type de charpente est cher en main d'oeuvre, économe en bois et généreux en espace.

Une toiture à la Philibert de l'Orme ressemble à une carène de navire renversée.


This barn appears to date from the last quarter of the 18th century and the first quarter of the 19th century.

The type of timber work is said to Philibert de l'Orme.

It is a timber work frame-shaped hull ship

Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire)

Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire)

Rue Notre-Dame.

Le Louroux (Indre-et-Loire) by sybarite48

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Le Louroux (Indre-et-Loire)

Le Louroux (Indre-et-Loire)

Le Prieuré (Médiéval et Renaissance).

Le logement des moines et une grange.


L'ancien prieuré bénédictin a dû être fondé dans la première moitié du XIe siècle.

Un abbé de Marmoutier, Hugues des Roches, fit fortifier le prieuré de Louroux au XIIIème siècle. A partir du XVIe siècle, le prieuré est abandonné. Le prieuré fut vendu comme Bien National en 1791.

Le prieuré se compose :

- d’un logis du prieur du XIème siècle, remanié jusqu’au XVIème siècle,
- d’une grange dîmière datant du XVe siècle
- d’une grange classique,
- de l’église St Sulpice du XIIIème siècle
- d’un pigeonnier.

L'étang du village, creusé par les moines, est un des plus vastes d'Indre-et-Loire. Sa vocation était piscicole.


La Maison du prieur.
C'est un manoir du XVIe siècle qui a été construit sur la base d'un château médiéval. La tour polygonal contenait l'escalier.

Le grand bâtiment en face de la maison du prieur servait d’hébergement ou de dortoir aux moines qui l’habitaient.

L'ancienne ferme du prieuré.
Elle date des XIIIe, XVe et XVIe siècles. Elle a conservé son mur d'enceinte et ses douves. Près de l'église se trouve une grange dîmière* du 15ème siècle ainsi qu'une grange dite "avancée" (grange à auvent).

Eglise saint-Sulpice (XIIIème siècle et 1710)
C'est l'église de l'ancien prieuré.
Fondation de l'église Saint-Sulpice de Oradorio en 991 ou 993 par l'archevêque de Tours Archambault. Oradorio deviendra Loratorio, puis Lorouer et enfin Louroux. L'église serait devenue prieuriale au XIe siècle.
L'édifice actuel est constitué d'une simple nef du XIIIème siècle couverte par une voûte en lambris éclairée par de petites fenêtres en plein-cintre. Le clocher quadrangulaire, est de la même époque.
Il est percé dans sa partie haute et sur chaque face de deux petites baies en plein cintre. Le choeur rectangulaire est édifié au tout début du XVIIIème siècle (1710).

Le pigeonnier ou la fuye.
Circulaire, typique du 15ème siècle, il comporte environ 1 400 boulins*. Positionné à l’écart des habitations (d’où l’appellation traditionnelle en Touraine de fuye),


* La grange dîmière contenait le produit des dîmes. La dîme, (vient de décime, dixième) désigne une perception en nature, levée par l'Eglise, sur les productions agricoles (par la suite, sur tous les gains).

* Dans le cas d'un pigeonnier, le boulin est un trou dans le mur, qui pouvait être chemisé par une poterie, et qui servait de nid au pigeon. Le nombre de boulins avait une signification cadastrale: chaque trou de boulin représentait la possession d'un arpent carré (un acre). En divisant le nombre de boulins par deux, on a à peu près la superficie de la propriété en hectares. Outre l'aspect alimentaire du pigeon, les déjections de celui-ci appelées "colombine", servaient à la fumure de cultures. Chaque pigeon produisait 2 à 3 kilos de déjection par an. Le droit de colombier, réservé au seigneur, fut aboli à la Révolution, et des colombiers de bois s'élevèrent un peu partout. La prolifération des pigeons entraîna de nombreux dégâts dans les cultures, et les éleveurs furent contraints de maintenir leurs oiseaux enfermés au moment de semailles. (cousin.pascal1.free.fr/histoire_pigeonnier.html)


Les renseignements sont tirés des travaux de Pierre Marie Danquigny, maire de Nouâtre et ancien président du MRAP.

Blaison-Gohier (Maine-et-Loire) by sybarite48

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Blaison-Gohier (Maine-et-Loire)

Blaison-Gohier (Maine-et-Loire)

La grange aux dîmes.

Sous l'ancien régime,c'était un lieu où était entreposés les impôts en nature dus au clergé, soit un dixième des récoltes. La valeur de l'imposition était cependant très variable. Le bâtiment qui recevait ces produits de la terre évoque une certaine richesse.
Construit à la fin du XVe siècle, abandonné lors de la Révolution, il a subi une restauration au XXe siècle, sur les baies principalement.
La place située devant la cette bâtisse portait le nom de cour de la Cohue (évocation des anciennes foires et marchés).


The tithe barn.

Under the ancient Régime it was here that the tithe owing to the clergy - a tenth of the annual harvest - was collected. The building designed to received this local produce suggests a measure of wealth?
Blaison-Gohier (Maine-et-Loire)

Scheune - Barn by vampire-carmen

© vampire-carmen, all rights reserved.

Scheune - Barn

Dieses Foto hab ich gestern bei einem Spaziergang geschossen. Es sieht zwar sehr nach Regen aus, ist aber mehr Schein als Sein :-)
This photo I shot at a walk yesterday. Although it looks very like rain, but it is more illusion than reality :-)

Bayern (Bavaria) - Deutschland (Germany)
Cham Oberpfalz
Juni (June) 2014


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